Pour la quinzaine de l’Open d’Australie, le numéro un mondial a régulièrement alimenté son blog, publié sur le site Internet du Times. Dans son tout dernier message intitulé « I missed my party, but I'm still very, very happy», Rafael Nadal nous explique à quoi a ressemblé sa soirée, après avoir soulevé le trophée de l’Open d’Australie…

C’est hier dans l’avion du retour pour son île que le numéro un mondial a rédigé son dernier post. Evidemment, le champion olympique a voulu répondre à la question qui brûle les lèvres de tous ses fans : Mais comment Rafa a-t-il fêté son triomphe à Melbourne ? Boîte de nuit jusqu’au petit matin? Soirée de folie autour de la piscine, accompagné d’une meute de groupies australiennes déchaînées ?
Hélas, le champion n’a eu droit à rien de tout ça. Même la soirée du pauvre Roger Federer et de sa Mirka a dû être plus folichonne. « La remise des prix, les interviews pour la télé, le contrôle anti-dopage, la conférence de presse, les interviews des radios, puis les radios espagnoles… » Avec tout ça, Rafa a rejoint son hôtel à 3h30 du matin, heureusement, un ami avait réservé une soirée dans une discothèque de Melbourne... « Mais il était trop tard, je devais manger quelque chose et puis avoir un massage… nous avons donc décidé de rester dans la chambre […] J’ai regardé des matches de foot à la télévision. Nous avons donc mangé et nous sommes restés dans la chambre.» Non, finalement la soirée d’une victoire en Grand Chelem ne fait pas vraiment rêver…
L’avantage, c’est que Rafa n’a pas eu la gueule de bois le lendemain. «J’ai dû me réveiller très tôt pour les médias espagnols.». «Trente heures de voyage plus tard », le héros est de retour sur son île. Et comme d'habitude, le champion a d’ores et déjà la tête à son prochain tournoi : « J’ai maintenant deux ou trois jours à la maison avant de me rendre à Rotterdam. Je n’ai pas bien joué l’an dernier et je voudrais bien faire mieux cette fois. »

 

  Open Australie Rafael Nadal : les  photos


 
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01/02/2009 - 16:04 Federer : " C'est dur" Open d'Australie

Réactions de Roger Federer, battu en finale de l'Open d'Australie : "Une défaite comme celle-là fait très mal, c'est dur. Surtout lorsque la finale a été aussi serrée comme celle-ci ou celle de Wimbledon (en 2008)."

"J'ai eu beaucoup d'occasions, j'ai manqué la plupart et ça m'a coûté la victoire", a expliqué "Rodgeur" à froid. Je n'ai pas bien servi non plus. J'ai fait quelques doubles fautes stupides. J'ai essayé de retrouver mon rythme au service pendant tout le match mais je n'y suis jamais arrivé. J'ai lutté, c'était un gros combat. A part mon service, je suis content de mon jeu, j'ai bien tenu l'échange du fond du court. Sauf au cinquième set qui n'a vraiment pas été terrible de ma part. Je lui ai un peu donné le match au cinquième. J'aurais dû faire en sorte qu'il n'y en ait pas. "

Je savais que la demi-finale de vendredi n'allait pas l'affecter. Cela n'a joué aucun rôle dans cette finale. Le fait de pouvoir égaler le record de Sampras, honnêtement, je n'y ai pas vraiment pensé. On verra quelle incidence ce match aura sur la suite, c'est impossible à dire aujourd'hui. Je vais continuer à travailler très dur. Je suis content de me sentir mieux après une année où j'ai beaucoup souffert pour revenir et où j'ai sans doute trop joué sur la fin. Je sais que je vais avoir ma chance à Roland-Garros. Je sais que je peux très bien jouer sur terre battue. Ce n'est pas parce qu'il m'a écrasé en finale l'année dernière que ça va toujours être comme ça.

 

01/02/2009 | 17:50par Grégory JOUIN (avec AFP)  Nadal: "Très spécial"

 

- Rafael Nadal - AFP - Greg Wood -

Rafael Nadal © AFP - Greg Wood

Rafael Nadal était très fier d'avoir remporté l'Open d'Australie dimanche à Melbourne.

"C'est un sentiment très spécial. C'était mon rêve de gagner un Grand Chelem sur dur. Je suis très content, il y a eu beaucoup d'émotion sur le court aujourd'hui", a confié l'Espagnol aux sisx titres du Grand Chelem qui a voulu rester "prudent et humble" quant aux perspectives que lui ouvre ce premier titre du Grand Chelem sur dur.

Q: Que représente ce sixième titre du Grand Chelem pour vous?
R: "C'est un sentiment très spécial. C'était mon rêve de gagner un Grand Chelem sur dur. Toute ma vie, j'ai travaillé pour mieux jouer sur une autre surface que la terre battue. Alors je suis très content, il y a eu beaucoup d'émotion sur le court aujourd'hui."
   
Q: Partagez-vous la déception de Federer?
R: "J'étais désolé pour Roger. C'est cruel pour lui. C'est le meilleur joueur que j'aie jamais vu. Mon oncle m'a toujours dit que le meilleur était Rod Laver parce qu'il avait réalisé le Grand Chelem à deux reprises. Peut-être. Mais Roger a tellement apporté à ce sport. C'est un grand champion. C'est le meilleur."
   
Q: Pouvez-vous comparer cette victoire à votre première à Roland-Garros et à Wimbledon?
R: "C'est différent. C'est vraiment spécial, comme c'est mon premier titre sur dur. Je n'ai pas encore vraiment eu le temps de le savourer. Je suis trop fatigué. Quand je suis revenu au vestiaire, j'avais la tête qui tournait. C'était une dure journée."
   
Q: Vous avez fait appel au soigneur au troisième set. Quel était le problème?
R: "Après ma demi-finale contre Verdasco, j'avais la cuisse très dure. Aujourd'hui, ça a commencé à tirer fort au troisième set. Pas des crampes, mais j'ai quand-même eu peur. Alors j'ai appelé le soigneur, Paul. Merci Paul! Il m'a donné un peu de crème chauffante. La douleur a été là jusqu'au bout mais cela ne m'a pas vraiment affecté."
   
Q: Etiez-vous inquiet avant le match?
R: "Un peu oui. J'étais fatigué, je n'avais pas eu de bonnes sensations à l'entraînement, j'avais du mal à rester concentré. Mais j'ai parlé avec Toni (son oncle et entraîneur) qui m'a juste dit de me battre et de croire en moi. C'est ce que j'ai fait et ça a marché."
   
Q: Est-ce que cette victoire fait de vous un autre joueur?
R: "Oh, non, non. C'est juste un titre important dans ma carrière. Mais je ne suis pas meilleur qu'il y a cinq heures. C'est vrai, non? On ne change pas comme ça."
   
Q: Tout le monde parle de Federer et des records qu'il peut battre, alors que vous-même avez déjà remporté six titres en Grand Chelem à 22 ans. Jusqu'où pensez-vous pouvoir aller?
R: "Je suis déjà très content de ces six titres. Je vais bien sûr essayer d'en gagner d'autres mais j'ai appris à savoir à quel point il est difficile de remporter un tel tournoi. Lorsque j'ai gagné mon premier Roland-Garros, je ne savais pas s'il y en aurait d'autres. Il faut rester prudent et humble."
   
Q: Est-ce que c'est le mental qui a fait la différence aujourd'hui?
R: "Je ne sais pas. J'ai fait moins d'erreurs que lui dans le cinquième set. J'ai été plus solide. Sur la première balle de break dans ce set il a fait une faute directe en revers qui lui a coûté cher. C'était un point très important."

 

Photos de Rafael Nadal à  l'entraînement, ( open Australie 2009)

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Rafael Nadal rentre à la maison et c'est... l'hystérie collective !

Lundi matin, il y avait du monde pour accueillir les Experts à l'aéroport, de retour de leur sacre lors des championnats du monde de handball en Croatie. Mais ce n'était rien comparé au retour en triomphateur de Rafael Nadal sur ses terres natales.

Victorieux d'un Roger Federer en larmes au terme d'une rencontre encore une fois d'anthologie entre les deux ténors de l'ATP, qui lui a permis de remporter pour la première fois de sa carrière l'Open d'Australie, le Majorquin avait besoin d'une escorte super entraînée pour se frayer un chemin dans l'aéroport de Palma de Majorque !

Accueilli en héros par ses compatriotes, Rafa, les traits tirés du fait du voyage, a tout de même gratifié ses fans hystériques de quelques autographes, signés dans la bulle de deux mètres carrés formée par le commando d'extraction.

Quel succès whaou quelle star emoteimg


Rafael Nadal, le roi tout court

Rafael Nadal remporte son sixième titre du Grand Chelem. L’Espagnol est devenu un joueur exhaustif, capable de s’imposer partout, sans restriction liée à la surface ou à l’opposition de style.

Après Roland-Garros et Wimbledon l’an dernier, le gladiateur espagnol triomphe du côté de Melbourne et brise la destinée de Roger Federer
Aucun homme n’avait versé autant de larmes sur une défaite. Mais ce n’était pas seulement une défaite. En une irruption brutale, incoercible, les sanglots de Roger Federer ont fait rejaillir tout ce que le champion renferme d’exigences pour lui-même, d’attentes pour sa carrière, et de devoirs envers son don. L’esthète n’est pas devenu hier le plus grand tennisman de tous les temps, et c’est comme si, à cette funeste déconvenue, il avait ajouté sa propre indignation.

Le moment n’est pas encore venu de se demander qui de Roger Federer ou de Rafael Nadal battra prochainement le record de Pete Sampras, mais le matador vient de brandir son sixième trophée du Grand Chelem, en trois endroits différents, et ça devrait suffire, désormais, pour ne plus confiner son talent à une impétuosité grossièrement apprêtée. Au-delà d’une force de conviction communicative, Rafael Nadal a développé une habileté technique et manœuvrière inestimable, dans un laps de temps très court. Il n’est plus seulement, aujourd’hui, un compétiteur génial, le chantre d’une certaine culture de l’affrontement, mais un joueur exhaustif, capable de s’imposer partout, sans restriction liée à la surface ou à l’opposition de style.

Face à cette agilité animale, Roger Federer vient tout bonnement de concéder sa troisième défaite en finale d’un Grand Chelem, sur autant de revêtements différents. Les prophètes peuvent ravaler leurs fantasmes de déclin, il n’est toujours pas question, ici, d’une infériorité intrinsèque, ou même d’une déficience physique, mais d’un esthète qui, arbitre des élégances, est dominé outrageusement dans la bataille humaine, et heurté au plus profond de ses ambivalences.

Rafael Nadal le harcèle, le houspille, le mortifie, puis… le prend dans ses bras pour apaiser son chagrin, avec une sincérité manifeste: «Roger, désolé pour ce soir.» Puis: «Je devine le moment difficile que tu traverses. Mais tu restes le plus grand de tous les temps et je suis sûr que tu battras le record de Sampras.»

Quatorze titres du Grand Chelem. Un seul manque. Comment échapper à cet idéal obsédant? Dans le tunnel qui conduit à l’arène, Roger Federer avait plaisanté au micro de Todd Woodbridge, comme pour feindre une quiétude dont il se savait dénué: «Je vais affronter le numéro un mondial et, comme vous le savez, c’est quelque chose de nouveau pour moi», a-t-il badiné. Le maître a entamé sa marche historique avec des ardeurs de troubadour, mais ces marivaudages fleuraient bon le volontarisme et la désinvolture étudiée.

Car Roger Federer était nerveux. Ou peut-être subjugué. Ou tétanisé. Ou gouroutisé… Il y a quelque chose d’inconscient, de profondément irrationnel, dans la fascination qu’exerce Rafael Nadal sur son aîné, comme l’emprise de la force sur l’esprit, de la pugnacité sur la fulgurance, du gladiateur sur l’esthète. Ajouté à la portée historique d’un quatorzième titre, tout le poids de l’événement semblait peser sur les épaules de Roger Federer, dangereusement affaissées, et dans le regard amouraché de Mirka Vavrinec, où les suppliques implorantes scintillaient en une farandole endiablée. Cette nuit, non, ne serait pas une nuit comme les autres…

Il y a un signe qui, chez Roger Federer, trompe rarement: le coup droit. Contrairement à une idée reçue, ce coup reste le baromètre de ses certitudes, dans ce qu’elles ont de plus inavouables. En cela, les augures étaient épouvantables, dans la veine d’un service à peine plus rassurant. Seul le revers, même s’il manquait de punch, trouvait des angles et des rythmes que Rafael Nadal avait du mal à suivre.
Il y eut une sorte d’instant de grâce lorsque, breaké à 3-2 dans le deuxième set, Roger Federer comprit qu’il courait vers une perte certaine, une capitulation humiliante. C’est quand tout semblait perdu, une fois encore, que le maître a exhumé une forme d’exubérance artistique, un allant spontané, un appétit au risque jusque-là confiné à des soubresauts épars. Tout aurait dû basculer au troisième set, très largement dominé par Roger Federer (lire ci-dessous). Mais ce ne fut pas le cas.

Car en réalité, Rafael Nadal ne fut pas plus fatigué que perturbé, intimidé ou contrarié. Il fut fidèle à lui-même, ancré sur l’instant présent et sur l’intensité émotionnelle que chacun, dans la seule limite de ses convictions, a le pouvoir de lui donner.
Samedi, après avoir trouvé le sommeil à 6 heures du matin, il avait pris le petit déjeuner dans un tea-room du Crown, aux environs de midi, entouré de son oncle Toni et de son conseiller Alberto Costa. Il s’était endormi péniblement, encore sous l’emprise de l’adrénaline et de son choc contre Fernando Verdasco. Il ressemblait à une sorte de zombie, yeux hagards et chevelure en broussaille.

Dimanche, il est revenu en force, pressé d’en découdre, partout et nulle part. «Pour marquer un point contre lui, il faut le ­conclure à trois reprises», avait ­joliment imagé Fernando Verdasco. Peu à peu, Rafael Nadal soumet un autre problème, encore plus complexe et antino­mique. Ses rivaux trouveraient certainement commode, voire ­cohérent, de le haïr, mais comment détester un homme qui, en dehors du protocole, sans con­descendance, déclare posément dans les couloirs: «Quand tu vois un rival, qui est aussi un compagnon, dans un tel état de tristesse, ça t’enlève quand même de ta joie.»

 

Rafael Nadal Interview after Won Australian Open 09

 

 

Vidéo

 

 

Rafael Nadal, le "Superman" du tennis mondial

Nadal détient une véritable emprise psychologique sur son grand rival. C'est sans doute la plus grande défaite de Federer hier. Le 5e set, il l'aurait gagné, ou du moins joué différemment contre n'importe quel autre joueur.

Faisant preuve d'une empathie sincère, "Rafa" consola son grand rival sur le podium en l'enlaçant. On aura tous eu un pincement au coeur pour Federer, anéanti par cette cruelle défaite.

La passation de pouvoir entre Federer et Nadal avait déjà eu lieu à Wimbledon l'année dernière.
La cérémonie de clôture de l'Open d'Australie, où l'on vit Roger Federer, légende vivante du tennis, fondre en sanglots après sa désillusion contre Nadal, restera à jamais dans les annales du sport. Noyé par la détresse, le champion suisse put très vite compter sur le réconfort de son bourreau espagnol. Faisant preuve d'une empathie sincère, "Rafa" consola son grand rival sur le podium en l'enlaçant. On aura tous eu un pincement au coeur pour Federer, anéanti par cette cruelle défaite. Une scène mythique et poignante qui en aura ému plus d'un et qui figure déjà au panthéon des plus belles images du sport.

Humilité
Les propos d'après finale du torero de Manacor témoignent d'ailleurs d'une humilité extraordinaire. "Je suis désolé pour Roger. C'est un moment très dur pour lui. Je sais combien ce devait être difficile au moment de la remise des prix. Mais c'est un grand champion. Il est le meilleur et il est très important pour notre sport". Même s'il ne l'avouera jamais, Nadal savait pourtant qu'il venait de réaffirmer sa suprématie sur le tennis mondial.

Federer entrera-t-il dans l'histoire?
Sans doute cette défaite, pour Federer, faisait encore plus mal que son hégémonie brisée à Wimbledon, sur gazon, sa surface de prédilection. Celui qui a toujours prétendu détenir "la clé" pour vaincre Nadal, doit réellement se poser des questions. Brisera-t-il le record de Pete Sampras de 14 victoires en Grand Chelem? Peut-être, mais rien n'est moins sûr. Federer est désormais "barré" sur 3 surfaces (terre, gazon, et dur) par Nadal. Même si le plexicushion de Melbourne reste plus lent que le béton de l'US Open. La nouvelle génération (Murray, Djokovic, Tsonga) aura aussi son mot à dire.

Emprise psychologique
Certes les résultats du Suisse (19e demi-finale en Grand Chelem d'affilée) restent phénoménaux (de régularité), mais ça ne suffit plus malheureusement. Nadal détient une véritable emprise psychologique sur son grand rival. C'est sans doute la plus grande défaite de Federer hier. Le 5e set, il l'aurait gagné, ou du moins joué différemment contre n'importe quel autre joueur. Mais en face il y avait une force de la nature, qui s'arrache sur chaque point, un champion hors normes qui a pu se surpasser dans les moments difficiles. Pourtant, Federer a eu les opportunités pour gagner, mais il s'est heurté au mental de fer de son adversaire.

"Complexe Nadal"
Dans la manche décisive, nous avons été nombreux à croire que Nadal, encore émoussé de son marathon contre Verdasco 48h plus tôt, craquerait sous le poids de la fatigue. A défaut, c'est Federer qui flancha mentalement. Ceux qui en doutaient encore, sont désormais convaincus que le champion suisse nourrit bel et bien un complexe Nadal. S'il veut encore gagner des Grand Chelem, il devra s'en débarrasser au plus vite. Surtout que devant lui, trône le maître incontesté du mondial, que la presse espagnole a qualifié de "Superman"... Nadal a, réflexion faite, quelque chose de surhumain...

Michaël Bouche

 

Nadalissime ! FRANCE 2  Le numéro 1 mondial Rafael Nadal

© AFP/Greg Wood L'Espagnol Rafael Nadal a remporté son premier Open d'Australie en battant le Suisse Roger Federer en cinq sets.
Roger Federer espérait accrocher un 14e titre du Grand Chelem à son palmarès mais une fois de plus Rafael Nadal a contrarié ses plans. L'Espagnol s'est imposé à l'issue d'un match haletant (7-5, 3-6, 7-6, 3-6, 6-2). C'est le 6e titre du Grand Chelem, le premier sur dur, pour le N.1 mondial qui empêche Federer d'égaler le record de Pete Sampras.


Une lutte sans merci

Nadal s'est imposé au terme d'un combat épique de 4h23 proposant du suspense, des balles de break à foison, des retournements de situation et des coups extraordinaires. L'Espagnol, qui avait déjà dû jouer 5h14 en demi-finales vendredi, a parfois semblé craquer physiquement. Mais grâce à un mental d'acier, Nadal a surpassé son meilleur ennemi. Il a notamment profité du manque de confiance de son adversaire dont le service a eu quelques défaillances. Federer a entamé la finale en cédant d'entrée son engagement. Et s'il revenait au score, il se montrait ensuite incapable de confirmer un break en sa faveur et cédait le premier set 7-5.

Au total, Nadal aura défendu 13 de ses 19 balles de break et a fini pas avoir son adversaire à l'usure, comme si souvent. Federer a pourtant eu l'espoir d'une autre fin quand il a vu le Majorquin faire appel au soigneur dès le milieu du troisième set pour se faire masser la cuisse droite. Quand Nadal est arrivé à plusieurs reprises en retard sur la balle. Ou encore quand il est revenu au score à l'issue des second et quatrième sets. Mais rien n'y a fait. L'Espagnol a été comme une forteresse imprenable jouant sur sa résistance et sa puissance hors du commun.

Nadal, premier Espagnol à s'imposer à Melbourne, devient le douzième joueur de l'histoire à avoir remporté trois des quatre tournois du Grand Chelem. Il est également le premier depuis Andre Agassi à s'imposer sur trois surfaces différentes (terre battue, gazon, dur) dans un majeur. Pour Federer, cette cinquième défaite de rang face à Nadal constitue un nouvel énorme coup de massue. Il a d'ailleurs fondu en larmes lors de la remise des prix. "Salut les gars, je me suis déjà senti mieux, merci pour votre soutien... ceci me tue", a-t-il bafouillé, avant de craquer complètement, incapable de finir sa phrase.
"Tu es un grand champion, tu es un des meilleurs de l'histoire, tu vas le battre ce record, cela ne fait aucun doute", l'a consolé Nadal.

Roger Federer est maintenant mené 6-13 dans ses confrontations directes et Nadal l'a désormais battu dans tous ses tournois favoris hormis l'US Open. Federer, vainqueur à Melbourne en 2004, 2006 et 2007, aura sa prochaine occasion d'égaler le record de Sampras à Roland-Garros, le seul majeur qui manque à sa collection. Mais il lui faudra encore compter sur Nadal, invaincu sur la terre battue parisienne, pour venir mettre son grain de sel.



Déclaration

Roger Federer: "Une défaite comme celle-là fait très mal, c'est dur. Surtout lorsque la finale a été aussi serrée comme celle-ci ou celle de Wimbledon (en 2008). J'ai eu beaucoup d'occasions, j'ai manqué la plupart et ça m'a coûté la victoire. Je n'ai pas bien servi non plus. J'ai fait quelques doubles fautes stupides. J'ai essayé de retrouver mon rythme au service pendant tout le match mais je n'y suis jamais arrivé. J'ai lutté, c'était un gros combat. A part mon service, je suis content de mon jeu, j'ai bien tenu l'échange du fond du court. Sauf au cinquième set qui n'a vraiment pas été terrible de ma part.
Je lui ai un peu donné le match au cinquième.
J'aurais dû faire en sorte qu'il n'y en ait pas. Je savais que la demi-finale de vendredi n'allait pas l'affecter. Cela n'a joué aucun rôle dans cette finale.
Le fait de pouvoir égaler le record de Sampras, honnêtement, je n'y ai pas vraiment pensé. Roule des yeux On verra quelle incidence ce match aura sur la suite, c'est impossible à dire aujourd'hui. Je vais continuer à travailler très dur. Je suis content de me sentir mieux après une année où j'ai beaucoup souffert pour revenir et où j'ai sans doute trop joué sur la fin.
Je sais que je vais avoir ma chance à Roland-Garros. Je sais que je peux très bien jouer sur terre battue. Ce n'est pas parce qu'il m'a écrasé en finale l'année dernière que ça va toujours être comme ça."

Nadal tout terrain
Rafael Nadal est devenu le premier Espagnol à remporter l'Australian Open. Le numéro un mondial a battu Roger Federer en cinq sets au terme d'une finale mémorable.
Federer s'est démené. En vain. (photo belga)

Nadal a eu le dernier mot 7-5, 3-6, 7-6 (7/3), 3-6 et 6-2. C'est le sixième titre du Grand Chelem, le premier sur dur, pour le N.1 mondial qui empêche Federer d'égaler le record de quatorze victoires dans un majeur de Pete Sampras.

A 22 ans, Nadal compte également quatre Roland-Garros et un Wimbledon à son palmarès. Il bat Federer pour la cinquième fois de suite et leur face-à-face a une nouvelle fois atteint des sommets d'intensité. Nadal s'est imposé dimanche au terme d'un combat épique de 4h22 proposant du suspense, des balles de break à foison, des retournements de situation et des coups extraordinaires.

"Salut les gars, je me suis déjà senti mieux, merci pour votre soutien... ceci me tue", a déclaré Federer après sa défaite, avant de craquer complètement, incapable de finir sa phrase. Après une énorme ovation du public, Federer a ensuite regardé Nadal lever la coupe, puis a repris le micro pour féliciter son adversaire: "tu les mérites mec, tu as joué une nouvelle finale fantastique, je te souhaite le meilleur pour cette saison", avant de s'effondrer une nouvelle fois en sanglots.

Cette cinquième défaite de rang face à Nadal constitue un nouvel énorme coup de massue pour Federer qui est maintenant mené 6-13 dans ses confrontations directes. Nadal l'a battu lors de leurs trois dernières finales du Grand Chelem, à Roland-Garros et Wimbledon l'année dernière ainsi qu'à Melbourne dimanche. La défaite est d'autant plus cruelle qu'elle empêche Federer d'égaler le record de quatorze victoires du Grand Chelem de Pete Sampras. "Tu es un grand champion, tu es un des meilleurs de l'histoire, tu vas le battre ce record, cela ne fait aucun doute", l'a consolé Nadal.

 

Andre Agassi (USA) : 60 titres ATP, 8 titres du Grand Chelem.
Boris Becker (GER) : 49 titres ATP, 6 titres du Grand Chelem.
Bjorn Borg (SWE) : 62 titres ATP, 11 titres du Grand Chelem.
Jimmy Connors (USA) : 109 titres ATP, 8 titres du Grand Chelem.
Stefan Edberg (SWE) : 41 titres ATP, 6 titres du Grand Chelem.
Rod Laver (AUS) : 47 titres ATP, 11 titres du Grand Chelem.
Ivan Lendl (CZE) : 94 titres ATP, 8 titres du Grand Chelem.
John McEnroe (USA) : 77 titres ATP, 7 titres du Grand Chelem.
Ken Rosewall (AUS) : 32 titres ATP, 8 titres du Grand Chelem.
Pete Sampras (USA) : 64 titres ATP, 14 titres du Grand Chelem.
Mats Wilander (SWE) : 33 titres ATP, 7 titres du Grand Chelem.

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Vidéo : Rafael Nadal de retour à Manacor

 

 

EN ESPANOL

SE IMPUSO A FEDERER EN CINCO SETS Y MÁS DE CUATRO HORAS DE JUEGO

Nadal rompe con la historia y gana el Open de AustraliaA Rafa sólo le queda ganar en Nueva York para ser el primer español en ganar todos los 'grandes' · Se ratifica como número uno en Melbourne · Roger Federer tendrá que esperar para igualar la marca de Pete Sampras en Grand Slam (14)

DAVID MENAYO01/02/09 - 14:14.

Rafael Nadal no sólo es el número uno del mundo sino que lo demuestra en cada torneo. Y lo hace con victorias épicas como la vivida en Australia, 'coto privado de caza' para los españoles hasta la fecha. La Rod Laver Arena y el propio Roger Federer se rindieron ante el poderío del de Manacor, que mordió por primera vez este trofeo tras doblegar a su rival por un marcador global de 7-5, 3-6, 7-6(3), 3-6 y 6-2 tras cuatro horas y veintitrés minutos de juego. El libro de la historia de este deporte tiene una página más escrita, en castellano, por Rafa Nadal.

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Mucho se había hablado y escrito sobre el estado físico con el que Nadal afrontaría la final en Melbourne tras la 'paliza' que se pegó ante Fernando Verdasco en semifinales. Rafa demostró que no hay obstáculo que se le resista y que para ganarle hay que jugar, y muy bien, sobre la pista. Ahí es donde el manacorí demuestras que es el mejor.

El primer del set del partido fue impropio de un partido que enfrenta a las dos mejores raquetas del momento, pues de los doce juegos que hubo en disputa, cinco de ellos se lograron al resto. Buena cuenta, este dato, de la agresividad que uno y otro pusieron en liza. Nadal buscaba el revés alto de Federer y el suizo el mismo golpe a baja altura del español. Las alarmas saltaron cuando Federer se puso con 4-2 y servicio, pero fue ahí donde Nadal se metió en pista y recortó distancias. El balear tiró de un passing 'made in Nadal' para romper el servicio de Federer en el undécimo juego. En el siguiente, no dudó a la hora de cerrar el partido.

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Las mejores imágenes del partido entre el español y el suizo.

En el segundo set, Federer logró igualar la contienda. Y eso que empezó por detrás en el luminoso. Nadal mejoró sus porcentajes con el servicio, sobre todo con el segundo, que le dieron ventaja antes del segundo asueto. El balear dominaba el partido y fue él mismo quien dio opción a su rival de volverse a meter en el partido. Era él quien se jugaba los ganadores, pero ahora no encontraban pista. Federer, casi sin querer, vio como ganaba terreno y terminaba por apuntarse la segunda manga. Se volvía a empezar.

El tercer set estuvo más igualado. Subió la intensidad y la calidad de los puntos, aumentaron las ovaciones del respetable y la tensión en la pista. Quien ganara el set, tomaría una ventaja que podría ser definitiva. Nadal tuvo dos opciones de break y Federer seis, pero ninguno llevó alguna a efecto. El set, por tanto, se decidiría en el tie-break. Federer logró un mini-break en el comienzo de la muerte súbita, pero Rafa remontó el vuelo y se apuntó el set. Sólo quedaba un set para lograr la 'machada'.

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Nadal se lleva la alegría y el trofeo y Federer el desconsuelo.

Hubo que esperar y sufrir más de lo debido. El cansancio hacía mella en los tenistas y la intensidad con la que se jugaban los puntos bajó por momentos. Federer propuso un 'Plan B' sobre la pista, jugarse todo lo que le llegaba; y como ocurre con los grandes tenistas, el suizo tuvo más aciertos que fallos y el resultado fue que logró imponerse por momentos a Nadal. Federer se crecía, se apuntaba el cuarto set y forzaba el quinto y definitivo.

Otro partido épico, sólo quedaba por dilucidar si sería con triunfo español. No tardó en decantarse la balanza. Nadal supo sobreponerse al esfuerzo y tomó ventaja en el cuarto juego. Federer estaba errático y Rafa supo aprovecharlo. Con paciencia y un gran juego con el servicio, el balear siguió con el pie en el acelerador hasta que el último punto subió a su casillero. Un punto que significaba aquello de "juego, set, partido y campeonato". ¡El Open de Australia! Rafa Nadal se convierte en el primer tenista español que logra tal hazaña.

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Australia dejó de ser un 'coto privado de caza' para los españoles.

Los momentos posteriores al final del choque fueron de contraste de sensaciones. Nadal, con una felicidad contenida por respeto, era consciente de que sigue escribiendo la historia viva de este deporte. ¡Es difícil ser más grande de lo que es Nadal ahora mismo!. Federer, por su parte, rompía a llorar desconsolado tras no poder igualar la marca de Pete Sampras de 14 Grand Slam conquistados. En resúmen, un duelo más entre estos dos grandes de la raqueta que no defrauda a nadie. Y los que nos quedan...

 

DESTACÓ SU "CATEGORÍA HUMANA" El Rey felicita a Nadal por su gesta. EFE01/02/09 - 18:28.

El Rey telefoneó al tenista Rafael Nadal para felicitarle por su "partidazo" ante el suizo Roger Federer, en la final del Abierto de Australia, y ha elogiado su "categoría humana" por las palabras afectuosas que ha dirigido a su rival tras vencerle.

Don Juan Carlos ha llamado por teléfono al tenista, que se ha convertido en el primer español en ganar este Grand Slam al imponerse a Federer por 7-5, 3-6, 7-6 (3), 3-6 y 6-2.

El Rey ha felicitado a Nadal en su nombre, el de la Reina y del conjunto de la Familia Real, y le ha manifestado que le ha "encantado" no sólo su "partidazo", sino también "la gesta histórica" de ser el primer español que gana el Abierto de Australia.

 

01/02/09 - 16:35. CREE QUE HUBO MENOS NIVEL QUE EN WIMBLEDON Toni Nadal: "Rafa ha sido más fuerte de cabeza que físicamente" "No me gusta ver llorar a nadie pero menos a Roger, al que le tengo mucho respeto y aprecio. Ha sido muy duro", dijo Toni al ser preguntado por la reacciones de Federer y su discípulo en la entrega de premios.

Toni Nadal, tío y entrenador de Rafael Nadal, rompió a llorar también embargado por la emoción al recordar como el suizo Roger Federer había derramado sus lágrimas en la entrega de trofeos después de la final del Open de Australia.

"Yo estaba a punto de llorar también en el palco", comentaba Toni en la puerta del vestuario de su sobrino, recordando esos momentos, cuando al técnico del número uno del mundo se le saltaron las lágrimas y lloró durante casi 20 segundos. "No me gusta ver llorar a nadie pero menos a Roger, al que le tengo mucho respeto y aprecio. Ha sido muy duro", dijo Toni tras recuperarse.

Toni comentó también que esta mañana durante el entrenamiento que realizó Rafa con un júnior de la Federación Australiana, el de Manacor tuvo un problema en el gemelo derecho e incluso se mareó por el dolor. Todo esto hizo que saltaran las alarmas en el equipo de Nadal, y por un momento dudaron si podía jugar la final.

"Rafa ha sido más fuerte de cabeza que físicamente. El nivel de esta final ha sido más bajo que la de Wimbledon. Ha habido más altos y bajos, y en el quinto Federer ha bajado su nivel de concentración", señaló Toni Nadal.

También ha valorado el Rey -y le ha felicitado por ello- la "categoría humana" demostrada por Nadal tras el partido, al dirigir unas palabras afectuosas a Federer cuando éste rompió a llorar durante la entrega de los premios.