David Cameron a rencontré le gratin du tennis mondial, réuni à
l'occasion des Barclays ATP World Tour Finals, à Downing Street. Le
Premier ministre britannique a échangé quelques mots avec Rafael Nadal
et Roger Federer, et a également souhaité bonne chance à la vedette
locale, Andy Muray. Le "Masters", l'apothéose de la saison tennistique,
débutera dimanche à Londres. (mb)
19 novembre 2010 - Rafael Nadal > "La comparaison avec Roger est stupide" Par Quentin Francart
Avant que ne commence la Masters Cup, Rafael Nadal a tenu remettre les
choses en place dans le quotidien Direct Soir concernant sa rivalité
avec Roger Federer, après que de nombreuses personnalités du tennis,
dont John McEnroe, aient encensé l'Espagnol. "Dire que je suis
meilleur ou moins bon que Roger est un débat stupide. Et surtout, je
crois que ce n'est pas le moment de tirer des conclusions. Si on compare
le nombre de titres du Grand Chelem, il n'y a pas photo. Roger est
supérieur. Son palmarès le prouve. Je ne pense pas être le
meilleur.[...] Je suis juste heureux de ce que j'ai fais jusqu'à présent
et je me contente largement des titres que j'ai gagnés."
Et le Mallorcain peut se satisfaire de sa saison, après avoir connu "l'enfer" il y a un an. "C'était
difficile. Je vivais des moments très durs. J'avais des problèmes
personnels et ensuite j'ai eu pas mal de pépins physiques, notamment aux
abdominaux et aux genoux.[...] J'ai recommencé à gagner à Monte-Carlo
et là, tout s'est enchaîné. Depuis cette période, mes émotions sont
différentes lorsque je remporte un tournoi, car je sais d'où je viens."Rafael Nadal > "Ma saison restera tout de même fantastique"
Par Quentin Francart,
vendredi 19 novembre 2010 à 12:14
Après une saison magnifique, avec trois Grand Chelem à la clef,
Rafael Nadal arrive à Londres sans pression particulière. L'Espagnol
sait qu'il ne pourra de toute façon pas faire pire que la précédente
édition où il n'avait remporter aucun match. "Ce tournoi est le plus difficile de tous pour moi à cause de la
suface et des adversaires. Cela va être un gros challenge et cela sera
très difficile mais je vais faire de mon mieux. S'il se passe la même
chose que l'année dernière, ma saison restera tout de même fantastique
donc il y a moins de pression pour moi. [...] Nous verrons ce qui se
passera. Je suis concentré sur le fait de tenter de bien jouer mais
c'est pour moi le tournoi le plus difficile à gagner de l'année. Mais je
suis là pour essayer."
McEnroe estime que Rafael Nadal est en bonne voie pour
surpasser Roger Federer
De The Associated Press (CP)
DOHA, Qatar — Roger Federer compte peut-être le plus de titres du Grand
Chelem mais John McEnroe estime que le palmarès que Rafael Nadal est en train de
se bâtir pourrait en faire le plus grand joueur de tous les temps.
Federer a remporté 16 titres du Grand Chelem, sept de plus que Nadal, et
McEnroe n'écarte pas la possibilité que le Suisse de 29 ans en ajoute quelques
autres.
Nadal a toutefois une fiche de 14-7 contre Federer et il a gagné la Coupe
Davis avec l'Espagne et une médaille d'or olympique en simple — deux succès qui
ont échappé à son rival.
McEnroe, qui a émis ses commentaires lors d'une conférence, a ajouté «qu'il y
a un débat à faire quant à savoir si Rafael Nadal peut être éventuellement
considéré comme le plus grand joueur, peut-même maintenant.»
Le Suédois Bjorn Borg a précisé pour sa part que Federer est toujours le plus
grand bien que «Rafa a l'opportunité de le devenir.»
LONDRES — Rafael Nadal s'attaque à partir de dimanche à Londres au
seul grand titre qui manque à son palmarès, le Masters, sorte de
dernière frontière pour un champion dont la carrière a atteint son
apogée cette saison avec trois victoires en Grand Chelem et la place de
N.1 mondial.
Si le défi est si redoutable pour l'Espagnol, c'est
que le grand rendez-vous de clôture du circuit, qui rassemble les huit
premiers au classement ATP, tous présents cette année, est disputé dans
les conditions les moins favorables à son style de jeu, en salle et sur
une surface synthétique rapide.
Ainsi, sur 43 titres, Nadal n'en a
remporté qu'un seul en indoor, un environnement qui favorise plutôt les
gros serveurs. C'était à Madrid en 2006.
En trois participations
au Masters, il n'a jamais dépassé les demi-finales et sa dernière
expérience, l'an passé, s'était soldée par un fiasco: trois matches,
trois défaites et pas un seul set gagné.
S'il s'imposait, le
Majorquin terminerait triomphalement une saison exceptionnelle, durant
laquelle il a récupéré ses titres à Roland-Garros et à Wimbledon, ainsi
que la première place à l'ATP, mais surtout bouclé son "Grand Chelem en
carrière" en gagnant pour la première fois l'US Open en septembre.
L'une
des clés de cette réussite est sa gestion plus rationnelle de ses
efforts, illustrée ces dernières semaines par l'impasse faite sur le
tournoi de Paris-Bercy, pour soigner un début de tendinite au bras
gauche.
L'Espagnol n'a pas joué depuis le Masters 1000 de
Shanghaï, mi-octobre, et se présente donc frais pour affronter dans son
groupe le Tchèque Tomas Berdych et le Serbe Novak Djokovic, joueurs
qu'il avait battus en finale à Londres et à New York, ainsi que
l'Américain Andy Roddick, son premier adversaire lundi.
http://www.google.com
7 novembre _Isabelle Adjani présente «Raiponce» à Disneyland
Avant-première| L'actrice Isabelle Adjani a présidé
samedi soir à Disneyland Paris l'avant-première européenne de "Raiponce", le
dernier dessin animé en 3D des studios Disney, en présence de Romain Duris,
Rafael Nadal ou encore Raymond Domenech.
Rafa a reçu
le Prix de l'Ame Extraordinaire, décerné par la Fondation du Real Madrid.
Une reconnaissance, tant pour sa carrière sportive, que pour son engagement
auprès des plus nécessiteux. Info :Welovetennis.
6 novembre - BNP PARIBAS Masters 1000 de Paris Bercy , le 07 / 11 / 2010
Rafael Nadal, malgré son forfait pour le Masters 1000 de
Paris-Bercy, a fait lundi un détour par le Palais omnisports de la capitale pour
faire le point sur sa blessure et sa fin de saison.Le numéro un mondial espagnol souffre d'une tendinite à l'épaule gauche mais
n'envisage pas pour autant de ne pas participer aux Masters de Londres qui
réuniront à la fin du mois les huit meilleurs joueurs de la saison."J'ai une tendinite que j'ai davantage sentie à partir de vendredi. J'ai vu
le médecin qui m'a dit que cela pouvait encore s'aggraver si je jouais. C'est la
fin de la saison et je dois faire attention. Bien sûr, je sui déçu de ne pas
jouer ici, c'est le dernier Masters 1000 de la saison et l'un de mes favoris", a
dit Nadal lors d'une conférence de presse."Ce n'est pas un gros problème mais je dois faire attention. Et non, je ne
suis pas inquiet pour Londres."Rafael Nadal a indiqué qu'il reprendrait rapidement l'entraînement mais n'a
pas été en mesure de dire quand exactement car il attend de voir comment évolue
sa blessure."Il me reste deux semaines avant Londres (les Masters débutent le 21
novembre). Je sais que je dois m'entraîner au minimum une semaine avant et je
suis sûr que je pourrai reprendre l'entraînement d'ici dimanche prochain",
a-t-il dit.Arrivé à Londres fatigué l'an passé à l'issue d'une saison éprouvante,
l'Espagnol avait perdu ses trois matches de poule et, s'il veut offrir un autre
visage, il ne veut pas pour autant préjuger de son état de forme à l'heure de
disputer l'ultime épreuve de la saison."Je le répète, je ne sais pas ce qui va se passer. La seule chose que je sais
c'est que je serai particulièrement motivé. C'est un objectif pour moi que
d'améliorer l'image laissée l'année dernière à Londres", a dit Nadal.C'est sans doute le tournoi le plus difficile à gagner mais je suis là pour
essayer."
30 octobre 2010 - Nadal : "Cette année, le bilan est positif"
Par Quentin Francart,
samedi 30 octobre 2010 à 12:25
Dans les colonnes de Marca, Rafael Nadal revient sur sa saison 2010.
L'Espagnol, actuel n°1 mondial, se satisfait de cette année, qui a été
au-delà de ses espérances.
"Chaque saison est différente. Il y en a des bonnes et des moins
bonnes, comme celle de 2008. Cette année, le bilan est positif, bien
meilleur que ce que j'avais espéré, mais on cherche toujours à avoir
plus."
Le Majorquain reviendra à la compétition pour le Masters de Paris (du 7
au 11 un novembre) et au Masters de Londres (du 22 au 28 un novembre).
"J'essayerai d'aller le plus loin possible dans ces deux tournois
compliqué. L'objectif est de remporter les deux compétitions, mais je
vais évoluer sur une surface qui ne convient pas vraiment à mon style de
jeu."
Welovetennis
29 octobre 2010 - Nadal plus haut que Lebron JamesDans le classement des 50 “Most influential man”, le majorquin devance Crosby, Kobe Bryant et la star du HEAT.
Amateurs de classementsen tout genre comme moi, ceci est pour vous….
Le site AskMen a élu les 50 personnages masculins les plus influents de l’année.
Rafa Nadal a été élu 15e de ce classement.
“Once considered “The King of Clay,”
Nadal’s game has evolved into an all-encompassing barrage of lethal
weapons: he’s capable of defeating anyone, anywhere, anytime. The man
plays with reckless abandon, and we love him for it.”
1. Jon Stewart
2. Bill Gates
3. Mark Zuckerberg
4. Steve Jobs
5. Kanye West
6. Drew Brees
7. James Franco
8. Elon Musk
9. Jose Mourinho
10. Graydon Carter
11. Stephen Colbert
12. Conan O’Brien
13. Jay-Z
14. Richard Branson 15. Rafael Nadal
17. Lebron James
Vendredi 22 octobre 2010
En fait, les deux protagonistes n'ont croisé le fer que trois fois
dans les deux dernières années, et une fois seulement en 2010.Les deux meilleurs joueurs du monde ont donc décidé de s'affronter
coup sur coup en décembre dans deux matchs d'exhibition pour des oeuvres
caritatives.Le premier match se tiendra le 21 décembre à Zurich et les fonds
amassés seront destinés à l'Afrique. Le lendemain, le duo se
transportera en Espagne pour la fondation de Nadal.Victorieux des trois derniers grands chelems, le Majorquin a indiqué
que les deux joueurs « voulaient profiter de leur rivalité pour aider
les gens dans le besoin ».Leur dernier duel remonte au mois de mai au Masters de Madrid, quand
Nadal avait pris sa revanche sur Federer, victorieux l'année précédente.
Mais en grand chelem, ils ne se sont pas affrontés depuis la finale des
Internationaux d'Australie en 2009.Avant ces deux matchs amicaux, Nadal et Federer participeront au
Masters de Paris et à la Coupe Masters de Londres, qui regroupe les huit
meilleurs joueurs de la
Nadal ouvre son école en Inde
Par Rémi Cap-Vert,
jeudi 21 octobre 2010 à 11:08
Rafael Nadal a inauguré, dans le cadre de sa Fondation, la Rafa
Nadal Tennis School, dans le village d'Anantapur, en Inde. Cette école
permettra à ses élèves d'accéder à une éducation tout en se formant au
tennis. L'Espagnol tenait beaucoup à ce projet : "C'est difficile de
trouver les mots pour décrire combien ce projet me rend heureux. J'ai
parfaitement conscience du fait que bien utiliser mon image peut aider à
faire la différence dans un domaine beaucoup plus vaste. Je suis ravi
de pouvoir les aider ici à avoir une enfance plus agréable et à pouvoir
peut-être se servir de cette expérience pour changer leurs vies. Je veux
revenir ici dans quelques temps et voir tous ces progrès." Welovetennis
L'ATP songe à raccourcir sa saison de deux à trois semaines en 2012
Le circuit de l'ATP songe à raccourcir sa saison de 11
mois de deux à trois semaines dès 2012 afin d'offrir aux joueurs plus de
répit et de réduire les risques de blessures et d'épuisement.
«Nous
allons procéder à un examen sérieux de notre calendrier afin de voir
s'il y a une façon raisonnable d'allonger la période d'inactivité qui
permettrait aux joueurs de bénéficier davantage de temps pour se
reposer, voir à leur condition physique et de s'entraîner», a précisé la
porte-parole Kate Gordon.Les membre du bureau des directeurs de
l'ATP se réuniront pendant les Finales de l'ATP à Londres le mois
prochain en vue d'adopter le calendrier des saisons 2012 et 2013.
Certaines des propositions vont dans le sens de réduire le calendrier de
deux ou trois semaines.
«La question de la durée de la saison est
discutée depuis un bon moment et il n'existe pas de solution miracle,
mais nous sommes résolus à nous pencher dessus», a poursuivi Gordon.
Les meilleurs joueurs sont en faveur d'un calendrier raccourci depuis des années.
Le
premier joueur mondial Rafael Nadal, qui a reconnu être fatigué cette
semaine après avoir disputé trois tournois d'affilée et un total de 16
cette année, a fait la suggestion de permettre aux joueurs les mieux
classés de mettre fin à leur saison après le dernier tournoi de la série
Masters à l'automne. Ils pourraient renoncer à disputer les plus petits
tournois sans avoir à se soucier de perdre des points au classement.
«Le calendrier idéal, c'est d'offrir aux joueurs le choix de jouer ou non», a-t-il indiqué cette semaine à Shanghai.
ATP 500 DE TOKYO - au Japon ( Surface dur ) du 4 au 10 octobre
ATP 500 DE TOKYO - au Japon Rafael Nadal a remporté le tournoi de Tokyo en battant Gaël Monfils en finale
6-1, 7-5 en 1h17. C'est le premier titre de l'Espagnol en terre japonaise et le
7e de la saison après les 3 Masters 1000 de Monte-Carlo, Rome et Madrid, et les
3 tournois majeurs Roland-Garros, Wimbledon et l'US Open.
Video :Tokyo - La Ceremonie<
Tennis, Coupe Davis
Nadal face à la Belgique. Rafael Nadal défendra les couleurs de l’Espagne en mars prochain face à la Belgique. Rafael Nadal face à la Belgique en mars prochain ? C’est oui. Tony Nadal, son oncle, a affirmé à nos confrères de Marca que
le numéro un mondial a inscrit la Coupe Davis à son programme pour
2011. La Belgique recevra l’Espagne à Charleroi du 4 au 6 mars 2011.
ATP 1000 de Shanghai "Rolex Masters" du
10 au 17 Octobre 2010 sur dur
1 er tour : exempt 2 eme tour : Rafael Nadal bat Stanislas Wawrinka 6/4 6/4 Huitième : Rafael Nadal battu par Jurgen Melzer
1/6 3/4 6/3
Nadal et le Grand Chelem : faut savoir !
Nadal et le Grand Chelem - TENNIS - Masters Shanghai" height=238
alt="Nadal et le Grand Chelem - TENNIS - Masters Shanghai"
Rafael Nadal a déclaré à l'ATP qu'il pensait que réussir un
Grand Chelem sur une saison, en 2011, était "impossible." Difficile de croire
tout à fait le N.1 mondial puisque dans la phrase précédente de son entretien il
explique : "J'espère être capable de gagner les 4 majeurs l'année
prochaine".
On connaît la modestie infinie de Rafael Nadal. On ne peut pas lui reprocher,
c'est tout à son honneur de reconnaître le talent des autres et de ne jamais
sous-estimer ses adversaires, mais on a pu trouver un peu répétitif les éloges
faits à Roger Federer ces dernières saisons. Aujourd'hui, on peut également
s'amuser de le voir déclarer à l'ATP, lors d'un entretien réalisé à Shanghai,
tout et son contraire à propos de ses objectifs en 2011. Nadal respecte tous ses
adversaires, mais il a toujours évité de se mettre une pression superfétatoire
en dehors du court.
Cette fois-ci, quand on évoque le Graal du tennis moderne (LE Grand Chelem),
Rafael s'entortille gentillement les neurones : "J'espère avoir ma chance de
gagner les quatre titres majeurs l'année prochaine", dit-il. Quoi ? La
planète s'affolle et s'arrête de tourner ! Vous voulez dire gagner "LE" Grand
Chelem ? Ce que Roger Federer lui-même n'a pas réussi à faire ? Là, Nadal
refroidit tous les communicants autour de lui : "Non, c'est impossible. Je
vais essayer de bien jouer, mais le Grand Chelem, je n'en parle pas. C'est bien
sûr impossible !". Donc, tout faire pour gagner les quatre majeurs, ce
n'est pas essayer de réussir le Grand Chelem. OK, c'est une façon de voir...
Nadal donne pourtant la recette à suivre pour remporter le plus de matches
possibles un peu plus loin, c'est celle de 2010 : "J'étais capable de jouer
à 100% presque tout le temps". Sauf en Australie notamment, où il avait
abandonné.
"'Quand vous gagnez, vous voulez continuer à gagner car vous ne savez pas
quand cela va s'arrêter. Alors il faut toujours être au top. Et il faut profiter
d'être en bonne santé,carvous le savez, à un moment les
mauvais moments vont toujours revenir", convient Rafael Nadal. Et c'est
tout de suite plus clair. En 2011, si Nadal garde son rythme actuel, il peut
légitimement viser le Grand Chelem. Il n'en est pas passé si loin cette année.
Il n'a pas eu besoin de voir Federer échouer pour savoir que ce serait un des
plus grands exploits sportifs de l'histoire et nous n'avons pas besoin de savoir
que le Majorquin est N.1 mondial pour y croire. En attendant, ses prochains
tournois sont : Shanghai, Bercy et le Masters de Londres, le dernier grand
tournoi qu'il n'a jamais remporté... Eurosport
10 /10 2010
.1. Rafael Nadal (ESP) 12.390 puntos .2. Novak Djokovic (SRB) 7.145 .3. Roger Federer (SUI) 6.735 .4. Andy Murray (GBR) 5.125 .5. Robin Soderling (SWE) 4.825 .6. Nikolay Davydenko (RUS) 3.945 .7. Tomas Berdych (CZE) 3.715 .8. Mikhail Youzhny (RUS) 3.345 .9. Fernando Verdasco (ESP) 3.330 10. David Ferrer (ESP) 3.280
Rafael Nadal creuse encore l'écart au sommet de la hiérarchie mondiale
Rafael Nadal a assuré encore davantage sa première place au
classement mondial du tennis masculin en remportant dimanche le tournoi
de Tokyo. L'Espagnol a augmenté de 320 points son avance sur ses plus
proches poursuivants: le Serbe Novak Djokovic et le Suisse Roger
Federer. Il compte désormais 12.390 points. Djokovic, grâce à sa
victoire lundi à Pékin, a réussi à ne pas perdre de points. Il en
totalise toujours 7.145 et accuse désormais un retard de 5.245 unités.
Quant à Roger Federer (6.735 points), qui effectue cette semaine sa
rentrée à Shanghai, il pointe à 5.655 points du Majorquin.
Côté
belge, Steve Darcis a profité de son bon parcours à Mons pour remonter
quelque peu dans la hiérarchie. Sa finale lui a permis de gagner six
places. Il se retrouve 110e et est toujours le 3e Belge dans le
classement mondial. Xavier Malisse, forfait en raison du décès de sa
maman, à Mons où il devait être la première tête de série, occupe
toujours la première place au 51e rang (-1). Olivier Rochus, rapidement
éliminé à l'Ethias Trophy, n'en gagne pas moins deux places en 75e
position. L'autre grand bénéficiaire belge de la semaine montoise est
Kristof Vliegen. Son quart de finale à la Mons.arena permet au
Limbourgeois de gagner 22 places. Il se retrouve en 257e position et 8e
Belge, derrière Ruben Bemelmans 194e (+4), Christophe Rochus 205e (-2),
Niels Desein 206e (-2) et Yannick Mertens 223e (+3).
ATP 500 TOKYO - Finale Rafael Nadal (ESP/N.1) bat Gaël Monfils (FRA/N.5)
6-1, 7-5. Face-à-face : 7-1 Nadal
La belle semaine tokyoïte de Gaël Monfils s'est brusquement arrêtée dimanche.
Brusquement car le Français s'est heurté pour la 7e fois de sa carrière au mur
Rafael Nadal qui n'a pas laissé l'once d'une chance au 15e mondial de prendre le
dessus lors de la 7e finale disputée cette saison par l'Espagnol. Malgré une
fatigue presque fatale face à Troicki en demi-finale, le N.1 mondial a mis un
peu plus d'un heure pour battre le Français et succéder à Jo-Wilfried Tsonga au palmarès. Annoncé
par le clan Nadal comme le "favori" après son parcours de la semaine, et
notamment une victoire contre Roddick, Monfils a mis 30 minutes à entrer dans la
partie. Laps de temps qu'il a fallu à son adversaire pour s'adjuger le premier
set. Pourtant, le Français a servi 94% de premières balles, soit une seule
seconde balle du set (!). Mais ses 53% de réussite derrière cette arme, fatale
face à d'autres adversaires, n'a eu que peu d'effets sur Nadal.
Le lift du majorquin, combiné à une défense de fer, ont eu raison de la
volonté du Français de bien faire. En témoignent les 90% de réussite derrière la
première balle de Nadal qui a annihilé toutes les chances de Monfils de se
procurer la moindre balle de break du match. L'Espagnol a, pour sa part, pris 3
fois la mise en jeu du Parisien, la dernière avec un chanceux opportunisme,
digne de sa fin de demi-finale de la veille, le danger de perdre en moins (Nadal
a sauvé deux balles de match face au Serbe). Alors que Monfils poussait Nadal
vers un jeu décisif en fin de seconde manche, deux coups incroyables de
l'Espagnol en revers ont permis au N.1 mondial de s'envoler vers la victoire.
"J'ai beaucoup gagné cette année, mais c'est difficile de continuer à
gagner. Je vais essayer de continuer à jouer de mon mieux cette fin de saison et
au Masters de Londres qui est le tournoi le plus difficile selon moi", a
déclaré Nadal après sa septième victoire en huit confrontations contre Monfils.
Pour son premier voyage officiel au pays su Soleil Levant, l'Espagnol a été
d'une redoutable efficacité pour décrocher son 3e titre en Asie, après deux
premiers à Pékin en 2005 et surtout en 2008 lors des jeux Olympiques d'été.
Nadal décroche ainsi son 7e titre de la saison (66e victoire en 74 matches),
après les 3 Masters 1000 de Monte-Carlo, Rome et Madrid et les 3 tournois
majeurs de suite Roland-Garros, Wimbledon et l'US Open, et le 43e de sa
carrière. De son côté, Monfils, contraint à l'abandon lors de la finale de
Stuttgart cette année, reste bloqué à deux (Sopot 2005 et Metz 2009). Un sacré
grand écart. "J'ai eu du mal à trouver ma distance de la ligne de fond et
quand on joue en extérieur, a reconnu Monfils. Rafa est dur à
battre".
Eurosportt
ATP Tokyo
1 er tour : : Rafael Nadal bat Santiago Giraldo.le Colombien 6/4 6/4 Huitième : Rafael Nadal bat Milos Raonic (CAN, Q)6/4 6/4 Quart de de finale : Rafael Nadal bat le russe Tursunov 6/4 6/1 Demie finale : Rafael Nadal rencontrera Viktor Troicky 7/6 4/6 7/6 Finale : Nadal bat Monfils 6/1 7/5
Lauréat à Tokyo, Rafael Nadal s'avance comme le grand favori du
Masters 1000 de Shanghaï, 8e levée de la saison. Le retour à la
compétition de Roger Federer et la course au Masters peuvent être des
éléments contrariants pour l'Espagnol.
«Chaque tournoi est important. C'est agréable de gagner un autre
titre. J'ai beaucoup gagné cette année mais il faut peser combien c'est
difficile et quelle quantité de travail cela nécessite». Rafael
Nadal, en tout cas, ne se lasse pas de la victoire. Dimanche, l'Espagnol
a remporté à Tokyo son 7e titre de l'année, le 43e de sa carrière,
portant son ratio pour l'année 2010 à 66 victoires pour 8 défaites.
Autant de chiffres qui en font l'incontestable numéro un mondial, comme
l'a récemment reconnu Roger Federer, de passage à Hong Kong. «Il est
le meilleur joueur du monde au moment où je vous parle. Il a remporté
les trois derniers tournois du Grand Chelem. Il mérite entièrement
d'occuper la première place mondiale». Qui plus est, le Majorquin
semble ajouter de nouvelles cordes à son arc à chaque nouveau tournoi. A
Tokyo, il a démontré une qualité de service (aucune balle de break concédée à Gaël Monfils en finale)
qui lui permet de briller tout autant désormais sur dur, comme ce sera
le cas à Shanghaï. L'un des rares tournois qu'il manque à son palmarès.
Le Figaro
Tokyo > Nadal : "Chaque tournoi est très important"
Par Pauline Dahlem,
dimanche 10 octobre 2010 à 13:42
Rafael Nadal, vainqueur du tournoi de Tokyo (bat Gaël Monfils 6/1 7/5 en finale) :
"Chaque tournoi est très important. Ça fait du bien de gagner un nouveau
titre important. J'ai déjà beaucoup gagné cette année mais je dois
savoir apprécier combien c'est difficile et combien il faut travailler
pour arriver à de tels résultats. J'ai beaucoup progressé au service ces
derniers temps et c'est une chose importante sur une surface aussi
rapide que celle de Tokyo. J'ai très bien joué en finale aujourd'hui et
c'est pourquoi j'ai gagné. Mais Gaël est un super joueur. Il m'a battu à
Doha en 2009 et nous avons déjà fait des matches très serrés." Welovetennis
En sauvant 24 balles de break sur 26, Guillermo Garcia-Lopez
a réussi un premier exploit, le second c'est qu'il a sorti Rafael Nadal 2-6,
7-6, 6-3, en demi-finale à Bangkok! Ce qui est encore plus incroyable, c'est que
Guillermo n'a réussi qu'un seul break sur une seule balle de break du match.
1er tour : Exempt Huitième : Rafael Nadal bat Ruben Bemelmans 6/1 6/4 Quart de finale Rafael Nadal bat Mikhail Kukushkin 6/2 6/3 Demie finale : Guillermo Garcia- bat Rafael Nadal Garcia Lopez 2-6, 7-6, 6-3 Finale : Garcia Lopez / Niminem
Nadal devrait apprendre à se ménager
S'il veut continuer à dominer
le tennis mondail, l'Espagnol doit se forcer à écouter son corps, a
affirmé vendredi le Dr Mikel Sanchez, le médecin du n°1 mondial.
Les genoux de l'Espagnol pourraient être
les victimes du style de jeu du n°1 mondial, s'il ne se ménage pas plus,
selon son médecin.
«S'il poursuit à ce rythme, ses genoux vont en pâtir de plus en
plus», a déclaré docteur Mikel Sanchez, docteur de Rafael Nadal, au
quotidien espagnol Marca. «Il doit comprendre qu'en prenant de
l'âge, il ne pourra pas disputer tous les tournois qu'il souhaite. Il
faut qu'il trouve un équilibre», a prévenu le Dr Sanchez, ajoutant qu'il
était déjà «incroyable» que le Majorquin ait obtenu tant de succès avec
des genoux dans un si mauvais état.«Il soumet les tendons de ses genoux à une violente charge, due à
d'intenses séances d'entraînement et au fait qu'il joue toujours à 100
%», a continué le Dr Sanchez. «Si son corps n'a pas la possibilité de
régénérer ce qui est endommagé, des blessures vont survenir», a-t-il
noté.
Combien de temps son corps pourra encaisser?
Le printemps dernier, le Dr Sanchez était parvenu à convaincre Nadal
de déclarer forfait pour le tournoi de Barcelone, afin de lui injecter
du plasma dans les genoux pour soulager ses tendinites. «Il devra
prendre plus souvent ce genre de décisions à l'avenir», a relevé le
médecin.
Jeudi, Pete Sampras avait tenu le même discours au sujet de Nadal.
«S'il est suffisamment intelligent avec son calendrier, il pourrait très
bien battre le record de Roger Federer en Grand Chelem (16 titres pour
le Suisse, 9 pour le Majorquin, NDLR)», a affirmé l'ancien n°1 mondial
américain. «La seule question qui se pose pour Rafael est, physiquement,
combien de temps son corps pourra encaisser la façon dont il joue»,
a-t-il ajouté.
lessentiel.lu avec AFP
Sampras vote Nadal. Pete Sampras estime que Rafael Nadal peut dépasser Roger Federer au
nombre de titres du Grand Chelem remportés (16 pour le Suisse contre 9
pour l'Espagnol actuellement).
Pete Sampras, admiratif devant le palmarès de rafael Nadal.
«S'il fait attention à son programme,
il en est tout à fait capable, compte-tenu du nombre de Majeurs qu'il a
déjà remportés, estime l'ex-numéro 1 mondial américain, détenteur de 14
Grands Chelems. La seule question en suspens concerne son physique,
étant donnée l'intensité qu'il met sur chaque point (...) C'est
un énorme défi parce que cela représente beaucoup de tournois et de
travail (...) Rafa a remporté tous les titres du Grand Chelem (il est le
7e homme à avoir accompli cette performance, ndlr), les Jeux
Olympiques, il mène dans ses face-à-face avec son plus grand rival,
Roger (14 à 7 pour le Majorquin, ndlr). Je
ne pense pas que son but soit de remporter 16, 17 ou 18 titres. Il va
seulement tenter de progresser. Et si ça arrive, c'est super.»
«Rafa est au-dessus du lot»
Et Roger Federer dans tout ça ? «Il se pose en favori de tous les Grands
Chelems qu'il dispute, tempère-t-il. Il s'est procuré deux balles de
match face à Novak Djokovic en demies du dernier US Open. Il aurait très
bien pu se retrouver en finale. Il joue juste et ne décline pas. Mais
les autres progressent aussi (...) Mais Roger peut remporter de nouveaux
titres du Grand Chelem (...) Ces derniers temps, tout le monde veut
désigner le meilleur joueur de tous les temps.
Mais en tennis, comme dans tous les sports, je pense que chaque
génération dispose de SON joueur. Dans les années 60, c'était Rod Laver,
puis Ivan Lendl et John McEnroe dans les années 1980, et, enfin, Andre
Agassi et moi-même dans les années 1990. Il est difficile de répondre à
cette question (...) Mais Rafa est assurément au-dessus du lot. On peut
déjà le classer parmi les 3 ou 4 meilleurs joueurs de tous les temps. Et
ce n'est pas fini : il est à mi-chemin de sa carrière et peut donc
réussir de plus belles choses encore.»
Agassi: "C'est le meilleur!"Par Charlotte Ezdra,
dimanche 19 septembre 2010
Que d'éloges pour l'actuel n°1 mondial. A seulement 24 ans, Rafael
Nadal collectionne les records. Le dernier en date, avoir réussi le
Grand Chelem que seulement six hommes avant lui avaient accompli. Un
sacre qui lui vaut la reconnaissance des plus grands; après Albert
Costa, John McEnroe, et bien d'autres, c'est au tour d'André Agassi de
tirer son chapeau au Majorquin.
"Nadal est le meilleur et je crois que même Roger Federer ne peut pas le nier"
déclarait hier l'Américain lors d'une conférence de presse en vue de
l'exhibition qu'il devait jouer face à son compatriote Pete Sampras.
"Voir deux des meilleurs joueurs de tous les temps être en
compétition à la même époque et les voir remporter les quatre Grand
Chelems a été unique".
Mais l'ex n°1 avoue que le jeu du Majorquin lui correspond plus. "Nadal
est si physique sur chaque point! Il ne se rend jamais, il ne lâche
jamais un jeu. Il joue chaque point avec une telle rapidité, une telle
habilité et une telle force...il joue avec beaucoup d'agressivité."Weloetennis
Real Madrid: Nadal acclamé à Santiago Bernabeu
Récent vainqueur de l'US Open, Rafael Nadal a été
applaudi par le public madrilène pendant plus de trois minutes ce
mercredi soir. Le président du Real Madrid, Florentino Perez, a qualifié
le tennisman de "meilleur joueur de tous les temps". Grand supporter du
Real, le numéro 1 mondial est venu assister à la rencontre du groupe F
opposant les Merengue et l'Ajax Amsterdam.
Newsweb.
13/09/2010 - 14:57 -ATP Tour Top 10: Djokovic le dauphin
Reuters
Novak Djokovic est redevenu N.2 mondial selon le classement
ATP, publié lundi. Avec 7145 points, il double Roger Federer pour la 3e fois en
7 mois et se place à près de 5000 points de Rafael Nadal, qui est assuré de
rester N.1 mondial cette saison. Juan Martin Del Potro quitte le Top
10.
1. Rafael NADAL (ESP) 12 025 points : Avec près de 5000
points d'avance sur le 2e, Rafael Nadal s'est assuré de rester N.1 jusqu'à la
fin de la saison pour la 2e fois de sa carrière, après une première en 2008. Un
soulagement pour l'Espagnol, désormais détenteur de 9 titres majeurs à 24 ans,
dont 3 cette année, le dernier à l'US Open. La fin de saison qui s'annonce
(Masters Cup) et le début de la prochaine (Open d'Australie) pourraient achever
la grande moisson que Roger Federer, sa "référence", n'a pas accomplie : le
Grand Chelem sur deux années.
2. Novak DJOKOVIC (SER) 7 145 points : Finis les problèmes
respiratoires et les maux d'estomac pendant Wimbledon. Novak Djokovic a retrouvé
le sourire au fur et à mesure de la saison estivale. Son point d'orgue restera
l'US Open où il a joué une nouvelle finale de Grand Chelem un an et demi après
la précédente (Open d'Australie 2008). N.2 mondial pour la 3e fois de l'année,
le Serbe devra tenir bon pour la conserver. Avec une victoire de prestige face à
Federer en demi-finale, il sait qu'il a toujours le potentiel pour laisser le
Suisse derrière lui pour mieux regarder plus haut. Même si la place de N.1
mondial est encore inatteignable cette année.
3. Roger FEDERER (SUI) 6 735 points : Redevenu N.2 mondial
cet été, le Suisse est redescendu d'un cran après l'US Open. Le prix à payer
malgré une victoire à Cincinnati et une demi-finale à New York. A l'image de sa
fin de série stoppée en quart à Wimbledon, le finaliste des six dernières années
à Flushing Meadows a cédé sa place à son bourreau en demi-finale, Noval
Djokovic. Si certains parlent encore de fin de règne pour de bon, Federer
relativise en disant que ses résultats ne sont pas si mauvais. Mais
incontestablement moins bons qu'avant. La place de N.1 qu'il voulait récupérer
cette année, pour passer la barre des 286 semaines record, s'éloigne
irrémédiablement pour le Suisse.
4. Andy
MURRAY (GBR) 5 035 points : La déception de l'US Open. L'Ecossais a
été sorti dès le 3e tour par Stanislas Wawrinka. Un résultat en porte-à-faux
avec son niveau de jeu de l'été entre Los Angeles et Cincinnati, où il a
remporté un titre (à Toronto), et joué une finale (Los Angeles). C'est son plus
mauvais résultat de l'année en Grand Chelem. Il fallait même remonter à
Roland-Garros en mai 2008 pour trouver pareille performance. Il reste 4e mondial
en raison d'un parcours américain 2009 stoppé au stade des huitièmes de finale
face à Marin Cilic. Mais aussi à Robin Söderling, stoppé encore en quarts de
finale à New York.
5. Robin SÖDERLING (SUE) 4 910 points : Le Suédois est bel
et bien à sa place. A la 5e place mondiale, Söderling a fait honneur à son rang
en atteignant pour la 2e fois de suite les quarts de finale de l'US Open, stoppé
par Roger Federer et un vent qu'il n'a pas réussi à maîtriser. Mis à part en
Australie, qui reste le tournoi du Grand Chelem où il réussit le moins bien (1er
tour cette année, un 2e l'an passé), il a été stoppé par Roger Federer (à New
York) et Rafael Nadal (à Londres et Paris). Lui-même le dit : avec un peu plus
d'expérience, il sera sûrement présent dans le dernier carré des tournois
majeurs des années à venir.
6. Nikolay DAVYDENKO (RUS) 4 150 points : Depuis son retour
sur le circuit, le Russe a du mal à retrouver son niveau de jeu de la fin 2009.
Opéré au poignet gauche au mois de mars, Davydenko n'a pas fait mieux cet été
que quarts de finale à Umag (où il était tenant du titre) et à Cincinnati face à
Roger Federer. Des résultats pas très glorieux pour le 6e mondial, battu par
Gasquet au 2e tour de l'US Open. Le Russe jouera gros en Asie : il défendra deux
titres à Kuala Lumpur et surtout au Masters 1000 de Shanghai. Soit 1250 points,
en attendant de remettre en jeu son titre en Masters Cup à Londres fin
novembre...
7. Tomas BERDYCH (TCH) 3 780 points : Le Tchèque a raté sa
saison estivale sur dur. Il a certes joué deux quarts de finale à Washington et
à Toronto, mais Berdych a chuté face à Baghdatis au 3e tour de Cincinnati et est
tombé sur un os au 1er tour de l'US Open, Michael Llodra. Il reprend la place de 7e
mondial grâce à la dégringolade de Del Potro au classement. Mais s'est
déjà assuré une présence dans le Top 10 pour la fin 2010 après sa demi-finale à
Roland-Garros et une première finale majeure jouée à Wimbledon cette année.
8. Fernando
VERDASCO (ESP) 3 475 points : L'Espagnol a réussi un joli parcours
à l'US Open. Pourtant rien ne le prédisait après son parcours plutôt chaotique
cet été. Mais avec une victoire sur David Nalbandian au 3e tour et une autre
épique face à David Ferrer en huitièmes de finale, Verdasco a joué un 2e quart
de finale de suite à l'US Open, perdu face à Nadal et préservé ainsi sa place
dans le Top 8 mondial.
9. Mikhail YOUZHNY (RUS) 3 295 points : C'est le nouveau du
Top 10 cette année. Pourtant, le Russe a déjà été N.8 mondial début 2008, avant
une descente jusqu'au 72e rang en juillet 2009. Fort d'un quart de finale à
Roland-Garros, Mikhail rentre dans ce classement après une nouvelle performance
en Grand Chelem avec une demi-finale jouée à l'US Open, perdue face à Nadal. Le
plus dur pour lui sera maintenant d'y rester pour de bon : il devra défendre des
points gagnés l'an passé à Tokyo (finale) et à Moscou (titre) d'ici la fin de
saison.
10. David FERRER (ESP) 3 200 points : Dans le Top 5 mondial
il y a deux ans, David Ferrer fait son retour dans le Top 10 à l'issue de l'US
Open où il s'est fait stopper par son compatriote Fernando Verdasco en huitièmes
de finale. Une défaite qui lui coûte sa place dans le Top 8. La tournée
asiatique pourrait lui permettre de prendre des points précieux pour une
éventuelle qualification en Masters Cup, qu'il avait brillamment joué en 2007 en
atteignant la finale.
2010 > Coupe Davis > Nouveau classement des nations
1. Espagne
avec 37331.26 points 2. République Tchèque avec 21570.63 3. Argentine avec 18847.5
4. Russie avec 15000 5. Etats-Unis avec 14197.5 6. Serbie avec 9889.06 7. France avec 9175 8. Israël
avec 6667.81 9. Croatie avec 61175. 10. Allemagne avec
4538.13 11. Suède avec 4228.13 12. Chili avec 4212.5
Roger Federer affrontera Rafael Nadal en exhibition le 21 décembre au Hallenstadion à Zurich
28.08.2010 10:15
Un grand événement "tennistique" aura lieu le 21 décembre au
Hallenstadion de Zurich. Sous le titre "The Match for Africa", Roger
Federer et Rafael Nadal s'affronteront dans un match exhibition. Les
bénéfices iront à la Fondation du Bâlois. Les billets pourront être
acquis dès le 1er septembre.
19/10 /2010 Traduction de l'article de Mallorcadiario.
Gracias à Camille
La façade de la mairie de Manacor est ornée d'une grande affiche de 20m2, de Rafael Nadal et des photos de ses 4 GC.
La municipalité et les citoyens de Manacor, offrent ainsi un gage de
reconnaissance et de gratitude et remercient Rafael Nadal de mettre une
fois de plus le nom de la ville de Manacor au premier plan mondial.
La ville de Manacor va nommer Rafael Nadal, "Fils préféré", célébrant le citoyen le plus internationnal.
Il est considéré comme le meilleur ambassadeur de Manacor et des Baléares dans le monde.
Tennis. Voilà, c’est fait. Lundi soir, à New York,
Rafael Nadal est devenu le septième joueur de l’histoire à remporter les
quatre tournois du grand chelem (chez les filles, elles sont dix). On
le savait, l’Espagnol est un joueur immense qui a su montrer qu’il
n’était pas qu’un âpre combattant de la terre battue. Il a gagné les
Internationaux d’Australie une fois et a dompté le gazon de Wimbledon
deux fois. Le dernier à gagner les quatre grands chelems, c’était Roger
Federer, en 2009 à Roland Garros, et avant lui Andre Agassi (le mari de
Steffi Graf qui a aussi dominé les « majeurs » et pas qu’une fois).
Rafael Nadal est un joueur magnifique. Ici, capable de changer pour
briller partout – il a retravaillé son service pour être plus percutant
sur une surface rapide; là, le type vraiment agréable, tellement modeste
dans ses victoires et fair play. Un homme qui s’amuse à jouer, comme
brûlé par une passion et qui sait tellement bien la partager.
Le rapport avec le mythe de Sisyphe? C’est que, voilà, Rafael a
gagné, il est entré dans un cercle très fermé. Et maintenant, des
sommets encore à grimper. Les Masters, la finale du circuit, à la fin de
la saison. Tournoi prestigieux qui rassemble les huit meilleurs joueurs
de monde de l’année et qu’il n’a pas encore remporté. Et, pourquoi pas,
les 16 victoires en grand chelem de Roger Federer? Nadal en est à 9.
Roger joue toujours, mais un peu en deça, qui a laissé sa place de
deuxième joueur mondial à Novak Djokovic, à New York. Rafael Nadal a 24
ans, cinq de moins que Roger Federer. Les records sont faits pour être
améliorés.
Rafael Nadal, vainqueur lundi de son
troisième tournoi du Grand Chelem cette saison, l'US Open, après
Roland-Garros et Wimbledon, va boucler l'année 2010 avec la place de n°1
mondial, a confirmé l'ATP lundi. Il deviendra ainsi, à 24 ans, le
neuvième joueur de l'ère Open à terminer au moins deux fois une année
avec le fauteuil de n°1, ce qu'il avait déjà réussi en 2008. Il a
décroché la première place pour la première fois le 18 août 2008. Il
avait fini cette année-là à ce rang, avant que Roger Federer ne retrouve
son trône le 6 juillet 2009, après son sixième triomphe à Wimbledon.
Notons qu'après son succès en juin dernier à Roland-Garros, l'Espagnol
est redevenu n°1 mondial.
Nadal dans l'histoirel l'a fait! En venant à bout du
Serbe Novak Djokovic en finale de l'US Open (6-4, 5-7, 6-4, 6-2), dans
la nuit de lundi à mardi, Rafael Nadal a remporté le seul titre du Grand
chelem qui lui manquait, devenant du même coup le septième joueur de
l'histoire à avoir gagné les quatre tournois majeurs du circuit.
Rafael Nadal a remporté l'US Open. (Reuters)
Le lundi, Nadal sourit! En
décrochant lundi soir, sur le coup de 4 heures du matin en France, 22
heures à New York, le 42e titre de sa carrière sur le circuit ATP,
Rafael Nadal a fait un pas de plus dans l'histoire de son sport,
devenant, à seulement 24 ans, le septième joueur à avoir remporté les
quatre tournois du Grand chelem, quinze mois après le sixième, Roger
Federer. "C'est plus que ce dont j'avais rêvé. C'est extraordinaire
d'être ici, dans cette finale, simplement d'y arriver. Alors avoir ce
trophée, ici, dans quelques secondes, dans mes mains, cela va être
incroyable", a déclaré l'heureux vainqueur sitôt le match plié en
3h43, avant d'aller étreindre puis croquer à pleines dents la Coupe
récompensant le lauréat de cet US Open.
Pour sa troisième finale de Grand
chelem, sa deuxième à New York, après celle perdue en 2007 face à Roger
Federer, Novak Djokovic, qui restait sur trois victoires de rang face à
son rival espagnol, n'est toujours pas parvenu à le dominer dans un
tournoi du Grand chelem, s'inclinant logiquement au terme d'une partie
qui aura été interrompue pendant deux heures par la pluie alors que le
score était de 6-4, 4-4 en faveur de l'Espagnol. Jusqu'alors, le duel
avait été intense, Nadal, qui n'avait jusque-là pas concédé le moindre
set, l'attaquant tambour battant en s'emparant d'entrée du service de
son adversaire, cloué au filet par un passing de revers de (2-0).
Mais «Djoko» recolle au score en
exploitant sa première balle de break, la troisième fois seulement
depuis le début du tournoi que Nadal perd son service! Dans le jeu
suivant, long de huit minutes, le n°1 mondial refait le break à sa
sixième occasion, Djokovic en brise sa raquette de rage (3-2), conscient
d'avoir déjà laissé passer sa chance. Quelques jeux plus tard, Nadal
boucle en effet cette manche initiale en 50 minutes, la tâche du Serbe
est alors immense puisque le n°1 mondial n'a perdu qu'un seul match en
Grand Chelem après avoir empoché la première manche, pour 106 victoires !
Pas de quoi décourager cependant le Serbe puisqu'il prend d'entrée le
service blanc de son rival et se détache (4-1), alignant même 11 points
d'affilée grâce à la précision de son coup droit. Mais Nadal n'est pas à
homme à baisser les bras et refait son break de retard à grands coups
de lasso en coup droit (4-4). C'est alors que la pluie interrompt les
débats et renvoie les deux hommes aux vestiaires.
Djokovic: "Il a le potentiel pour devenir le meilleur joueur de l'histoire" Deux heures plus tard, le Serbe, qui
a repris ses esprits, se saisit de nouveau du service de Nadal à qui,
c'est une première depuis le début du tournoi, il prend une manche,
relançant, croit-il alors, le suspense. Mais la perte de son premier set
pique sans doute le Majorquin qui, dès lors, se remet à servir le
plomb, n'offrant plus qu'une balle de break à son adversaire lors des
deux derniers sets. 71% de premières balles sur le troisième, bouclé en
57 minutes avec seulement un point concédé sur ses premières balles, 70%
dans le quatrième qui voit Djokovic lâcher prise à deux reprises sur
son engagement, la clé du succès de Nadal est sans doute dans cette
capacité à tenir un très haut niveau de premières balles, ce qu'il
confiera d'ailleurs à l'issue du match: "Je pense que la surface dure
est la plus difficile pour m'exprimer, et le service a probablement
fait la grosse différence cette année. La chose la plus importante était
de parvenir à servir aussi bien que je l'avais fait depuis le début du
tournoi. Je savais que si je parvenais à gagner des points tout faits
comme ça, ça changerait tout. Ça me permet d'être plus agressif dans le
jeu et de jouer plus sereinement sur le service adverse."
La différence entre les deux hommes
s'est faite en partie là, la qualité de service de Nadal obligeant
Djokovic à prendre plus de risques, d'où un nombre de fautes directes
bien plus important (47 contre 31). Et c'est d'ailleurs sur sa 47e faute
directe, un coup droit dans le couloir, après de 3h43 d'une finale très
relevée, que le Serbe a permis au n°1 mondial de devenir le troisième
Espagnol à s'imposer à New York après Manuel Santana (1965) et Manuel
Orantes (1975). Sur le coup de l'émotion, non feinte, Nadal s'est
écroulé sur le dos, savourant un long moment son neuvième titre du Grand
Chelem, son troisième consécutif la même année, une performance que n'a
jamais pu réaliser Roger Federer, le dernier joueur l'ayant réussie
étant Rod Laver, lors de son Grand chelem en 1969.
Nadal côtoie désormais le mythique
Australien, mais également Fred Perry, Don Budge, Roy Emerson, Andre
Agassi et Roger Federer dans le Panthéon des joueurs ayant remporté les
quatre tournois du Grand chelem, il est, à 24 ans, le plus jeune de
l'ère Open (depuis 1968) à signer pareille performance, ce qui, après le
match, faisait dire à un Djokovic, venu enjamber le filet pour le
congratuler: "Il est aujourd'hui le meilleur joueur du monde et il
mérite absolument ce titre. Il a le potentiel pour devenir maintenant le
meilleur joueur de l'histoire." Ce à quoi Nadal a répondu: "Mon but reste toujours le même, c'est de continuer à progresser et me sentir chaque année un joueur meilleur." Pas de doute, Nadal n'a pas fini de marquer de son empreinte de géant l'histoire du tennis.
Vidéo : US OPEN : Interview pour la télé Americaine après sa victoire
Video : Rafael Nadal rend hommage aux victimes du 11 septembre après son match contre M.Youzny
Nadal : je veux tes cheveux !
De passage chez le coiffeur officiel de l'US Open,
Rafael Nadal a vu des gens se battre pour ramasser quelques unes de ses
mèches, considérées comme sacrées par ses groupies.
Nadal c'est Samson, le numéro 1 mondial tirant de sa légendaire chevelure son extraordinaire invincibilité.Alors se procurer ne serait-ce qu'une mèche de ses cheveux, revient à posséder un porte-bonheur, que dis-je, une relique.Actuellement à New York pour gagner l'US Open 2010, Rafael Nadal a quand même pris le temps entre deux matchs de passer chez le coupe-tiffes histoire de se rafraichir derrière les oreilles...
Allant chez Julien Farel (le coiffeur frenchy devenu la référence des
ciseaux dans la Grosse Pomme), le tennisman n'aurait jamais pu se
douter que certains fétichistes capillaires étaient prêts à faire le
pied de grue pour ramasser ses cheveux coupés.
Moralité : les pattes de Nadal valent bien une patte de lapin !
Rafael au TOURNOI DU GRAND CHELEM US OPEN à New York( Etats- Unis) Au meilleur des 5 sets
31/ 08/2010 Nadal se fait voler une montre à un demi million
Le premier tennisman mondial se serait fait voler sa montre
Richard Mille pendant le tournoi de Toronto. Réalisé en édition limitée,
le bijou coûte 525'000 dollars.
Rafael Nadal se serait fait voler sa Richard Mille à Toronto. - Photo: AFP
«Le journaliste spécialisé en horlogerie Miguel Seabra nous
apporte la confirmation que la montre de Rafael Nadal a été volée
pendant le Master 1000 de Toronto, disputé du 9 au 15 août», révèle le
site spécialisé en horlogerie Thewatchlounge.com et relayé par le site
du quotidien italien «Corriere della Sera».
Rafael Nadal, premier joueur mondial, a conclu au mois de mai dernier
un contrat avec la marque Richard Mille. Cette dernière a créé
spécialement pour l’Espagnol le modèle «RM 027 Tourbillon». Ce bijou de
technologie aérospatiale a été fabriqué à cinquante exemplaires. Son
prix est de 525'000 dollars (535'000 francs).
Mais le site
spécialisé dans l’horlogerie précise que, si le joueur était apparu sans
son chronomètre lors du tournoi de Cincinnati, il l'avait à son poignet
à New York lors de la présentation de l'US Open.
Thewatchlounge.com
émet alors deux hypothèses. Soit la montre a été retrouvée, soit le
fabriquant suisse lui en a offert une nouvelle.
Rafael Nadal 10745 points 2 Roger Federer 7215 (Suisse) 3 Novak. Djokovic 6665
(Serbe) 4 Andy Murray 5125 ( Britanique) 5 Robin Soderling (Suede) 4910 6 Nikolay Davydenko (Russe) 4285 7 Thomas Berdych (TCK) 3860 8 Verdasco (Espagne) 3430 9 Andy Roddick r( Etats Unis )3235
Cincinnati 2010
1 er tour : : exempt 2 eme tour : Rafael Nadal bat Taylor Dent 6/2 7/5 8 eme : Rafael Nadal bat Benneteau 5/7 78/6 6/2 Quart Rafael Nadal battu par Baghdatis 4/6 6/4 4/6
0 Marcos Baghdatis a dominé Rafael Nadal vendredi à CincinnatiCrédits photo : Reuters
Rafael Nadal a chuté contre Marcos Baghdatis (6/4 4/6 6/4) en
quarts de finale du tournoi de Cincinnati. En demies, le Chypriote
défiera Roger Federer qui a enfin joué un match complet.
Avant son quart de finale à Cincinnati, Rafael Nadal avait tenu à
adresser un message de soutien aux victimes des inondations au Pakistan
sur Facebook. Un moyen de relativiser les aléas de la vie d'un tennisman
professionnel. Sa défaite contre Marcos Baghdatis quelques heures plus
tard sera d'autant plus facile à oublier. Face au Chypriote, le n°1
mondial a tout donné, comme d'habitude, mais il est tombé sur un
adversaire très coriace. Le finaliste de l'Open d'Australie 2006, qui
avait perdu ses 6 précédents matches contre l'Espagnol, s'est appuyé sur
un service solide (18 aces) et une belle alternance jeu rapide-jeu lent
qui a déstabilisé le n°1 mondial. Ce dernier a souvent déjoué avec
notamment 30 fautes directes lors des deux premiers sets. Mais son
talent lui a tout de même permis d'égaliser à une manche partout (6/4
4/6). Une double faute dans le 9e jeu du 3 set a pourtant permis à
Baghdatis de servir pour le match. Un coup droit dans le filet de
l'Espagnol (35e faute directe) l'envoyait en demies où il retrouvera une
vieille connaissance en la personne de Roger Federer. le Figaro
CONFERENCE DE PRESSE APRES SA DEFAITE
Classement ATP le 16 aout 2010
1 NADAL Rafael ESP 10925 -
2 FEDERER Roger SUI 7215 +1
3 DJOKOVIC Novak SER 7085 -1
4 MURRAY Andy GBR 5305 -
5 SODERLING Robin SUE 4830 -
6 DAVYDENKO Nikolay RUS 4195 -
7 BERDYCH Tomas RTC 3950 -
8 VERDASCO Fernando ESP 3430 +1
9 DEL POTRO Juan Martin ARG 3170 -1
10 TSONGA Jo-Wilfried FRA 3095 -
11 FERRER David ESP 3065 +1
12 CILIC Marin CRO 2890 +1
13 RODDICK Andy USA 2875 -2
14 YOUZHNY Mikhail RUS 2680 -
15 MELZER Jurgen AUT 2470 -
16 ALMAGRO Nicolas ESP 2185 -
17 LJUBICIC Ivan CRO 2180 -
18 MONFILS Gael FRA 2070 -
19 ISNER John USA 1805 -
20 BAGHDATIS Marcos CHY 1780 -
21 QUERREY Sam USA 1750 -
22 MONTANES Albert ESP 1600 +1
23 FERRERO Juan Carlos ESP 1570 -1
24 LOPEZ Feliciano ESP 1515 +1
25 BELLUCCI Thomaz BRE 1480 +1
26 WAWRINKA Stanislas SUI 1475 -2
27 GULBIS Ernests LET 1445 +1
28 STEPANEK Radek RTC 1400 +1
29 GONZALEZ Fernando CHL 1350 -2
30 HEWITT Lleyton AUS 1350 -
31 MONACO Juan ARG 1315 -
32 BENNETEAU Julien FRA 1239 +1
33 KOHLSCHREIBER Philipp ALL 1235 +4
34 SIMON Gilles FRA 1225 -2
35 LLODRA Michaël FRA 1215 -
36 FISH Mardy USA 1151 -2
37 NALBANDIAN David ARG 1145 +8
38 GOLUBEV Andrey KAZ 1078 -2
39 ROBREDO Tommy ESP 1075 -1
40 LU Yen-Hsun TAI 1070 +4
41 GASQUET Richard FRA 1045 -1
42 TIPSAREVIC Janko SER 1020 -3
43 DOLGOPOLOV Alexandr UKR 1003 +6
44 GARCIA-LOPEZ Guillermo ESP 990 -1
45 MAYER Florian ALL 972 -3
46 STAKHOVSKY Sergiy UKR 957 +2
47 TROICKI Viktor SER 945 +4
48 PETZSCHNER Philipp ALL 945 -7
49 MALISSE Xavier BEL 933 +3
Après un match très solide contre Rafael Nadal, Andy Murray s'est qualifié pour qualifié pour sa deuxième finale d'affilée au Canada.(REUT)
Ce n'est pas une victoire à la Pyrrhus mais un succès à la
Nadal. Avec sa couverture de terrain hors du commun et son sens de la
géométrie du court, Andy Murray a battu (6-3, 6-4 en 1h43') l'Espagnol à
son propre jeu. Le tenant du titre a joué juste. Il a agressé le
Majorquin sur ses secondes balles de service et provoqué les fautes en
variant parfaitement les effets et les trajectoires (23 points gagnants
et 23 fautes directes).
Une victoire à la Nadal, c'est un succès
au physique. Avec ses qualités athlétiques, sa capacité d'anticipation
et de prises de balle précoces, le Britannique a privé de solutions et
de temps son adversaire. Fait rarissime : Rafael Nadal a souvent surjoué
! Peu de joueurs peuvent se targuer de voir le numéro 1 mondial
commettre autant d'erreurs (23 fautes directes pour 11 points gagnants).
Plus puissant au service, Andy Murray a pu souffler avec des points
gratuits à l'image de ses trois aces pour conclure le premier set (9
aces au total).
Murray, une victoire au physique et au mental
Une victoire à la Nadal, c'est aussi un succès au mental.
Entre deux champions de cette dimension, c'est surtout une somme de
petits détails. Le premier signe du destin se situe à 3-3 (30-40). Le
deuxième service d'Andy Murray flirte avec la ligne, l'arbitre ne dit
rien et Rafael Nadal joue le point qui s'achève par une faute en coup
droit. Le sourcil relevé et la moue toujours expressive, l'Espagnol
regarde la marque. Mais c'est trop tard, la balle est faute, le point
est joué et perdu.
Le deuxième signe clignote à 6-3, 3-1
(40-40). Quand l'attaque du Britannique sort, le Majorquin souffle.
Quand le 4e mondial cède son break à 3-2, Rafael Nadal saute comme un
cabri. Quand l'Espagnol mène 4-3 et s'offre deux balles de break
(15-40), Andy Murray grimace sans plus. Un joueur moyen pourrait se
morfondre et se ressasser l'occasion manquée. Le Britannique enchaîne
trois jeux d'affilée et prend l'engagement de son adversaire en alignant
les fusées en retours. Puis il conclut par un service gagnant. Il peut
serrer le point. Il assure sa 4e place mondiale au classement et
surtout, il peut égaler Andre Agassi, dernier joueur à avoir réalisé le
doublé au Canada. Derrière ses lunettes de soleil, maman Judy jubile.
"j'ai fait un très mauvais match dit Rafael " Marca
VIDEO : RAFAEL NADAL.
Rencontre entre La Fondation Rafa Nadal
et les sportifs de Special Olympics Espana Vidéo postée par canalspecial
Rafael Nadal a cree en 2008 un Fondation pour l aide sociale et la
promotion du sport en tant qu outil d integration et de reinsertion de
ceux qui en ont le plus besoin.The Rafa Nadal Foundation.
TORONTO) Difficile d'imaginer qu'il
y a tout juste un an, c'est un Rafael Nadal en pleine crise qui s'était
présenté à Montréal pour la Coupe Rogers.
L'Espagnol
reprenait la compétition après une pause de plus de deux mois causée
par des tendinites aux genoux. Il avait perdu son dernier match, au
quatrième tour à Roland-Garros devant le Suédois Robin Soderling, et
avait dû renoncer à défendre son titre à Wimbledon.
Pour compliquer les choses, les parents de Nadal étaient en plein
divorce, un véritable drame au sein d'une famille très soudée. Rafael,
doit-on le rappeler, a été élevé à Majorque et s'est entraîné pendant
toute sa carrière avec son oncle Toni. Un autre de ses oncles, Miguel
Angel, a joué pour le FC Barcelone et la sélection nationale de football
en Coupe du monde.
Catholique affiché, très attaché à son île et à ses valeurs
traditionnelles, il tirait de son clan un ensemble de certitudes qui
l'avait mené jusqu'au sommet du tennis masculin.
Plongé dans le doute pendant un été d'enfer, Nadal en est ressorti plus
fort encore. Certes, les premiers mois ont été difficiles et il a fallu
attendre mai 2010 - et le retour sur la terre battue - pour voir Rafa
remporter un autre tournoi.
Nadal n'a d'ailleurs laissé aucune chance à ses rivaux lors de cet Open
de Monte-Carlo qu'il a remporté pour la sixième fois d'affilée. En ne
cédant que 14 parties en cinq matchs, en écrasant coup sur coup ses
compatriotes Juan Carlos Ferrero, David Ferrer et Fernando Verdasco,
l'Espagnol a confirmé de façon éclatante son retour.
Depuis, il accumule les succès sans fléchir. Il a notamment repris sa
couronne à Roland Garros - un tournoi où il n'a subi qu'une seule
défaite dans toute sa carrière -, prenant une revanche éclatante en
finale contre Soderling. Nadal a aussi remporté un deuxième titre à
Wimbledon, profitant un peu de la déroute de Roger Federer en quart de
finale.
Revenu au sommet de la hiérarchie mondiale, encore plus solidement
qu'avant ses blessures, Nadal peut maintenant concentrer ses efforts sur
le dernier titre majeur qui manque à son palmarès: l'Omnium des
États-Unis.
En double avec Djokovic
Invité vedette du tirage au sort de la Coupe Rogers, hier au sommet de
la Tour du CN, Nadal a surtout fait le point sur sa préparation. Après
Wimbledon, il a pris une pause de trois semaines au cours de laquelle il
a subi des traitements à ses genoux toujours fragiles.
«Juste une question de prévention, a rassuré Rafa hier. Je suis en
pleine forme et mon corps ne me dérange plus. Je ne pense qu'au tennis.
«J'ai repris l'entraînement il y a une dizaine de jours à Majorque avec
Marc Lopez (ami, compatriote et partenaire de double). J'ai bien
travaillé, mais je suis sans doute encore un peu à court de préparation.
Cette semaine, je vais faire de mon mieux, comme toujours, et on verra
bien où cela va me mener.»
Justement pour retrouver le plus rapidement possible sa forme de match,
Nadal a accepté la proposition de son dauphin au classement mondial, le
Serbe Novak Djokovic, de disputer ensemble le double à la Coupe Rogers.
Ce sera la première depuis 1976 (Jimmy Connors et Arthur Ashe) que les
deux premiers du classement ATP sont réunis pour un tournoi double.
«Jouer avec Novak sera sûrement amusant. Il est l'un des joueurs les
plus talentueux du moment et ce sera excitant de partager le court avec
lui. Après la Coupe Rogers, je jouerai aussi à Cincinnati avant le US
Open», a poursuivi Nadal. L'Espagnol, qui avait remporté son premier
titre sur ciment en 2005 à Montréal, estime qu'il est maintenant mieux
armé pour briller sur cette surface.
«Je suis un joueur bien plus complet qu'en 2005 et je sais que je peux
remporter la victoire sur toutes les surfaces si je joue à la hauteur de
mes moyens. Par contre, je n'ai sûrement pas la même assurance sur
ciment que sur la terre battue.
«C'est certain que j'aimerais remporter la victoire à New York. C'est
le seul tournoi majeur que je n'ai pas gagné et ce serait bien de
compléter le Grand Chelem. Mais je devrai être au sommet de ma forme
pour y arriver»
À seulement 24 ans, Nadal a déjà remporté huit titres majeurs - cinq
fois à Roland Garros, deux à Wimbledon et une à Melbourne -, à mi-chemin
du record de 16 de Federer. Pour l'instant, il n'aime guère évoquer la
possibilité qu'il puisse battre un jour la marque du Suisse auquel il
voue une grande admiration. En conférence de presse, il élude les
questions à ce sujet.
Mais qui sait quels nouveaux sommets il pourra atteindre au cours des prochaines années?
.cyberpresse
Rafael Nadal reçu comme un prince à Toronto
Rafael Nadal-Photo : Panoramic
Rafael Nadal est arrivé à Toronto pour y disputer un
tournoi. Les organisateurs ont tout prévu pour que le n°1 mondial soit à
l'aise...
Les organisateurs du tournoi de Toronto ont sorti le grand
jeu pour Rafael Nadal. Le n°1 mondial a été logé dans un des hôtels les plus
luxueux de Toronto. Il a également été choisi pour effectuer le tirage au sort du tableau
du tournoi et a multiplié les visites dans les lieux touristiques de la
ville. Mais le meilleur est venu samedi.
Rafael Nadal devait se rendre samedi matin à l'entrainement
après une apparition en public pour l'un de ses sponsors. La circulation était
dense dans le centre ville de Toronto à ce moment de la journée, les
organisateurs du tournoi ont alors tout simplement mis un hélicoptère à
disposition du n°1 mondial pour qu'il puisse rallier le centre d'entrainement.
En plus de survoler le tennis mondial, Nadal a survolé le centre ville de
Toronto.
Tennis - ATP Nadal plus fort que les footeux
Le sourire du numéro 1 mondial ne laisse pas
ses compatriotes insensibles. Rafael Nadal est l'Espagnol préféré des
lecteurs d'El Mundo.(REUT)
Les footballeurs espagnols ont peut-être ramené une
Coupe du Monde mais ils ne sont pas encore les personnalités préférées
de leurs compatriotes. Mercredi, on apprend dans les colonnes de L'Équipe que le journal Espagnol El Mundo
a interrogé ses lecteurs pour connaître leur espagnol préféré et que le
titre revient largement à Rafael Nadal, choisit par 69,9% des personnes
interrogées.
Derrière le tennisman, Iker Casillas, le gardien de
but et capitaine des champions du monde, prend la deuxième place. Le
basketteur des Lakers et récent champion NBA Pau Gasol est troisième.
Andres Iniesta, le buteur de la finale de la Coupe du Monde, et Vicente
Del Bosque, le selectionneur, suivent à la quatrième et à la cinquième
place. Une belle reconnaissance pour Rafael Nadal qui s'entraîne
actuellement chez lui à Manacor avant de partir jeudi pour Toronto ou
l'attend lundi le tournoi Masters 1000.
Le double vainqueur de Roland-Garros et de Wimbledon est aussi un grand
supporter du Real Madrid
MADRID Le numéro un mondial de tennis Rafael Nadal est devenu
actionnaire du Real Majorque, club
de Liga espagnol de football qui traverse une mauvaise passe financière.
"C'est
un honneur d'être en mesure d'aider le Real Majorque, j'aiderai de
toutes les façons possibles", déclare le récent vainqueur de Wimbledon
sur le site internet du club (www.rcdmallorca.com).
Nadal, qui
est un supporter du Real Madrid, est né et vit à Manacor sur l'île de
Majorque, aux Baléares. Le
Real Majorque doit faire face à des dettes qui atteindraient 85 millions
d'euros. Le club a terminé cinquième au classement de la Liga en mai.
Rafael Nadal s'est imposé pour la 2e fois à
WimbledonCrédits photo : Panoramic
Vainqueur de son 8e tournoi du Grand Chelem, et de son 2e triplé
Roland Garros-Wimbledon, Rafael Nadal savoure son succès, et aspire à
vivre une deuxième partie de saison tout aussi
A Wimbledon
Rafa, lorsque vous avez débuté
votre carrière, auriez-vous imaginé gagner un jour 8 Grands Chelems ? Et
aujourd'hui, combien imaginez-vous pouvoir encore en gagner ? Rafael
Nadal : Ma carrière est bien meilleure que je n'aurais jamais
pu le rêver dans mes rêves les plus fous. Jamais je n'aurais imaginé
remporter 8 titres en Grands Chelems, 18 Masters 1000, 3 Coupe Davis, 1
titre olympique… Tout ce qui m'est arrivé est vraiment impressionnant,
et incroyable. Je remercie la vie d'avoir autant de chance.
Pensez-vous
pouvoir en gagner encore huit autres ? Rafael Nadal
: Huit de plus, c'est difficile ! Très difficile (rires)… Je n'ai aucun
plan. La seule chose que j'aie prévue, c'est de continuer à faire comme
j'ai toujours fait. Essayer d'y arriver en travaillant comme j'ai
toujours travaillé. C'est la seule façon d'avoir une chance d'y arriver…
Il est important de se donner des chances d'y parvenir. Et de saisir
ces chances quand elles se présentent.
Vous
attendiez-vous à un match différent, ou plus difficile face à Berdych ? Rafael
Nadal : Je ne peux pas dire ça car je n'attends absolument
rien avant le match. J'espère jouer de mon mieux à chaque point et me
battre jusqu'au bout, sur chaque balle. Je ne me dis pas que je vais
avoir un match difficile, que je vais perdre, que je vais gagner ou quoi
que ce soit. Je ne veux pas penser à tout ça. Je me dis simplement que
je veux aller sur le court et me battre sur chaque point. Et pendant le
match, je ne pense à rien d'autre qu'au point à venir.
Vous
avez avoué avoir été un peu plus nerveux que d'ordinaire. Vous aviez
disputé vos trois premières finales face à Federer. Etait-ce différent
de se retrouver dans la peau du favori ? Rafael
Nadal : Je ne sais. Si tu n'es pas nerveux en finale de
Wimbledon, tu n'es pas humain… (sourire)
Quel a été le
moment le plus dur de ce tournoi ? Rafael Nadal :
Difficile à dire… Mais je dirais que ce qui m'a le plus préoccupé, ce
sont mes problèmes de genoux. Mon genou droit. Au 3e ou 4e set contre
Petzschner, j'étais un peu inquiet, c'était difficile. Contre Hasse,
j'ai eu un match compliqué. Contre Petzschner aussi. Contre Soderling,
j'ai mal démarré, j'ai eu du mal à remonter…
Remporter
consécutivement Roland Garros et Wimbledon est la chose la plus
difficile qui soit. Vous l'avez déjà fait deux fois. Est-ce une fierté ? Rafael
Nadal : Ce n'était pas arrivé depuis Borg. Et là, je l'ai fait
deux fois en trois ans. La vie est quand même dingue ! (sourire)
Pouvez-vous comparer ce que vous avez ressenti lorsque vous
aviez soulevé le trophée ici en 2008, et ce que vous avez ressenti cette
année ? Rafael Nadal : Ce n'est pas
comparable. En 2008, quand j'ai gagné, j'ai réalisé le rêve de ma vie.
Gagner Wimbledon, c'était une chose qui paraissait quasi impossible pour
un joueur espagnol. Le déroulement de la finale, la dimension
dramatique de ce match, le fait de jouer de nuit, les interruptions, la
balle de match au 4e, le tie-break du 3e… Tout ça a contribué à ce que
l'émotion soit bien plus forte que d'habitude. Revenir et gagner à
nouveau, ce n'est pas le rêve de ma vie. C'est une satisfaction
personnelle. Je suis heureux d'en être arrivé là, et de voir que le
travail que j'ai effectué paie. Après une année un peu compliquée. C'est
le principal, et ce qui me rend le plus heureux. Participer à une
nouvelle finale ici, et gagner Wimbledon une nouvelle fois, c'est bien
sûr très spécial pour moi.
Avez-vous l'impression que
c'est une nouvelle saison qui démarre désormais ? Rafael
Nadal : Je ne sais pas. J'ai terminé une étape, composée des
six premiers mois de l'année, et qui prend fin ici à Wimbledon. Ça a été
une étape merveilleuse pour moi, bien meilleure que ce que je n'aurais
pu imaginer. J'ai eu un niveau de jeu vraiment élevé depuis le début de
l'année 2010. Le moment est maintenant venu de m'occuper de mes genoux.
Mon nouveau traitement m'aide énormément. Ensuite, je disputerai
Toronto, Cincinnati. J'essayerai de terminer l'année n°1 mondial. Comme
je vous l'ai déjà dit, être n°1 ne me motive pas particulièrement. En
revanche, finir la saison n°1 mondial, ça, oui. J'essayerai de finir la
saison le mieux possible, et je veux surtout ne pas attaquer cette
deuxième partie d'année, qui est toujours un peu plus difficile pour
moi, fatigué.
Si l'Espagne est en finale de la Coupe du
Monde 2010, irez-vous voir le match ? Rafael Nadal :
Je dois suivre dès maintenant mon traitement pour mes genoux. Bosser
sérieusement, et me tenir prêt pour la tournée américaine. Donc je ne
pense pas. Je verrai… Ce serait un plaisir pour moi que d'y aller. Je
suis fan de foot, et je supporte bien évidemment notre équipe nationale.
Je suis en contact avec les joueurs, je leur souhaite donc le meilleur.
Mais si la Coupe du Monde pouvait avoir lieu un peu plus près, ce
serait plus facile pour moi d'y aller (sourire)…
VIDEO : RAFAEL NADAL GAGNE SON 2EME WIMBLEDON 2010
Tennis - Wimbledon 04/07/2010 - 20:05 - Mis à
jour le 04/07/2010 - 21:03
Nadal: "C'est fou la vie!"
title="Nadal: \"C\'est fou la vie!\" - TENNIS - Wimbledon" height=238
alt="Nadal: \"C\'est fou la vie!\" - TENNIS - Wimbledon"
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align=absMiddle lowsrc="http://www.eurosport.fr/tennis/wimbledon/2010/nadal-c'est-fou-la-vie_sto2386705/">
Reuter
Moins extatique que lors de son premier sacre à Wimbledon,
Rafael Nadal a néanmoins savouré son deuxième titre à Wimbledon après sa
victoire sur Tomas Berdych (6-3, 7-5, 6-4) dimanche en finale, affirmant "c'est
fou la vie". Il consolide sa place de N.1 mondial et compte désormais 8 titres
majeurs.
WIMBLEDON - FINALES MESSIEURS
Rafael Nadal (ESP, 2) bat Tomas Berdych (RTC, 12)
6-3, 7-5, 6-4 en 2h12
Que vous inspire le fait de réussir pour la deuxième fois à enchaîner
victoire à Roland-Garros et à Wimbledon?
RAFAEL NADAL : "Lorsque je l'ai fait il y a deux ans, ce n'était plus arrivé
depuis Borg, c'est ça? Et voilà que je le fais pour la deuxième fois, ça montre
juste à quel point c'est fou la vie."
Revenir ici et gagner a-t-il une saveur particulière?
RAFAEL NADAL : "Chaque victoire est spéciale, c'est difficile de dire que
celle-ci l'est plus qu'une autre. En 2008, j'avais réalisé le rêve de ma vie en
gagnant ici. Les circonstances du match aussi ont fait que l'émotion était
incomparable. Mais c'est sûr que revenir après une année délicate et finir avec
le trophée dans mon tournoi préféré, c'est fantastique."
A 24 ans, c'est déjà votre huitième titre du Grand Chelem...
RAFAEL NADAL : "C'est plus que j'imaginais dans mes plus beaux rêves. Ce qui
m'est arrivé est incroyable. Je peux dire merci à la vie parce que je suis un
chanceux. Huit de plus, je ne l'imagine pas. Si je termine avec huit, ce sera
déjà une immense carrière, bien meilleur que tout ce que j'aurais pu espérer."
Comment va votre genou?
RAFAEL NADAL : "Je n'ai connu aucun souci aujourd'hui, comme c'était déjà le
cas lors des derniers matches. Je vais maintenant suivre un traitement et me
préparer pour la tournée américaine."
Vous attendiez vous à une plus grande résistance de la part de
Berdych?
RAFAEL NADAL : "Je ne m'attendais à rien du tout. Avant chaque match, je me
prépare seulement à me battre sur chaque point. J'étais plus nerveux que
d'habitude. J'ai été un peu chanceux sur certaines balles de break. Mais j'ai
tout donné sur chaque point. C'est important de montrer qu'on est là, tout le
temps."
Vous avez encore été beaucoup encouragé...
RAFAEL NADAL : "Le public de Wimbledon est probablement le meilleur du monde.
Il montre beaucoup de respect pour chaque joueur. Avec moi, les gens ont
toujours été formidables ici, surtout il y a deux jours contre Murray. C'est un
des leurs et ils l'ont bien sûr encouragé, mais moi aussi."
Et maintenant l'US Open?
RAFAEL NADAL : "Je suis déjà très heureux de gagner Wimbledon. L'US Open, je
vais y penser dans un mois. Je vais essayer de gagner bien sûr. Mais je vais
d'abord savourer ce titre, aller à la pêche, jouer au golf, à la plage et faire
la fête avec mes amis à Majorque."
Que vous inspirent les succès à répétition des sportifs
espagnols?
RAFAEL NADAL : "Depuis cinq ans, on a des résultats fantastiques dans des
sports importants: Pau Gasol et l'équipe de basket, Alonso, Lorenzo, Pedrosa,
Contador, avec les clubs en foot et maintenant on est en demi-finale de la Coupe
du monde. C'est le meilleur moment de notre histoire. Il faut le savourer car on
ne doit jamais oublier à quel point c'est difficile d'y arriver et parce que ce
sera difficile de retrouver une génération aussi talentueuse."
Le 04/07/2010 à 17:30
Tennis - Wimbledon Nadal cultive son jardin
Conquérant, Rafael Nadal décroche son huitième titre du
Grand Chelem, son deuxième à Wimbledon, en battant (6-3, 7-5, 6-4)
Tomas Berdych.
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« C'est plus qu'un rêve de tenir ce trophée »,
savoure Rafael Nadal après son 2e titre à Wimbledon.(REUT)
Tout le monde parle de son jeu de jambes, de sa puissance
ou de son coup droit. Et si on oubliait l'essentiel ! Sa tête. Rafael
Nadal (n°2) personnifie le champion. Dans la balance d'une finale de
Grand Chelem, le muscle ne pèse pas autant que le cerveau. Ce n'est plus
une question de technique. Le mental concentre tous les espoirs. Et sur
gazon, la faculté de concentration devient une condition de survie.
Pour dominer (6-3, 7-5, 6-4 en 2h13') Tomas Berdych (n°12) et décrocher
son huitième titre du Grand Chelem, l'Espagnol a agi avec sa tête et son
coeur.
Comme en demi-finale contre Andy Murray, le numéro 1
mondial a joué juste. Plus le set avance, plus son intensité monte. Plus
le moment important approche, plus son acuité visuelle s'aiguise. Lors
des six premiers jeux du match, il observe. Au septième jeu, il pique.
La première balle du Tchèque (1/5) s'enraille, le Majorquin se jette sur
l'occasion pour délivrer un premier grand passing en bout de course
puis finir sur un bon retour en revers.
Nadal avec la tête et le coeur
Dans son box, Toni Nadal l'encourage et lui montre sa tête
pour lui signifier : reste concentré, petit... L'oncle a vu juste, la
décompression l'amène à sauver trois balles de break dès le premier jeu.
Fausse alerte. Dans les tribunes, Björn Borg peut sourire. En termes de
faculté de concentration, il a trouvé son fils spirituel. A 6-5 dans la
deuxième manche, Jenson Button voit l'accélération du Majorquin dans la
grande ligne droite avec un break sur un jeu blanc. Et il récidive à
5-4 dans le troisième set.
Novice en finale de Grand Chelem, le
Tchèque se montre trop tendre. Ses coups ne font pas vraiment mal à son
adversaire car l'Espagnol a beaucoup appris de ses trois défaites contre
le 13e mondial. Il sait qu'il doit prendre le jeu à son compte et ne
pas laisser les clés du jeu à Tomas Berdych (29 points gagnants pour
Nadal contre 27 pour Berdych). Alors il se montre agressif et bouscule
en permanence le joueur de Prostejov. Et si l'intelligence se définit
par la capacité d'adaptation, Rafael Nadal est très intelligent à
l'image de ses petits revers slicés qui mettent au supplice le Tchèque.
Il ne laisse rien au hasard. Quand il s'écroule de joie sur le Centre
Court, cela ressemble déjà à une tradition. Et il n'a que 24 ans. - Sophie
DORGAN
Rencontre.
Rafael Nadal vu par Toni, son oncle et coach. Par Myrtille Rambion, publié le 27/06/2010 à 14:00
Depuis vingt-et-un ans, Rafael et Toni Nadal, neveu et oncle dans la
vie, sont liés par une relation coach-joueur. Tranquillement installé
sur la terrasse des joueurs à Wimbledon, Toni s'est confié à
LEXPRESS.fr.
Toni et Rafael Nadal entretiennent une relation à la fois
professionnelle et familiale. "Très facile à gérer"!, jure Toni.
Est-ce compliqué, parfois, d'entraîner
son neveu?
Non, c'est même très facile! Parce que j'ai la possibilité de dire tout
ce que je pense, bien plus qu'un coach normal. Vraiment (sourire). À mon
avis un coach classique qui dirait à son joueur ce que je dis parfois à
mon neveu n'aurait plus de job! (rires). Mais d'un autre côté, je pense
que j'ai aussi plus d'égard pour mon joueur. C'est comme si
j'entraînais mon fils. Rafael a joué toute sa vie avec moi, nous avons
cette relation depuis qu'il a trois ans, alors c'est complètement
naturel.
Cela n'arrive jamais que "Rafa" vous
dise: Toni, tu exagères, tu es trop dur avec moi!
C'est arrivé dans le passé oui, mais plus maintenant. Je suis habitué à
dire ce que je veux, alors maintenant, c'est normal pour lui. Parfois,
il souffle puis il passe directement à autre chose (sourire). Mais dans
ce monde du tennis, beaucoup de fois, le coach reste sur la retenue, il
n'ose pas dire ce qu'il pense réellement. Avec moi, c'est différent,
parce que je suis l'oncle, vous comprenez.
Quand il était petit, avez-vous jamais
pensé que Rafael pourrait un jour devenir n°1 mondial et gagner des
tournois du Grand Chelem?
Oui, depuis qu'il est tout jeune. J'ai voulu penser comme cela parce que
cela m'a poussé à travailler beaucoup plus et beaucoup mieux. Si tu
n'as pas le rêve de devenir très bon, tu ne travailles pas avec la même
intensité. Ça ne voulait pas dire que j'étais fou. Ça voulait dire que
je voulais penser comme ça car au fond de moi, je pense que n'importe
quelle personne peut devenir meilleure. Rafael était déjà très bon quand
il était jeune, il était l'un des meilleurs du monde avec Gasquet,
alors on pouvait légitimement penser qu'il pouvait devenir bon chez les
grands. Mais "bon" comment? N°1?N°40? Ça, je ne le savais pas, mais je
savais qu'il avait une bonne attitude sur le court, une bonne
coordination, et qu'il possédait un certain nombre de qualités
prometteuses.
En finale de Roland-Garros, on a vu
toute la famille, et vous en particulier, l'encourager comme jamais.
Vous sentiez-qu'il en avait plus besoin que d'habitude?
Oui, c'est vrai. Pour Rafael, c'était le match le plus important de
l'année. Beaucoup plus que les matches qu'il vient de gagner à
Wimbledon. Parce que l'année dernière, après l'Australie, même s'il a
continué à gagner pendant quelques semaines, cela a été une période
difficile. Il a perdu à Roland-Garros, il n'a pas pu jouer Wimbledon à
cause de sa blessure, et ensuite, il a enchaîné les défaites sur
plusieurs joueur du top, avant de très mal finir au Masters, à Londres.
Alors, gagner de nouveau un Grand Chelem, c'était très important.
Ici, à Wimbledon, il dit qu'il n'a pas
la pression, mais les gens l'attendent...
Pas de pression? Mais si. On a toujours la pression de gagner, c'est
normal. Même Roger Federer, même s'il a gagné six fois ici. Mais pour
Rafael, je crois qu'il y a quand même plus de pression à Roland-Garros
qu'ici. Parce qu'à Paris, c'est là qu'il a le plus de chances de gagner
un Grand Chelem et puis comme cette année, il avait gagné Monte-Carlo,
Rome et Madrid, alors il devait gagner Roland pour faire une très bonne
saison, non? (sourire). Parce que la vérité c'est que c'est très bien de
gagner les tournois préparatoires sur terre, mais si ensuite tu perds à
Roland Garros, alors c'est une grosse déception.
Reste que cette année, il n'a pas de points à défendre à Wimbledon. Ça,
ce n'est pas important. D'abord, parce que pour lui, comme pour les tout
meilleurs du monde, tout ce qui compte en arrivant dans un tournoi,
c'est d'y jouer bien et d'essayer de le gagner. Federer, ce qui
l'intéresse, c'est de gagner, pas de défendre les points. Pareil pour
Tsonga ou Murray. Ensuite parce que si on parle de points et de
classement, eh bien une personne comme Rafael, c'est la Race qu'elle
doit regarder, parce que ce qui compte, c'est le classement à la fin de
l'année. Mais défendre ses points? Non...
Rafael a eu des débuts compliqués à
Wimbledon cette année. Quelles sont ses chances selon vous?
Ce sera difficile. Mais ça, on le sait depuis qu'on a vu le tableau
(pause). Pfff, il est très mauvais. Rafael doit affronter beaucoup de
joueurs contre qui il n'est pas possible de jouer parce qu'ils ont un
service tellement puissant. Bon, Nishikori au premier tour, ça allait,
car contre lui, tu peux faire des échanges. Mais contre Haase... Quand
il sert bien, c'est pratiquement impossible de jouer. Samedi,
Petzschner, c'était le même! Mathieu, maintenant, c'est mieux, car
contre lui, tu peux jouer, ce n'est pas seulement le service. Mais
après, normalement, Rafael pouvait en principe retrouver des gars comme
Gulbis, Isner... et eux, quand ils servent bien, tu es mort! Mais
attention, je ne dis pas que contre Mathieu, ce sera facile. Je l'ai vu
jouer contre Youzhny et De Bakker, et je trouve qu'il joue très bien en
ce moment. Alors, on verra bien (sourire).
Rafael Nadal > "En route pour devenir une
légende" selon Brad Gilbert
Par Fabien Gauvin,
mercredi 09 juin 2010 à 14:17
Brad Gilbert, ancien entraîneur de André Agassi ou Andy Murray, est
un homme respecté dans le monde du tennis. Son avis est écouté, et
lorsqu'il parle de Nadal au quotidien espagnol As, les superlatifs ne
manquent pas: "Rafa Nadal n'arrête jamais de m'impressionner. Je le
vois meilleur au service, dans son positionnement, dans l'agressivité.
J'ai revu des images de lui en 2005, j'ai vu comment il a changé. Il a
un jeu plus économique. Et plus brillant". Dans ces conditions, pas
étonnant que l'Américain voit Nadal au sommet de la hiérarchie pour
longtemps: "Cela dépendra de sa santé. Mais s'il reste en bonne
santé, et avec l'immense avantage qu'il possède sur terre battue, ce
sera difficile de le déloger de la première place. Il devient toujours
meilleur, et dépense moins d'énergie. Tout lui sourie: il est en route
pour devenir une légende."
Rafael Nadal est sans doute le meilleur joueur
de terre battue de l'histoire.(REUT)
Rafael Nadal possède le meilleur pourcentage de
victoires depuis le début de la saison (88%) mais aussi en carrière
parmi tous les joueurs en activité avec 439 victoires pour seulement 95
défaites, soit 78,4% de victoires. C'est mieux que Roger Federer qui
compte 701 victoires et 168 défaites, soit 76,1% de victoires. Cette
différence s'explique par la précocité de l'émergence de l'Espagnol
alors que le Suisse a mis plus de temps avant de s'installer parmi les
meilleurs mondiaux.
Cette saison, Nadal possède quelques
références statistiques impressionnantes :
. 1er au pourcentage de
balles de break sauvées (73%).
. 1er au pourcentage de balles de
break converties (49%).
. 1er au pourcentage de points gagnés sur
le deuxième service (58%).
. 1er au pourcentage de points gagnés
sur le deuxième service adverse (58%).
. 2e au pourcentage de
jeux de service gagnés (90%) derrière Karlovic (91%).
. 3e au
pourcentage de jeux de service adverses gagnés (36%).
. 6e au
pourcentage de réussite au premier service (69%).
. 6e au
pourcentage de points gagnés sur le premier service adverse (35%).
A 23 ans, la superstar
du tennis,Rafael Nadal, a gagné les plus grands tournois. Le sportif
espagnol confesse à Metro ses astuces pour garder la forme.
Photo : Jacques Demarthon/AFP
• Le matin
“Je me lève tôt puisque j’ai seulement besoin de sept ou huit heures de
sommeil. Mon petit déjeuner consiste en un bol de céréales, du pain avec
du chocolat et un jus d’orange ou un chocolat chaud. Je ne m’entraîne
pas tous les matins, mais je fais quotidiennement une partie de tennis.”
• A midi
“Si je joue, je mangerai des pâtes ou du poisson pour
le déjeuner. Lorsque je suis en voyage, je fais attention à ce que je
mange et je ne bois que de l’eau et de temps en temps un jus ou un
Coca. Je ne suis pas du genre à faire la sieste, donc pas de repos pour
moi l’après-midi.”
Les plus de Nadal
Ses péchés gourmands : les olives et le chocolat.
Ses conseils de santé : faire des étirements avant et après le sport.
Faire du sport au moins quatre fois par semaine. Faire attention à son
alimentation et l’adapter en fonction de son activité physique.
Sa playlist Ipod : Alejandro Sanz et Raul Quijano
• Le soir
“Si j’ai un match le jour suivant, je dîne avec quelque chose de très
léger et je ne mange pas de viande. Je dois éviter tout ce qui est trop
lourd. Je m’autorise des gourmandises, comme une pizza, uniquement
lorsque je n’ai rien de prévu pour le jour d’après.”
• De la raquette à la canne à
pêche
“J’ai un emploi du temps assez chargé, donc j’essaye de profiter un
maximum de mon temps libre. Quand je suis à la maison, j’adore sortir
avec des amis. Je bois très peu… même si j’aime bien prendre un verre de
vin occasionnellement. Je suis très actif et je ne reste jamais
longtemps assis dans un canapé. Le tennis reste mon exercice préféré,
mais lorsque je souhaite me détendre, je joue au golf ou je me lève tôt
pour pêcher.”
Le 08/06/2010 à 18:38
Tennis - ATP - Queen's Nadal, premiers pas
Il a tout juste eu le temps de savourer son
triomphe à Roland-Garros que Rafael Nadal a pris la route de Londres
pour le tournoi du Queen's. Vainqueur de l'épreuve en 2008 et de
Wimbledon dans la foulée, l'Espagnol ne veut pas manquer son tour de
chauffe pour le troisième tournoi du Grand Chelem de la saison.
Applaudi
par tout le vestiaire à son arrivée, le n°1 mondial a tenu à maintenir
sa séance d'entraînement et ce malgré la pluie. «Les conditions
étaient difficiles aujourd'hui pour un premier entraînement, et je tiens
d'ailleurs à remercier les organisateurs de m'avoir autorisé à jouer
malgré le temps. Je sais que ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux
pour le court mais c'était très important pour moi de ne pas manquer
cette première prise de contact.» Nadal doit jouer son premier
match sur gazon de la saison en double tout d'abord avant de débuter son
tournoi de simple.
Yannick Noah : à Roland-Garros «Nadal barre la
route à …A deux jours du début des internationaux de
tennis de Roland-Garros, le dernier vainqueur français, Yannick Noah,
ne voit pas qui pourrait lui succéder. Et pour cause, «Nadal barre la
route à tout le monde». L'ancien joueur français ne voit personne pour
battre l'Espagnol, comme à son époque Borg. «A mon époque, Borg battait
tout le monde, si j'ai gagné Roland-Garros (NDLR : en 1983), c'est parce
qu'il s'était arrêté». Et de conclure, «Si Nadal n'est pas blessé, il
gagne et s'il n'est pas blessé pendant trois ou quatre ans, il gagnera
pendant trois ou quatre... C'est une bête».
Demie : Rafael Nadal contre Melzer 6/2 6/3 7/6 FINALE : NADAL SODERLING 6-4 6-2 6-4
VIDEO : Rafael Nadal/ Robin Soderling lea remise des trophées à Roland Garros
08.06.10 | 04:15 | L'Express/L'Impartial TENNIS : Rafael Nadal pourrait garder son trône jusqu'en décembre
EURODISNEY Rafael Nadal est en plein
conte de fées... (KEYSTONE)
Depuis hier, Rafael Nadal est à nouveau le
no1 mondial du tennis. Au lendemain de la victoire du Majorquin à
Roland-Garros, tout porte à croire qu'il pourrait bien garder son trône
un moment. En tout cas, l'été sera chaud pour Roger Federer.
Roger Federer et Rafael Nadal, qui se relaient en tête du
classement mondial du tennis depuis février 2004, ont échangé hier pour
la troisième fois leurs positions au profit de l'Espagnol, quintuple
vainqueur de Roland-Garros. Le Majorquin entame un second règne
potentiellement durable.
C'est rageant pour Roger Federer. Pile au moment où il
s'apprêtait à égaler, puis battre, le record de Pete Sampras - un des
«plus grands que je puisse avoir», dit-il -, son rival lui est passé
devant, au dernier virage. Irrésistible depuis avril, Rafael Nadal a
fait le plein de points en remportant coup sur coup trois Masters 1000
et un Grand Chelem, alors que Roger Federer en a perdu beaucoup en
abandonnant ses titres à Madrid et à Paris.
Le compteur du Bâlois reste donc bloqué à 285 semaines dans la
peau du no 1, cumulées sur deux périodes. La première entre le 2 février
2004 et le 18 août 2008, soit 237 semaines d'affilée, la plus longue
série de l'histoire. La seconde entre le 6 juillet et hier.
Le Majorquin entame, lui, son deuxième règne, après les 46
semaines entre août 2008 et juillet 2009. Pas une fin en soi,
assure-t-il. «Je suis très heureux, mais quand je pleurais après le
match, la dernière chose à laquelle je pensais, c'était à la place de no
1», a-t-il encore dit.
«Mon but est d'être no 1 à la fin de l'année», annonçait au même
moment Roger Federer, pour qui un retour au sommet constitue en revanche
une vraie priorité. Mais en a-t-il les moyens? Pas sûr. Ce qui est
certain déjà c'est qu'il n'aura pas son destin en main dans les mois qui
viennent.
Si Nadal réussit sa deuxième moitié de saison comme il avait raté
son second semestre 2009, Federer n'a même pratiquement aucune chance
de remonter sur le trône d'ici la fin de l'année. Car sur les six mois
qui viennent, il a infiniment plus de points à défendre que Nadal, à
commencer par Wimbledon, où il remet en jeu les 2000 points de sa
victoire de l'an dernier, alors que Nadal, forfait en 2009, a tout à
gagner.
Dans l'hypothèse d'une victoire de Nadal sur Federer en finale,
l'Espagnol compterait plus de 3000 points d'avance au classement, de
quoi voir venir...
Mais ce ne serait pas fini car Federer, après notamment sa
victoire à Cincinnati et sa finale à l'US Open, aura un total de 2380
points à défendre cet été lors de la tournée américaine, contre
seulement 1260 à Nadal.
En clair, si les deux joueurs obtiennent sensiblement les mêmes
résultats, Nadal se détacherait irrésistiblement. Federer pourra alors
espérer se rattraper à l'automne lors des derniers tournois Masters 1000
à Shanghai, où il avait été forfait en 2009, et à Paris- Bercy, où il
avait perdu d'entrée.
Mais, à moins d'un effondrement de Nadal cet été, ce sera sans
doute déjà trop tard pour rattraper l'Espagnol. D'autant que celui-ci
aura également tout à gagner au Masters, où il n'avait pas gagné un
match l'année dernière et pour lequel il a été le premier à se qualifier
cette saison, grâce à une victoire décidément lourde de conséquences
dimanche à Roland-Garros. /si-afp
Rafael Nadal n'est pas le même joueur qu'en 2009. Robin
Söderling, qui était pourtant averti, n'a rien pu y faire. Mieux, il n'est plus
tout à fait le même homme. Toujours aussi modeste, l'Espagnol a vécu onze mois
qui l'ont bouleversé. Couronné à Paris, il peut désormais se consacrer à son
futur !
On pourra longtemps comparer l'émotion des deux vainqueurs de l'année à
Roland-Garros : la joie et la fierté de Francesca Schiavone, les larmes et le
soulagement de Rafael Nadal. Après quinze jours laborieux, où le tennis a
souffert étouffé par la crispation, noyé par les averses, et brouillé par les
contre-performances, c'est un soulagement pour tous de voir des champions
exprimer clairement ce qu'ils ressentent. Cela dure le temps d'une remise de
trophées, et parfois d'une conférence de presse pour les observateurs (pour les
joueurs, la fête se poursuit un ou deux jours loin des curieux). Pour Rafael
Nadal, cela a duré une petite demi-heure.
Rafael Nadal a tout de suite rectifié ce qui avait été trop rapidement
interprété lors de la remise des trophées : "Je n'ai jamais dit que c'était
(cette 5e victoire à Paris, ndlr) le meilleur moment de ma carrière.
J'ai dit que c'était un des meilleurs moments, après ma victoire à Wimbledon, la
deuxième à Roland-Garros et la première aussi bien sûr." Et aussi :
"N.1 ou gagner Roland-Garros, qu'est-ce qui est le plus important ? Pour
moi, je l'ai toujours dit, c'est de gagner Roland-Garros."
La récompense après onze mois de remises en question
Nadal, qui a totalement explosé en sanglots après la balle de match, deux
heures plus tôt, a le regard vif. Il expose en anglais, basique mais de moins en
moins hésitant, puis volubile en espagnol, sa vision du match du tournoi (et
même de la météo !) avec lucidité et... distance. C'est là qu'il faut en venir.
Ce n'est pas la douche qui a refroidi le jeune homme, c'est qu'il en sait un peu
plus sur lui-même.
"Il m'a fallu onze mois pour remporter un tournoi (à partir de Rome
2009, ndlr) donc beaucoup de moments difficiles", rappelle-t-il.
"Je rentre chez moi, pas de victoire. Des fois, il faut jeter
l'éponge. Mon objectif personnel était d'être de retour à mon meilleur niveau.
C'est ce que j'ai fait." Il ne dit pas cela froidement, mais il commence
ainsi une leçon de relativisme, bien loin des clichés sauvages qui ne manqueront
pas d'illustrer sa victoire : ses deux bains de terre pris à la fin du match.
Ses onze mois auront donc tant pesé sur ses épaules qu'il lui fallait au moins
un "Clay Chelem" (voir notre article "Nadal dans son monde") pour exorciser tout
cela.
"Oui, j'ai douté"
Des blessures (tendinites, abdominaux) il parle peu, de ses souffrances
personnelles (divorce de ses parents) il ne parle pas. Mais de doute, oui :
"J'ai douté, oui évidemment. C'est humain. Je ne suis pas une
exception." On se souvient ici de ce qu'il avait déclaré récemment à propos
de cette période : "Pendant un mois, j'étais hors du monde".
Humainement, oui, Nadal souffre comme tout le monde. Avec une raquette à la
main, il reste exceptionnel. Malgré une modestie naturelle, il sait qu'il vient
de repousser ses propres limites. Pas parce qu'il vient de gagner un septième
titre du Grand Chelem comme Mats Wilander et John McEnroe, mais parce qu'il a su
revenir après cette première épreuve.
"Est-ce que vous vous considérez comme un grand ?", lui
demande-t-on. "Je n'aime pas ce genre de question parce qu'après, on va dire
que je suis arrogant, que j'ai la grosse tête. Qu'est-ce que cela veut dire ? Si
les chiffres disent que j'ai été un très bon joueur, eh bien, je vais continuer
à jouer très bien pour maintenir ces chiffres. Et qui décide ? Vous peut-être
mais certainement pas moi."
Nadal ne serait donc pas maître de son destin de champion ? Difficile d'y
croire maintenant. Physiquement, il revient fort. Mentalement, il l'est encore
plus. Et il sait faire évoluer son tennis. Si Robin Söderling n'y a vu que du
feu : "Je n'ai pas vraiment vu de différence entre le Nadal de l'an passé et
cette année", il nous a paru assez évident que cette victoire marquait une
nouvelle étape dans la carrière du Majorquin.
"Petit, je ne me considérais pas comme un spécialiste de terre
battue"
Quand il évoque Wimbledon, voire l'US Open, seul majeur qui lui manque, sa
détermination est un avertissement à tout le circuit. Et pour cause : la terre
battue, il l'adore bien entendu "de tout son coeur", mais ce n'est
qu'une étape. On savait que Wimbledon était le tournoi qu'il rêvait de gagner,
on sait maintenant pourquoi : "Etant petit, je ne me considérais pas comme
un spécialiste de la terre battue. Apparemment, mon jeu s'y adapte bien."
Là encore, on sent une toute petite pointe d'ironie qui n'existait pas ces
dernières années. Nadal prend de la distance, comme un certain Roger Federer,
plus affable de nature, a su le faire. Et ça aussi c'est inquiétant pour ses
adversaires.
Andy Roddick, qui est loin d'être le moins "smart" de la bande du top 10, a
twitté un laconique : "Rafa, le meilleur sur terre battue... Point".
On peut considérer cela comme un point de vue historique, ou se dire qu'un
rendez-vous sur gazon pourrait éventuellement modifier la stricte affirmation...
A 24 ans et deux jours, Björn Borg remportait son cinquième Roland-Garros. Il
ne lui restait plus qu'une saison et demie à vivre sur le circuit. A 23 ans et
dix mois, Mats Wilander remportait son dernier Roland-Garros, et sa carrière
s'étiola progressivement les années suivantes. A 24 ans et trois jours, Rafael
Nadal semble à l'inverse capable d'aller chercher d'autres lunes. "Demain
après-midi, quand je commencerai à m'entraîner au Queen's, on tournera la
page". Tout le monde l'a maintenant compris, ce trophée à Paris face à
Söderling, c'était important, mais pas LE plus important. Le meilleur de Nadal
est à venir.
Eurosport - Julien CARRASCO, envoyé
spécial
NADAL BAT SODERLING
6.4 6.2 6.4
On attendait un choc, ce fut une correction. Pour
Wilander, c'était du 50/50, McEnroe nous promettait un match en 5 sets,
Borg croyait en Soderling, qu'il annonce numéro 1 mondial sous peu. Pour
l'instant, le nouveau N°1, c'est Rafael Nadal, qui
reprend la tête du classement à Roger Federer. Injouable, il a remporté
son cinquième Roland Garros, en écrasant Robin Soderling au terme d'un
match décevant. Une victoire 5 étoiles pour la star espagnole, presque
aussi éclatante que sa finale gagnée contre Federer en 2008. Message
reçu 5/5: le Majorquin est le patron. Il a gagné son 5e titre en
5 finales. En revanche, il n'a jamais eu à disputer un 5e set.
Avec cette victoire, il dépasse le mousquetaire Henri Cochet, quadruple
vainqueur (1926/ 1928/ 1930/ 1932), et n'est plus qu'à un titre du
record de Bjorn Borg, sacré à six reprises (74-75/ 78-81). Dimanche, il a
porté à 38 le nombre de ses victoires Porte d'Auteuil, pour... une
seule défaite, face à Robin Soderling en 1/8e en 2009. Un souvenir terrible pour l'Espagnol, que ce premier
échec avait plongé dans le désarroi. Contrairement à l'Italien Panatta,
seul joueur à avoir battu Borg à Roland Garros, Soderling n'a pas encore
doublé la mise. Après un début de match disputé, le Suédois n'a pas
réussi à stopper la course folle d'un Rafa flamboyant. Impressionnant
vainqueur de l'Espagnol il y a 12 mois, Soderling n'a rien pu faire
cette fois. Un finaliste doublement malheureux, puisqu'il s'était incliné en 3 sets face à Federer au même stade
l'an dernier. Rafael Nadal, en larmes à la fin du match, est à
nouveau roi sur ses terres. Lors de la cérémonie de remise des prix, on a
donc entendu ça:
L'hymne espagnol
s'appelle Marche royale. Un nom qui va bien au teint du
Majorquin. Après plusieurs mois d'absence l'an dernier, à cause de ses
genoux douloureux, Rafael Nadal a croqué son adversaire et son 7e
trophée en Grand Chelem (5 Roland Garros (2005-2008/ 2010),
Wimbledon 2008 et l'Open d'Australie 2009). Les deux joueurs ont laissé
leur rivalité de côté pour se congratuler mutuellement. Un lot de
consolation pour le Suédois qui a promis de réessayer dans un an.
L'Espagnol a adressé quelques mots en Français au public. Plus tard, il a
confié que c'était sa victoire "la plus émotionnelle". Blessé et
touché au moral en 2009, le Majorquin, a réalisé à quel point la
victoire est belle. http://lebloga2balles.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/06/06/rafa.html
Tennis/Internationaux de France -
Article publié le : dimanche 06 juin 2010 -
Dernière modification le : dimanche 06 juin 2010
Rafael Nada à Roland-Garros
L'Espagnol Rafael
Nadal.
Reuters
Rafael Nadal a remporté les internationaux de France de
tennis 2010, ce 6 juin, à Paris, et repris la place de numéro un mondial
au classement ATP. L’Espagnol a disposé de Robin Söderling 6-4, 6-2,
6-4, en finale du tournoi simple messieurs. Le Suédois
l’avait pourtant éliminé en 8e de finale, en 2009. C’est le cinquième
titre en six ans pour Rafael Nadal à Roland-Garros.
Ce n’était pas une revanche. C’était une démonstration.
Rafael Nadal a facilement disposé de Robin Söderling, en finale de
Roland-Garros 2010. Le score : 6-4, 6-2, 6-4. La durée du match : 2
heures et 18 minutes. Le Suédois avait pourtant éliminé l’Espagnol en 8e
de finale des internationaux de France de tennis 2009. Rafael Nadal a
ainsi signé sa cinquième victoire, à Paris, en simple messieurs au cours
des six dernières années.
Palmares depuis 2001
2001: Gustavo Kuerten
(BRE) 2002: Albert Costa (ESP) 2003: Juan Carlos Ferrero (ESP) 2004: Gaston Gaudio (ARG) 2005: Rafael Nadal (ESP) 2006: Rafael Nadal (ESP) 2007: Rafael Nadal (ESP) 2008: Rafael Nadal (ESP) 2009: Roger Federer (SUI) 2010: Rafael Nadal (ESP)
Robin
Söderling souffre
Après un début de match un peu hésitant, le Majorquin a pris l’ascendant
sur son adversaire, réussissant le break à 3-2 dans le premier set. A
3-5, Söderling a sauvé trois balles de set, mais le Scandinave a lâché
progressivement prise.
Illustration en début de seconde manche avec un Nadal effaçant quatre
balles de break et revenant à un jeu partout. La partie s’anime un peu
en tribune avec un spectateur victime d’un malaise dans les tribunes.
Sur le court, c’est Söderling qui est à l’agonie, incapable d’empêcher
un double break de son grand rival (4-2 puis 5-2). Le quadruple
vainqueur de « Roland » s’adjuge le deuxième set sans trembler.
Durant la troisième manche, Robin Söderling se montre plus agressif
et résiste jusqu’à 4-5 mais rien ne perturbe Rafael Nadal. L’Ibère
conclut dès la première de ses trois balles de match.
RafaelNadal redevient n°1 mondial ATP
L’émotion est immense pour Nadal qui fond en larmes. L’Espagnol n’a pas
perdu un seul set durant toute la quinzaine parisienne. Ses prestations
exceptionnelles sur terre battue lui permettent de gagner son septième
tournoi du Grand Chelem et de reprendre la place de numéro un mondial
ATP au Suisse Roger Federer.
Roland-Garros. Rafael Nadal : "Une victoire à part"
Est-ce l'une des victoires les plus importantes de votre carrière ?
Sans aucun doute, avec les deux premiers titres ici et mon succès à
Wimbledon en 2008. J'ai vécu une année dernière très compliquée avec pas
mal de blessures. J'ai douté. Je me suis demandé si j'allais pouvoir
revenir à mon top sur le plan physique. J'ai beaucoup travaillé, passé
des tas d'heures sur le court. C'est une victoire à part.
Vous entrez dans le Gotha des très grands…
Je ne suis pas arrogant au point de le prétendre. Jamais, même dans
mes rêves les plus insensés, je n'aurais imaginé gagner autant,
notamment sur terre battue, une surface que je n'aimais pas quand
j'étais petit. Tout a basculé en 2005 avec le premier titre à Paris.
Gagner 6 fois à Monte-Carlo, 5 fois à Roland, Rome et Barcelone, ça me
dépasse. Mais l'histoire et les records, on verra à la fin de ma
carrière.
Comment allez-vous aborder Wimbledon ?
Je ne vais pas trop pouvoir fêter ma victoire à Roland-Garros car je
vais jouer le Queen's dès cette semaine. Je reste sur 22 victoires, je
suis en confiance. J'aimerais bien récupérer mon titre. Comme à Paris.
Le chiffre : 5
Victoires > Nadal l'enfant chéri de Roland-Garros. En battant hier
Robin Söderling 6-6, 6-2, 6-4, Rafael Nadal a remporté les
Internationaux de France pour la cinquième fois en six ans. Tout a
commencé en 2005. Le petit « Rafa » s'offre l'Argentin Mariano Puerta
pour son 19e anniversaire (6-7, 6-3, 6-1, 7-5). Mais la légende du
Majorcain commence vraiment à s'écrire l'année suivante. Il signe la
première de ses trois victoires contre Roger Federer sur la terre ocre
de la porte d'Auteuil. Sans la rivalité entre les deux hommes
Roland-Garros n'aurait peut-être pas eu le même retentissement ces
dernières années. L'Espagnol et le Suisse offrent au public deux
rencontres à rebondissements (1-6, 6-1, 6-4, 7-5 en 2006 ; 6-3, 4-6,
6-3, 6-0 en 2007), avant que Rafael Nadal n'exécute le Numéro. 1 mondial
en 2008 6-1, 6-3, 6-0. L'an dernier, blessé au genou, l'Espagnol avait
été éliminé en huitièmes de finale par Söderling… tombeur cette année
de Federer. A Roland-Garros leur destin ne cesse de se croiser, mais à
la sortie c'est Nadal qui gagne.
«Tout le monde sait à quoi s'attendre quand on joue contre Nadal.
Il bouge tellement bien qu'il remet tout. Il peut passer de la défense à
l'attaque très vite, c'est pour ça qu'il est si fort. Quand il joue
comme ça, il faut vraiment être dans un bon jour pour le battre, ce qui
n'était pas mon cas aujourd'hui.» Robin Soderling, tennisman
exécuté par Nadal.
« Sur ce Roland-Garros, je me suis senti fébrile. Je voulais
tellement gagner. Pour moi, ce titre est bien plus important que de
récupérer la première place mondiale. » Rafael Nadal, tennisman
exécuteur de Soderling
Notre consultant, Rodolphe Gilbert revient sur le
cinquième titre de Rafael Nadal conquis ce dimanche à Roland-Garros. Un
titre qui, selon lui, couronne une très belle quinzaine pour le nouveau
numéro 1 mondial, vraiment très fort ce dimanche en finale face à Robin
Söderling.
Nadal modeste
Baptiste Desprez (Sport24.com) 06/06/2010 |
«J'ai un bon bilan ici. Je n'aurais jamais pensé
pouvoir remporter ce tournoi cinq fois. Barcelone cinq fois, Rome cinq
fois, Monte-Carlo six fois. C'est bien plus qu'un rêve lorsque je vois
ces chiffres, ces statistiques. Elles sont incroyables. Je ne sais pas
comment j'y suis parvenu moi-même. Je serais très arrogant si je disais
que j'étais le meilleur joueur de tennis sur terre battue de l'Histoire.
Je n'y crois pas. Je ne pense pas être le meilleur joueur de tennis de
terre battue. On verra quand j'aurai fini ma carrière. Ce n'est pas moi
qui vais décider de savoir si je suis le meilleur joueur sur terre
battue», a déclaré Rafael Nadal en conférence de presse.
Nadal peut-il rater son coup ?
Nicolas Cerbelle (Sport24.com) 04/06/2010
Rafael Nadal devrait se qualifier pour la finaleCrédits photo : Panoramic
Rafael Nadal n'est plus qu'à une marche de la finale de Roland
Garros. Et on voit mal le Majorquin trébucher sur l'obstacle Jürgen
Melzer. Sport24.com, chiffres à la clé, vous explique pourquoi.
A Roland Garros
0. Rafael Nadal
n'a jamais perdu contre Jürgen Melzer. Il s'est même montré
particulièrement expéditif contre l'Autrichien à chaque fois qu'il l'a
affronté, ne concédant que quatre jeux sur des matches au meilleur des
trois sets : 6/0 6/4 à Pékin en 2008 et 6/3 6/1 à Madrid, sur terre
battue, en 2009.
1. Nadal n'a subi qu'une
seule défaite à Roland Garros depuis le début de sa carrière. C'était la
saison dernière, en huitièmes de finale face à Robin Söderling. Même
s'il s'en défend («Je ne réfléchis pas en termes de revanche»),
la possibilité de retrouver le Suédois, qu'il n'apprécie pas, en finale
le motive encore davantage.
2. Le physique a
toujours été l'un des points forts de Nadal. Ce dernier aura
relativement ménagé sa monture puisqu'il n'a concédé aucun set dans le
tournoi. Il a même passé deux heures de moins que Melzer sur les courts
parisiens (11h44 contre 13h51).
3. Vendredi,
Nadal affrontera son troisième gaucher depuis le début de la quinzaine
après Horacio Zeballos et Thomaz Bellucci. Si cela demande quelques
adaptations, cela n'a jamais posé de problèmes au Taureau de Manacor : «Cela
modifie un peu la tactique et la façon de jouer mais c'est quand même
le troisième gaucher que je vais affronter dans ce tournoi. Je ne
déteste pas jouer contre les gauchers.»
12. Nadal
a une expérience des grands rendez-vous bien supérieure à son futur
adversaire, qui n'avait jusque-là jamais franchi le stade du troisième
tour en Grand Chelem. Le n°2 mondial compte, lui, 12 demi-finales et six
titres majeurs.
20. Nadal est invaincu sur
terre battue cette saison. Son bilan est impressionnant. Il compte 20
victoires pour 0 défaite. Qui dit mieux ? Personne, bien entendu. Titré à
Monte-Carlo, Rome et Madrid (les trois Masters 1000 disputés sur terre
battue), l'Espagnol pourrait même devenir le premier joueur à réaliser
le «Grand Rouge» s'il s'imposait cette année à Roland Garros.
1200.
C'est le nombre de points que Nadal glanera au classement ATP
s'il atteint la finale, soit 1020 de plus que l'année dernière. En cas
de titre dimanche, il en prendre 2000 et récupérera la place de n°1
mondial au détriment de Roger Federer (qui va en perdre 1640), ce qui
priverait le Suisse du record de semaines passées en tête du classement,
record détenu par l'Américain Pete Sampras (286).
Il est 20h, j’arrive au Melia Royal
Alma. J’ai rendez-vous avec une personnalité : Toni Nadal. Oncle et
entraîneur de l’actuel N°2 mondial : Rafael Nadal. Il a accepté de
répondre à mes questions en toute simplicité, dans un décor idyllique
que je ne suis pas prête d’oublier. D’une gentillesse incroyable, le
personnel à tout mis en œuvre pour que cette rencontre soit inoubliable.
Alors que je déguste un cocktail de fruits, Toni Nadal arrive. C’est
l’heure du grand oral, c’est la première fois que j’interviewe une
personnalité. Le trac monte. Un entretien riche en émotions…
Caroline
et Toni Nadal
Laruedubac : Bonjour Toni, tout
d’abord merci d’accorder une interview à notre webzine.
Des problèmes de genoux ont imposé un repos à Rafael et quand enfin il a
pu reprendre le tennis, se sont ses abdominaux qui lui ont joué des
tours. Ces contraintes ont-elles changé votre façon de vous entraîner ?
Toni Nadal : Non, pas du tout, nous
n’avons pas changé notre façon de travailler. L’unique chose que nous
avons changé c’est que maintenant nous jouons un peu moins de tournois.
Rien de plus.
Laruedubac : Rafael est le
numéro 2 mondial. Comment a-t-il réussit à atteindre ce niveau ?
Toni Nadal : Je ne sais pas. Je crois
que toutes les personnes qui arrivent à un très haut niveau ont tous,
premièrement, du talent et ensuite que se sont des gens qui travaillent
beaucoup. Rafael a travaillé beaucoup et ensuite, je pense qu’il a du
talent pour jouer au tennis.
Laruedubac : Mais il est aussi
très combatif.
Toni Nadal : Oui, bien sûr mais une
personne est combative, l’autre à un bon coup droit, l’autre un bon
revers… Chacun à son petit truc.
Laruedubac : Il ne se fatigue
jamais d’être aussi combatif ?
Toni Nadal : Oui, bien sûr, quelque fois
il est fatigué mais, il se fatigue plus de perdre que d’être combatif.
Laruedubac : A-t-il un régime
alimentaire particulier ?
Toni Nadal : Non, pas du tout. Bien sûr
avant de jouer un match il doit faire un peu attention, il ne peut pas
manger tout ce qu’il veut, je trouve que le sport c’est comme quand tu
vas à l’université. Tu n’es pas une personne spéciale qui ne doit
manger que certaines choses. Peut être que c’est mieux si tu manges les
choses justes mais, si tu fais ça, tu deviens une machine. Pour moi, il
a toujours été très important que Rafael ait une vie normale et je
pense que c’est comme ça qu’il ira bien.
Lors de
la conférence de presse de Richard Mille , Caroline avait été prise en
photo avec Rafael.
Laruedubac : Quelle est la
recette pour réussir un match ?
Toni Nadal : La première chose c’est de
bien jouer, ensuite tu dois jouer ton jeu. Puis avoir un peu de chance,
que ton adversaire ne joue pas trop bien. Et pour nous, ce qui est très
important c’est d’être combatif. Sur la terre battue, tu dois être plus
combatif parce que tu dois plus travailler ton point pour le gagner, tu
ne peux pas juste faire un bon coup. Tu dois taper la balle, être très
concentré. Le temps change aussi la donne. Pour nous aussi c’est mieux
s’il fait chaud, car Rafael a un bon physique et que nous sommes
habitués à la chaleur.
Laruedubac: Comment le
préparez-vous mentalement et physiquement ?
Toni Nadal : Pour le physique je ne sais
pas. Il a un entraîneur pour ça. Je crois qu’il est habitué depuis tout
petit à travailler son mental. Je pense avoir fait un bon travail quand
Rafael était jeune.
Laruedubac : Vous l’entraînez
depuis le début, même quand il était petit à Principe de
España c’est vous qui l’entrainiez ?
Toni Nadal : Oui, c’était moi parce que
je suis son oncle et donc c’était plus facile et en plus cela coûtait
moins cher à son père.
Après
l'itw, Rafael en personne est venu signer des autographes aux amis de
Caroline.
Laruedubac : Combien d’heures
par jour s’entraine-t-il ?
Toni Nadal : Cela dépend . Si nous
sommes sur un tournoi, il s’entraîne moins, car il a des matchs tous les
jours. Mais si nous ne sommes pas sur un tournoi, alors il
s’entraîne entre deux heures et demie et trois heures par jour. Ensuite,
il y a l’entraînement physique, puis le physio. Donc environ cinq- six
heures par jour.
Laruedubac : Quatre fois
vainqueur de Roland Garros, 1 Open d’Australie, 1 Wimbledon, 39 titres
en tout à seulement 23 ans. Rafael est un prince. Quels conseils
donneriez-vous aux Nadal de demain ?
Toni Nadal : Le plus important c’est
d’essayer de toujours aimer ce que tu fais, je pense que c’est très
important pour tout le monde. C’est pareil qu’on fasse du sport ou du
journalisme comme vous. Le plus important c’est d’être content de ce que
tu fais et d’aimer ça. Si tu aimes ce que tu fais alors, tu feras tout
pour t’améliorer.
Laruedubac : Cela signifie que
si Rafa un jour vient vous voir et vous dit ” Tonton, je n’aime plus le
tennis, je veux arrêter”, vous lui direz “OK” ?
Toni Nadal : Non, je lui dirai de
continuer de jouer, car c’est son travail, surtout s’il gagne, cela
serait un peu bête.
Laruedubac : Et s’il ne gagne
plus de match et qu’en plus il vous dit qu’il n’aime plus ça…
Toni Nadal : Alors c’est différent. Pour
gagner, tu dois faire un très grand effort. Mais si l’effort que tu
fais pour gagner ne te suffit plus alors il vaut mieux que tu arrêtes.
Rafael aime le sport, il aime la compétition et je pense qu’il va
continuer encore quelques années.
Laruedubac : J’espère. Vous avez
3 enfants, leur inculquez-vous les mêmes valeurs ? Marchent-ils sur les
pas de Rafael ?
Toni Nadal : Non, mes enfants aiment le
sport, ils sont très petits. Je ne pense pas qu’ils feront des bons
sportifs. Une personne, que se soit mon fils, mon neveu ou les autres
personnes que j’ai entraîné avant, je leur dit toujours que lorsqu’ils
font une chose, ils doivent le faire le mieux possible parce que le plus
important c’est qu’à la fin d’un match, d’un entraînement tu sois
satisfait de toi même. C’est vraiment très important pour moi.
Laruedubac : Si
enfant, Rafael vous avait dit que plus tard il serait le numéro 1
mondial de l’ATP , l’auriez-vous cru ?
Toni Nadal : Je ne sais pas. Rafael a
toujours été très bon. Quand il était jeune, c’était un des meilleurs du
monde. Alors je savais qu’il avait cette possibilité de devenir un
grand joueur. Je ne savais pas s’il aurait pu être numéro 1 ou 15 mais,
je pensais qu’il serait très bon. Mais aussi ça me motivait de le
penser et je voulais le penser.
Laruedubac : Oncle et entraîneur
de Rafael. Comment gérez-vous les deux rôles ?
Toni Nadal : C’est très simple. Quand je
suis sur le court, je suis son entraîneur et en dehors je suis son
oncle. Mais Rafael est grand maintenant et même si je suis son oncle, je
ne peux plus lui dire ” Tu dois faire ça ou ça”. Quand il était jeune
oui, mais plus maintenant.
Rafael Nadal portera une montre
évaluée à 535 000 $ US pendant ses matchs dès cette semaine, à la suite
d’une entente de commandite conclue avec le manufacturier de montres
suisses de luxe Richard Mille. Alors que la plupart des joueurs sous contrat avec un fabricant de
montres ne les portent qu’après leurs parties, le no 2
mondial a participé à la conception d’un modèle ultraléger qu’il pourra
«montrer» à la planète entière pendant ses matchs, en commençant par
ceux qui seront disputés aux Internationaux de tennis de France.
Cette montre, fabriquée à l’aide
d’une technologie aérospatiale, ne pèse que 20 grammes (bracelet
compris).Nadal, un droitier
naturel qui joue de la gauche, portera la montre à son poignet droit
durant les matchs et du côté gauche lorsqu’il s’éloignera du court.Seulement 50 unités de ce modèle
seront mises en vente.Pour
lire la suite de cette chronique mise en ligne sur le site de
Ruefrontenac.com
AMBASSADEUR DES MONTRES RICHARD MILLE
TennisLe jury de L'Equipe vote Nadal
Pour le jury d'experts réuni par L'Equipe, Rafael Nadal
est bien le meilleur joueur de l'ère open sur terre battue, talonné par
Bjorn Borg.
Champagne pour Rafael Nadal, élu meilleur
joueur de l'ère open sur terre battue.(REUT)
Le jury avait belle allure. Une quinzaine de
champions et techniciens ont longuement planché vendredi soir dans les
locaux de L'Equipe pour désigner le meilleur joueur sur terre
de l'histoire de l'ère open. Deux des spécialistes de notre quotidien,
Philippe Bouin et Alain Deflassieux, complétaient ce panel dont le choix
final n'a pas été différent de celui des internautes, qui ont eux aussi
élu Rafael Nadal.
Le podium des experts s'est organisé en
revanche différemment, avec Bjorn Borg et Ivan Lendl derrière le
Majorquin, un trio que trois des jurés avaient d'ailleurs choisi dans
cet ordre (A. Deflassieux, G. Forget et Sébastien Grosjean). Et deux
d'entre-eux, Guy Forget et Alain Deflassieux, ont retenu les dix joueurs
du classement final dans une liste initiale de trente-deux. Pas dans
l'ordre du classement général certes mais la performance est à
souligner. Nous avons souhaité vous donner ici le verdict de ce Top Ten
pour l'histoire mais aussi le choix particulier des jurés conviés par L'Equipe,
qui livre ce lundi leurs réflexions, commentaires et le récit de cette
soirée de convivialité studieuse.
Le Top 10 :
1. Rafael Nadal, 163 pts ; 2. Bjorn Borg, 159 ; 3. Ivan
Lendl, 111 ; 4. Mats Wilander, 96 ; 5. Gustavo Kuerten, 87 ; 6.
Guillermo Vilas, 80 ; 7. Roger Federer, 61 ; 8. Rod Laver, 41 ; 9.
Thomas Muster, 37 ; 10. Ken Rosewall et Sergi Bruguera, 28...
Le vote des jurés :
Mansour BAHRAMI : 1 B. Borg ; 2 R Nadal ; 3 I.
Lendl ; 4 M. Wilander ; 5 G. Kuerten ; 6 S. Bruguera ; 7 R. Federer ; 8
J. Courier ; 9 G. Vilas ; 10 R. Laver.
Pierre BARTHES : 1 R. Nadal
; 2 R. Laver ; 3 B. Borg ; 4 K. Rosewall ; 5 G. Kuerten ; 6 I. Lendl ; 7
M. Wilander ; 8 S. Bruguera ; 9 A. Agassi ; 10 G. Vilas.
Philippe
BOUIN : 1 R. Nadal ; 2 B. Borg ; 3 G. Kuerten ; 4 R. Federer ; 5 M.
Wilander ; 6 I. Lendl ; 7. G.Vilas ; 8 I. Nastase ; 9 S. Bruguera ; 10.
J. Courier
Bob BRETT : 1 R. Nadal ; 2 B. Borg ; 3 M. Wilander ; 4
I. Lendl ; 5 G. Kuerten ; 6 G. Vilas ; 7 R. Federer ; 8 R. Laver ; 9 K.
Rosewall ; 10 S. Bruguera.
Alain DEFLASSIEUX : 1 R. Nadal ; 2 B.
Borg ; 3 I. Lendl ; 4 R. Federer ; 5 K. Rosewall ; 6 R. Laver ; 7 G.
Vilas ; 8 T. Muster ; 9 M. Wilander ; 10 G. Kuerten
Patrice
DOMINGUEZ : 1 R. Nadal ; 2 B. Borg ; 3 G. Kuerten ; 4 I. Lendl ; 5 G.
Vilas ; 6 R. Federer ; 7 R. Laver ; 8 M. Wilander ; 9 I. Nastase ; 10 S.
Bruguera.
Guillaume DURAND 1 B. Borg ; 2 R. Nadal ; 3 G. Kuerten ;
4 G. Vilas ; 5 T. Muster ; 6 I. Lendl ; 7 M. Wilander ; 8 I. Nastase ; 9
R. Federer ; 10 R. Laver.
Guy FORGET : 1 R. Nadal ; 2 B. Borg ; 3
I. Lendl ; 4 G. Vilas ; 5 M. Wilander ; 6 K. Rosewall ; 7 R. Laver ; 8
G. Kuerten ; 9 R. Federer ; 10 T. Muster.
Sébastien GROSJEAN : 1
R. Nadal ; 2 B. Borg ; 3 I. Lendl ; 4 G. Vilas ; 5 M. Wilander ; 6 R.
Federer ; 7 K. Rosewall ; 8 I. Nastase ; 9. G. Kuerten ; 10 T. Muster.
Patrice
HAGELAUER : 1 B. Borg ; 2 R. Nadal ; 3 M. Orantes ; 4 T. Muster ; 5 I.
Nastase ; 6 S. Bruguera ; 7 G. Kuerten ; 8 M. Wilander ; 9 I. Lendl ; 10
G. Vilas.
Henri LECONTE : 1 B. Borg ; 2 R. Nadal ; 3 I. Lendl ; 4
M. Wilander ; 5 G. Kuerten ; 6 S. Bruguera ; 7 R. Laver ; 8 T. Muster ;
9 G. Vilas ; 10 R. Federer.
Jean-Paul LOTH : 1 B. Borg ; 2 R.
Nadal ; 3 G. Vilas ; 4 I. Lendl ; 5 M. Wilander ; 6 G. Kuerten ; 7 K.
Rosewall ; 8 I. Nastase ; 9 T. Muster ; 10 R. Federer.
Toni NADAL :
1 B. Borg ; 2 R. Nadal ; 3 I. Lendl ; 4 M. Wilander ; 5 R. Federer ; 6
T. Muster ; 7 I. Nastase ; 8 G. Kuerten ; 9. G. Vilas ; 10 J.C. Ferrero.
Patrick
PROISY : 1 R. Nadal ; 2 B. Borg ; 3 G. Vilas ; 4 M. Wilander ; 5 I.
Lendl ; 6 G. Kuerten ; 7 R. Laver ; 8 T. Muster ; 9 S. Bruguera ; 10 R.
Federer.
Fabrice SANTORO : 1 R. Nadal ; 2 B. Borg ; 3 G. Vilas ; 4
R. Federer ; 5 I. Lendl ; 6 M. Wilander ; 7 G. Kuerten ; 8 T. Muster ; 9
R. Laver ; 10. A. Agassi.
Thierry TULASNE : 1 R. Nadal ; 2. B.
Borg ; 3 M. Wilander ; 4 G. Vilas ; 5 G. Kuerten ; 6 I. Lendl ; 7 R.
Federer ; 8 T. Muster ; 9 S. Bruguera ; 10 J.C. Ferrero.
Mats
WILANDER : 1 B. Borg ; 2 R. Nadal ; 3 I. Lendl ; 4 M. Wilander ; 5 G.
Kuerten ; 6 R. Federer ; 7 R. Laver ; 8 J. Courier ; 9 S. Bruguera ; 10.
G. Vilas.
Le 23. 05 au 06. 06. 10 : TOURNOI DU GRAND CHELEM ROLAND GARROS -Terre battue. Rafael Nadal battu en 8eme de finale par R. Sordeling en 2009) a 180 points à défendre Site Officiel : http://www.rolandgarros.com/index.html
Le Classement ATP World Tour
N°1: Roger. Federer
10030 points N °2 : Rafael Nadal 6880 points
N°3 : Novak. Djokovic 6405 points N°4: Andy Murray 5565 points N ° 5 :Juan Martin Del Potro 5185 points 6. Davydenko (Rus) 5145 points 7. Soderling (Suè) 4770 points
8. Roddick (EU) 4600 points 9. Verdasco (Esp) 3645 points 10. Tsonga (FR) 3185 points
Rafael Nadal/Roger Federer: 14 victoires contre 7!
Roger Federera été battu par Rafael Nadal lors de la finale du Masters 1000 de Madrid.
L’Espagnol à pris sa revanche en remportant une 14ème victoire sur le
Bâlois avec un score de 6-4 7-6 (7-5). Federer à remporté quant à lui 7
victoires lors de ses face-à-face avec son meilleur ennemi.
Les deux hommes, qui ne s’étaient plus
affrontés depuis leur finale en 2009, ont livré un de ces duels qui font
leur légende, lors d’une partie qui a mêlé suspense et coups de génie.
Tout s’est joué sur quelques détails, à l’image de ce faux rebond qui a
piégé Federer sur la balle de match. Le nombre de points gagnés est
d’ailleurs éloquent: Nadal en a remporté 85, Federer 84. «Dans l’ensemble, je suis très satisfait. J’aurais même pu
gagner. Mais j’ai raté quelques opportunités ici ou là», a
reconnu le No 1 mondial. «Rafa a joué comme d’habitude. Il est
difficile à déborder et ne donne pas beaucoup de points. Il n’y avait
rien de nouveau. Après tous ces matches, on n’a plus beaucoup de
secrets l’un pour l’autre.» Avec cette nouvelle victoire
Nadal sera d’autant plus motivé à Roland Garros qu’il peut redevenir No 1
mondial!
VIDEO : Rafael Nadal / Roger Federer . La Ceremonie Masters 1000 de Madrid
le 17/05/2010Rafael Nadal remet les pendules à l’heure
Sur ses terres, l’Espagnol a dominé Roger Federer dans une finale
accrochée.
Rafael Nadal (ATP 3) a peut-être inversé la tendance au sommet de la
hiérarchie mondiale en battant, dimanche, en finale du tournoi de
Madrid Roger Federer (ATP 1) pour marquer son territoire à une semaine
de Roland Garros et ravir à Andre Agassi le record du nombre de titres
en Masters 1000. Vainqueur 6-4, 7-6 (7/5), l’Espagnol sera n°2 ce lundi,
mais pourrait carrément redevenir n°1 s’il triomphe à Paris et que le
Suisse, tenant du trophée, ne va pas en demi-finale.
Invaincu sur
terre battue cette saison avec deux sets perdus en quinze matches,
Rafael Nadal s’est en tout cas mis dans les meilleures dispositions pour
aller chercher une cinquième Coupe des Mousquetaires Porte d’Auteuil,
où il aura à cœur d’effacer son élimination en huitièmes de finale. En
attendant, il savourera surtout le fait d’avoir pris sa revanche sur
Roger Federer, qui l’avait battu en finale, il y a un an lors de leur
dernière rencontre, provoquant un tournant dans leurs carrières.
La différence entre les deux joueurs a été minime, dimanche, dans la
Boîte Magique pour les retrouvailles, le gaucher de Majorque remportant
un seul point de plus que le droitier de Bâle. Rafa, cela dit, n’en
aura eu cure. Il fallait ainsi le voir, couché sur le ventre, ivre de
bonheur, occupé à taper du poing sur sa surface fétiche après la balle
de match pour réaliser combien cette victoire était cruciale pour lui.
Rafael Nadal, cela dit, aurait même pu s’épargner quelques frayeurs
s’il n’avait été emporté par la magnitude de l’événement alors qu’il
menait 6-4 et 4-2. A l’arrivée, toutefois, c’est lui qui se montra le
plus solide, Roger Federer laissant passer sa chance dans le tie-break
où il mena 4-2 et rata une amortie pas bien difficile pour filer vers le
gain du set.
C’est la première fois que Rafael Nadal s’impose à
Madrid depuis que le tournoi a migré et se dispute sur terre battue. Il
avait déjà gagné en 2005, mais en salle et sur dur. Roger Federer, de
son côté, aurait été certain de battre le record des 286 semaines en
tête du classement mondial détenues par Pete Sampras, s’il avait gagné.
Bref, vivement Roland Garros !
dimanche 16 mai 2010 à 21:03Madrid > Rafa maître en ses terres Par Pauline Dahlem,
afael
Nadal a dominé Roger Federer en finale à Madrid. Le Majorquin s'impose en deux
manches, 6/4 7/6[5] à l'issue un match marqué par les breaks, débreaks, et aux
nombreux rebondissements. C'est le 3ème titre d'affilée que s'adjuge Rafael
Nadal sur terre battue après Monte Carlo et Rome.
Pour leur
retrouvailles sur un court de tennis, Roger Federer et Rafael Nadal n'ont pas
déçu. Si le Majorquin l'a emporté sous les hourras de son public, la rencontre a
bel et bien été extrêmement disputée. Preuve en est, cette différence minime de
points marqués par les deux hommes à la fin du match : 85 pour Rafa contre 84
pour Roger.
Dans le premier set, le Suisse obtient des balles de break
dès le second jeu. Et pourtant, c'est Rafa qui ravit en premier le service de
son adversaire. Federer se bat et recolle immédiatement au score (2-2).
L'Espagnol maintient son pressing, appuyant sur le revers du Suisse. Ce dernier
tente tant bien que mal de se décaler pour effectuer le plus de coups droits
possible. Les jeux sont disputés, la bataille fait rage. A 3-3, Nadal breake et
confirme sur le jeu suivant (5-3). Mais le numéro 1 mondial ne lâche rien,
revient à 5-4 et obtient même plusieurs balles de 5 partout. En vain. Rafa
s'adjuge la première manche (6/4), vigoureusement applaudi par son coach et
oncle Toni.
La bataille ne faiblit pas dans la seconde manche. Les deux
hommes ne lâchent rien, donnant tout sur chaque jeu. Sur le plan tactique,
Federer ne tente plus service-volée suite aux échecs rencontrés dans ce domaine
au premier set. Par contre, le Suisse ajoute l'amortie à son arsenal tactique
avec dans l'ensemble une belle réussite. Mais c'est à nouveau Rafa qui se
détache le premier (4-2), bruyamment encouragé par un public qui veut à tout
prix le voir soulever "son" trophée. Mais Roger, s'accroche et revient encore
une fois au score, passant même devant (5-4). Dans le tie-break, c'est pourtant
tout l'inverse qui se produit. Le Suisse prend le meilleur départ (2-0) et se
fait immédiatement rejoindre (2-2). Il se détache à nouveau (4-2) mais Rafa
revient encore une fois passant cette fois même devant (6-4). Le numéro 1
mondial sauve alors une première balle de match en lâchant un coup droit
décroisé plein pot. Mais sur le point suivant, le Suisse manque carrément la
balle, probablement suite à un faux rebond. L'Espagnol lève les bras, il
décroche là son 3ème titre d'affilée après Monte Carlo et Rome et s'adjuge par
la même occasion le 18ème Master 1000 de sa carrière, un record.
Welovetennis
VIDEO : Rafael Nadal bande annonce Masters de Madrid pour Sport+
10/05/2010 Classement ATP
1. Roger Federer (SUI) 10.340 points .2. Novak Djokovic (SRB) 6.970 .3. Rafael Nadal (ESP) 6.480 .4. Andy Murray (GBR) 5.565 .5. Juan Martín del Potro (ARG) 5.545 .6. Nikolay Davydenko (RUS) 5.235 .7. Robin Soderling (SWE) 4.805 .8. Andy Roddick (USA) 4.780 .9. Fernando Verdasco (ESP) 3.735 10. Jo-Wilfried Tsonga (FRA) 3.220
dimanche 09 mai 2010 à 16:00 Rafael Nadal > " Je me sens bien
depuis le 1er janvier 2010".
Par Charlotte Ezdra,
Rafael Nadal, au cours d'une énième conférence de presse reprise par le
quotidien sportif Marca, est revenu sur le Masters 1000 de Madrid où il
devra défendre une finale.
"Madrid a toujours été un très grand
tournoi, surtout lorsqu'il se jouait en indoor. L'an passé, il était un
peu désorganisé mais ca va en s'améliorant et le tournoi est
spectaculaire. La seule chose difficile est de trouver une heure pour
les entraînements vue que c'est un tournoi mixte."
Concernant sa partie de tableau, le n°3 mondial déclare : "La difficulté des tableaux dépendent de
l'état de forme de chacun. Avec l'altitude à laquelle se trouve Madrid,
les matches sont plus difficiles que dans les autres tournois. Mais le
tirage au sort est normal si l'on regarde la difficulté qu'exige un
Masters 1000, où les meilleurs joueurs du monde sont présents."
Quant à sa forme actuelle, le Majorquin précise : "Ce n'est pas depuis Monte Carlo que je me
sens bien mais depuis le premier janvier 2010. Tout au long de ce début
d'année, mon état de forme était suffisant pour que je puisse gagner
n'importe quel tournoi auquel j'ai participé. Peut être que c'est en
Australie que j'ai le moins bien joué. Après, je suis évidemment heureux
d'avoir gagner deux tournois tels que Monte Carlo et Rome, deux
tournois très importants pour moi qui me donnent beaucoup de confiance."
Enfin, Nadal avoue une fois de plus ne pas se préoccuper plus que cela
du classement, en référence à son rapprochement de la deuxième place
mondiale. "Je sais seulement que je dois défendre 600 points. Je crois
que l'absence de Djokovic (actuel n°2 mondial) est plus négative que
positive, surtout pour le tournoi et pour les spectateurs. Nous sommes à
la moitié de l'année et il reste encore beaucoup de temps avant de
savoir à quelle place terminera chaque joueur. Je me préoccupe seulement
de garder les pieds sur terre, d'avancer au jour le jour, de continuer à
travailler comme je le fais et de rester bien classé à la Race comme je
le suis actuellement."
Toni Nadal : “Le public parisien n’a pas été sport”
Propos recueillis par Séverine Schlosser, à Madrid.
07/05/10 à 07h15
Toni, l’oncle et entraîneur de
Rafael Nadal, revient, à deux semaines de Roland-Garros, sur la saison
et les objectifs de celui qu’il aide chaque jour à se surpasser.
France-Soir. Toni, après plusieurs soucis physiques en début
de saison, Rafael vient de gagner successivement les tournois de
Monte-Carlo et de Rome. Est-il revenu à son meilleur niveau ?
Toni Nadal. Le début de saison a été difficile en effet, mais
Rafael a beaucoup travaillé et se trouve actuellement dans une bonne
phase. A Monte-Carlo notamment, il a montré un jeu impeccable. Le plus
dur reste cependant à venir : il va devoir confirmer ses bonnes
prestations à Madrid puis en France.
F.-S. L’année passée, Rafael a perdu la finale à Madrid face à
Roger Federer. Aimerait-il être confronté à lui cette année encore pour
prendre sa revanche ? T. N. (Sourire) Son objectif étant de gagner, je
préférerais qu’il rencontre les plus mauvais joueurs du tournoi. Ce
serait donc mieux qu’il ne rencontre pas Federer.
F.-S. Juste après, il a été éliminé en huitièmes de finale de
Roland-Garros par Robin Söderling. Quelles sont les erreurs qu’il a
commises et qu’il ne devra pas répéter cette année ? T. N. Participer juste avant à l’Open de Madrid alors
qu’il n’était pas dans de bonnes conditions.
F.-S. Après cette défaite, vous avez déclaré que l’attitude
du public parisien lors de la défaite de votre neveu avait été stupide.
Pouvez-vous vous expliquer ? T. N. Chacun a son favori et c’est normal qu’il le
soutienne. Ce que je ne comprends pas, en revanche, c’est que l’on
manifeste aussi vivement sa volonté de voir les autres perdre. Ce n’est
pas sport !
F.-S. Mais il faut dire qu’aucun Français n’a remporté
Roland-Garros depuis Yannick Noah en 1983… Comment l’expliquez-vous
d’ailleurs ? T. N. C’est étrange, car il y a en France de très bons
joueurs. Que ce soit Tsonga, Gasquet ou Monfils, ils ont un excellent
niveau. Je pense simplement que, contrairement aux Espagnols, leur
manière de jouer s’adapte moins à la terre battue. D’ailleurs Tsonga
s’est particulièrement illustré sur le synthétique de Melbourne.
F.-S. Il a également été opposé à votre neveu lors des quarts
de finale de Miami. Qu’en avez-vous pensé ? T. N. Quand on observe le score, on a l’impression que
cela a été une rencontre très facile pour Rafael, mais ce n’est pas le
cas. Tsonga est techniquement très fort et dangereux quand il est à son
meilleur niveau. A Miami, il s’est très bien battu et méritait de gagner
tout autant que Rafael. La rencontre s’est jouée sur des détails et,
admettons-le, Rafael avait la chance de son côté.
Nadal, modèle
de précocité
Reuters
En remportant les deux
premiers Masters sur terre battue de la saison, Rafael Nadal s'est
adjugé son 17e M1000 en carrière, égalant ainsi le record d'Andre
Agassi. L'Américain, ex-N.1, a étalé ce palmarès sur 14 ans entre Miami
en 1990 à Cincinnati en 2004. L'Espagnol a mis 5 ans à faire aussi bien.
Ce qui impressionne chez Rafael Nadal, ce n'est pas sa
détermination, mais plutôt sa précocité. A tous les étages, le Majorquin
étonne, éblouit ou laisse pantois. A Rome comme à Monte-Carlo, l'ex-N.1
mondial, détenteur déjà de six titres du Grand chelem à l'âge de 22
ans, a confirmé qu'il se sentait mieux qu'il y a quelques mois. Il a
surtout rappelé qu'il était un ogre dans les grands rendez-vous. En
s'imposant face à David Ferrer en finale dans le Foro Italico, le
Majorquin a remporté son 17e titre en Masters 1000 à 23 ans. Un chiffre,
peut-être anodin, à relativiser avec la référence en la matière : Andre
Agassi.
L'Américain, ex-N.1 mondial et vainqueur des quatre tournois du
Grand Chelem dans sa carrière, était le détenteur du record de tournois
de cette catégorie à part. Le Kid de Las Vegas a remporté le premier de
ses 17 trophées à presque 20 ans en 1990 à Miami et le dernier à 34 ans à
Cincinnati en 2004, soit après environ 14 ans de vie professionnelle.
Rafael Nadal, qui a entamé en 2010 sa 8e saison pleine sur le circuit
ATP, a déjà rattrapé Agassi en remportant ses titres en l'espace de 5
ans. Une moisson qui a commencé à Monte-Carlo en 2005 quand il avait 18
ans jusqu'à Rome en 2010... sans parler de la suite de la saison où il
pourrait exploser ce record avec dix ans d'avance sur son aîné, lui aura
24 ans le 3 juin prochain.
Dix ans d'avance sur Agassi
A bien rearder son palmarès, le roi de la terre battue a trouvé
dans cette surface une niche incroyable pour l'étoffer avec 12 titres
sur 17, comme Agassi l'avait trouvée dans les tournois disputés sur dur
dans une mesure plus exclusivement tournée vers le béton (16 titres pour
un seul sur terre battue à Rome en 2002). "J'ai 23 ans et je suis
très heureux de mon parcours jusqu'ici. Pour moi, 17 (Masters) est un
nombre très important, mais dans une semaine, il y a Madrid et je vais
essayer de maintenir mon parcours victorieux", a simplement
commenté Nadal.
Avec une moyenne de trois Masters par an, la ligne droite semble
toute tracée pour que le Majorquin remporte un 18e titre cette saison
sur les 5 derniers Masters 1000 à disputer cette année. Car c'est cela
aussi sa force : il n'y a pas une saison où l'Espagnol n'a pas soulevé
un trophée en Masters. Andre Agassi, mais aussi Roger Federer, vainqueur
de 16 titres en Masters et également toujours en lice pour faire aussi
bien, ne peuvent pas en dire autant. "J'espère améliorer ce record,
mais on ne sait jamais quand on va s'arrêter, c'est ce qui est bien en
sport." En cinq ans, il a donc déjà accompli plus que ce que très
peu de joueurs ont réussi dans une vie entière. Qu'est-ce que ce serait
passé si Nadal n'avait pas ses problèmes physiques ?
03/05/2010 Nadal se rapproche
|
La victoire à Rome et la bonne opération au classement pour
Rafael Nadal. L'Espagnol revient à 490 points de la deuxième place
occupée par Novak Djokovic ce lundi après le Masters 1000 disputé dans
la capitale italienne. A noter qu'Andy Murray passe Juan-Martin Del
Potro pour le gain de la quatrième place. Jo-Wilfried Tsonga reste quant
à lui dixième. Classement ATP : 1.
Federer (Sui) 10340 points 2. Djokovic (Srb) 6970 points 3.
Nadal (Esp) 6480 points 4. Murray (GB) 5565 points 5. Del Potro
(Arg) 5725 points 6. Davydenko (Rus) 5235 points 7. Soderling
(Suè) 4805 points 8. Roddick (EU) 4780 points 9. Verdasco (Esp)
3735 points 10. Tsonga (Fra) 3220 points
Nadal et l Histoire
Nadal ce sont des statistiques a faire palir d envie beaucoup de joueurs en activité ou retraités
par exemple:
2006: 4 victoires d affilée sur Federer
2008 :4 victoires d affilée sur Federer
Ce dont beaucoup de joueurs aurait rêvé realiser mais combien sont ils a le pouvoir?
Quelques faits d armes non exhaustifs pris ça et la
2005 annee ou Nadal explose en gagnant 11 titres dont 4 master series.
Finale Rome 2005 en jouant 5h14 face a Coria revenu de nul part dans un match qui semblait perdu .
Nadal joue le match le plus longen 5 sets.En finale de Rome2006 face a Federer ils iront a 5h 05.
Finale Atp Barcelone 2006Face ala concurence locale Nadal n a qu un seul but egaler le record de Borg: 46 victoires sur terre battue.Il y parvient sans grande peine
Finale master rome 2006 Nadal joue Federer,a qui il a fait passer sale moment a Monaco quelques semaines plutot.
Federer:"...pendant 1h je ne savais pas ou j etais..."Nadal doit defendre son titre
On connait tous l issue tragiquede cette finale pour Federer
Debut du complexe Nadal sur terre battu chez le suisse diront certains.Mais le fait d arme est là Nadal sauvera deux balles de matchs etegalera le record de Villas: 58 matchs sans defaites sur terre battue.
Apres avoir Raflé Monaco ,Barcelone,Rome voici Rafa a Hambourg en cette annee 2007 toujours hanté par l idee de realiser "le grand chelem de la terre battue"
Cette fois il trebuche face a Federer certains verront une lueur d espoir pour RG mais le suisse sera desillusioné.A RG il jouera l une des rares finales ou il a totalisé le plus grand nombre de balles de break
perdues: une sur dix sept.Mais au dela de la defaite Nadal ne realise pas le grand chelem sur terre battue mais aura joué toutes les finales de tournoi majeur de terre battue cette annee là.Et...portera le record d invincibilité toutes surfaces confondues a81 victoires.
2008 nouvelle campagne de Rafa sur terre battue et il ralliera Rolland garos en ayant gagné Monaco une cinquieme fois d affilee .ce qui constitue le record du tournoi Il gagnera Rolland garos une quatrieme fois d affilee:une maniere d envoyer un salut a BORG,qui lui remettra d ailleurs le trophee.
wimbledon 2008 constitue un nouvel exploit pour nadal qui empecheFederer de realiserune 6e victoire consecutive qui serait une premiere historique
Son triompe a Wimbledon lui permet a lui de rejoindre Borg dans la legende(une nouvelle fois) du cercle fermé des vainqueurs RG/Wimbledon la meme annee..Sa soif de victoires ne s arretera pas la car il gagnera la medaille olympique dans la foulee
et sera a quatre vingt pour cent la cause de la victoire de l espagne en coupe davis
Ce qui fait un palmares exceptionnel pour une seule annee
oa 2009 revoila Nadal face a Federer en dehors de RG et Wimbledon
Les donnees sont simples gagner 1 GC sur 3 surfaces differentespour Nadal et devenir le premier espagnol a triompher a Melbourne mais pourFederer il s agit d egaler Sampras en nombre de grand chelem gagnés
La fin tragique et les larmes de Federer sont dans toutes les memoires: "Its killing me...."
Et Rafa dira:"...the moment is tough but surely you are going to improve the fourteen.."
Appelé inoxydable suite a ses combats titanesques (rome face a federer ,face a coria,madrid ,hambourg face a Nole,et recement Rome face a Davydenko et gulbis)Guerrier matador, il demarre la saison sur terre battue 2009 comme d habitude,mais usé a Madrid il rendra les armes a
Roland garos 2009face a un soderling des grands jours venu a la rescousse du record de son cousin suedois :32 victoires comme Borg .Coup d arrêt
monaco 2010 revoila rafa: avec pour but gagner un tournoi a 6 reprises consecutives.Premiere depuis l ere open
car Borg s y est cassé les dents a Wimbledon n 1981 ,Federer a Wimbledon en 2008,Federer a nouveau a Us open 2009.
Mais Nadal a monaco aura rendez vous avec l histoire et sera le premier a gagner un tournoi atp a six reprises consecutives.
Rome 2010 le revoici en finale cette fois pour faire un clin d oeil a AGASSI mais aussi porter son record a 12 master series sur terre battue: record absolu.
La pluie et ses deux interruptions n y ont rien changé.
Rafa est l egal d Agassi.
On pourrait egalement citer les evenements suivants
.A open Australie ils iront a 5h de jeu Verdasco et lui.
Face a NOLE a madrid ils iront a 4 h 03 ce qui fait le matchle plus long en 3 sets
Ce qui fera dire a Eurosport dans un article: "...Nadal fait durer le plaisir..."
Mais tout n a pas ete si rose on pourra egalement citer Cincinati 2008 en route pour la finale du master series Nadal se fera battre nettement par NOLE ce dernier le privant ainsi de jouer la finale
Ce qui aurai permi a Nadal d avoir jouer toutes les finales des 9 Master Series existants
Rebellote a Cincinati 2009 Nole sera encore sur sa route en demi finale
cincinati sera une drole d histoire finalement
Certains vous diront que c est suffisant pour en faire le meilleur joueur de tous les temps de la terre battue
Moi je dis ce mec a la passion du record tout simplement et la terre battue il adore ça
il respire ça
Une chose est certaine entre 2005 et 2010 il aura honoré beaucoup de rendez vous avec l histoire.
D autres diront il a le merite de gagner des matchs perdus.
Le dernier clin d oeil qu il devrai faire a l histoire serait d aller chercher l us open
Rafael Nadal aussi bien qu'Andre Agassi. Dimanche à
Rome, le n°3 mondial a égalé le record de titres en Masters 1000 de
l'Américain avec un 17e trophée décroché aux dépens de David Ferrer
(7-5, 6-2) qu'il à désormais battu 11 fois and 14 confrontations. Au
terme d'un match où le résultat compte au final plus que la manière, le
Majorquin a également remporté son cinquième titre à Rome en six
participations. Vainqueur à Monte-Carlo, Nadal poursuit donc son règne
sur terre battue avec, accessoirement, un 38e titre conquis. A seulement
23 ans.
Le mental plus que le jeu. Malmené par un Ferrer
opportuniste et tranchant en coup droit, sur la défensive et moins
brillantissime qu'à son meilleur, Nadal a été chercher le titre avec la
tête et les tripes. La haine de la défaite, voilà peut-être la véritable
arme de l'Espagnol, plus que cette gifle de coup droit qui s'abat sur
les angles et le long des lignes avec quelque chose d'implacable. Il a
en effet su garder la tête froide tout au long d'un match où il n'a pas
joué son meilleur tennis et où la pluie a joué un mauvais tour au
spectacle avec une première interruption à 4-4, puis une autre à 7-5,
2-1 service à suivre pour Nadal. Après quasiment deux heures de pause
forcée, l'ex patron du circuit est parvenu à emballer la partie pour
boucler l'affaire. Acharné en défense et plus déterminé à faire mal à la
moindre ouverture, il a fini en patron un match commencé avec retenue.
Avec désormais 17 unités au compteur en Masters 1000, il est peu de dire
qu'il a l'expérience et la confiance pour lui.
Encore de la marge
Comme avec lui la manière compte parfois plus que
le résultat, encore plus à l'approche de Roland-Garros, on pourra
chipoter en soulignant que Rafa a souffert pour mettre son jeu en place,
commis plus de fautes que d'habitude et manqué beaucoup de points
importants (3/13 en balles de break). Globalement trop attentiste dans
la première partie du match et peu inspiré en retour de service, il n'a
pas paru aussi souverain que lors de sa victoire à Monte-Carlo. Mais les
victoires sur Gulbis, au couteau, et face à Ferrer, en étant dans un
jour moyen , vont également contribuer à sa préparation pour
Roland-Garros. Nadal a désormais beaucoup de données accumulées sur son
état de forme et il est bien trop intelligent pour ne pas en tirer vite
les conclusions qui s'imposent.
La première à tirer pour les
observateurs pourrait faire froid dans le dos à ses adversaires : Rafael
Nadal a encore de la marge. De la marge avant d'atteindre son tout
meilleur niveau et de la marge avant de retrouver cette confiance
inébralable qui en avait fait un demolition man il y a encore
quelques mois. Ce coup droit qui raccourcit sous la tension, ces
quelques fautes ici et là, cette impression qu'il gamberge encore un peu
trop sur certains choix : si tous ces parasites sont détruits au moment
de Roland-Garros, l'armure ne comportera plus beaucoup de failles. Il
est tellement plus impressionnant quand en plus de son splendide jeu du
fond, il vient marcher dans le court et sur l'adversaire. C'est en
jouant vers l'avant qu'il trouvera le dernier réglage. On l'a enfin vu
contre Gulbis, un joueur hyper puissant des deux côtés et qui agresse
sans relâche - et donc en prenant énormément de risques - peut ébranler
la montagne Nadal. Mais il faudra, à Roland-Garros, jouer un tennis
total au meilleur des cinq manches. Est-ce une mission impossible ?
L'Espagnol Rafael Nadal,
tenant du titre, a remporté son 5e trophée en six ans au Master 1000 de
Rome en battant son compatriote David Ferrer,
tête de série N.13, 7-5, 6-2, en finale. Nadal, vainqueur il y a deux
semaines du Masters 1000 de Monte Carlo pour la sixième fois d'affilée,
avait gagné auparavant sur la terre battue du Foro Italico en 2005,
2006, 2007 et 2009.
http://actualites.leparisien.fr/rafael+nadal.html
Tenant du titre à Rome, Rafael Nadal doit confirmer en Italie son bon
début de saison sur terre battue. C’est d’ailleurs l’objectif de
l’Espagnol qui ne veut pas encore parler de Roland Garros.
par Krystel Roche, le 26-04-2010
A Rome
Roger Federer a déclaré que vous étiez le favori ici à Rome, même s’il
est n°1 mondial, et même s’il a remporté Roland Garros en 2009…Qu’en
pensez-vous ?
Rafael Nadal : Le tournoi débute tout juste, je suis arrivé samedi. Je
sais que vous avez besoin d’écrire… (sourire) Mais c’est difficile de
parler de favoris. Rome est un tournoi très difficile, avec les
meilleurs joueurs du monde. Je suis là, je joue bien. C’est un tournoi
extrêmement ouvert. On verra…
Pouvez-vous revenir sur les raisons qui vous ont poussé à ne pas vous
aligner à Barcelone ?
Rafael Nadal : Cette dernière année et demie, j’ai eu plus de pépins
physiques que je ne l’aurais souhaité. J’ai très bien joué à Indian
Wells, Miami, Monte Carlo. Lorsque tu as des problèmes, c’est dur à
accepter… Je veux faire les bonnes choses. C’était une décision très
difficile à prendre, de ne pas jouer chez moi, de ne pas jouer ce
tournoi qui est important à mes yeux et où j’ai bien réussi les années
passées… Mais le calendrier est très difficile, la saison sur terre est
tellement courte… Ce n’est pas évident d’enchaîner deux tournois en deux
semaines. L’année dernière, ça avait été une super expérience. Là, tout
va bien. J’essayerai simplement d’être dans la même forme.
Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
Rafael Nadal : Bien. Je me dis que pour mon tennis, ça aurait été super
de jouer Barcelone. J’étais vraiment en forme, je jouais bien,
j’arrivais avec de la confiance suite à mon titre à Monte Carlo.
Barcelone est un bon tournoi pour moi, je me sens toujours très bien
là-bas. Mais j’ai préféré penser à la suite, voir un peu plus loin que
les prochains jours ou les prochaines semaines. Ça a été une décision
difficile à prendre, mais c’était ma décision. Là, c’est un moment
important pour moi. Dès début 2010, j’ai vraiment bien joué. Je n’avais
rien gagné avant Monte Carlo, mais mes sensations et mon niveau de jeu
étaient là. Quand tu as des problèmes physiques, c’est embêtant. Tu as
besoin de bien courir, de bien te déplacer, de bien t’entraîner. Or si
je ne suis pas en mesure de bien faire tout ça, cela devient compliqué
de remporter un tournoi… Surtout les gros tournois. J’ai eu ma chance à
Shanghai. Mais pour le reste, je ne jouais pas suffisamment bien et je
n’étais pas prêt à m’imposer à nouveau. Même si je n’ai rien gagné avant
Monaco, à chaque tournoi que j’ai disputé, je sentais que je pouvais
m’imposer. J’étais bien physiquement.
Qu’avez-vous fait la semaine dernière ?
Rafael Nadal : Je me suis entraîné vendredi, à Majorque. Je devais
démarrer la veille, mais j’avais quelques trucs à faire. Mardi je suis
allé à Barcelone. Mercredi je me suis reposé. Mon planning
d’entraînement était censé démarrer jeudi, mais comme vous le savez, il y
a eu le décès de Juan Antonio Samaranch. Je suis donc allé à Barcelone
soutenir sa famille.
Pensez-vous avoir retrouvé votre ancien niveau de jeu ?
Rafael Nadal : Tout dépend ce que l’on appelle «ancien»… L’an dernier,
j’ai perdu Roland Garros, mais j’ai eu de super résultats, sans pour
autant jouer à un niveau de jeu incroyable. Sur terre, je n’ai pas super
bien joué l’an dernier. Après, gagner Monte Carlo, Barcelone, Rome,
faire finale à Madrid… Ce n’est pas évident de répéter ça chaque année !
Vous rendre Porte d’Auteuil sans être tenant du titre, est-ce que cela
change quelque chose ?
Rafael Nadal : Non. Ces trois dernières années, quand j’arrivais pour
jouer Roland Garros, peu importe si j’avais gagné ou pas l’année
précédente. La pression ne change pas, et l’objectif est toujours le
même. Exactement le même : jouer du mieux possible afin de faire un bon
résultat. C’est le but chaque année, y compris cette fois. Faire de mon
mieux pour jouer mon meilleur tennis, et tenter de faire le meilleur
résultat qui soit. Mais Roland Garros, ça me paraît loin ! Pour
l’instant, je me concentre sur le tournoi de Rome, c’est ce qui
m’importe.
Les joueurs bénéficient cette année de nouvelles structures à Rome, et
peuvent notamment évoluer sur un court Central flambant neuf…
Rafael Nadal : C’est une bonne chose. Ce Central a l’air incroyable,
très beau. Les gens qui sont dans les tribunes sont vraiment très près
du terrain. C’est bien ! Ce stade est différent. Ces changements sont
bénéfiques pour notre sport, ils le font progresser. Mais en même temps,
il est important de ne pas perdre la tradition de ces grands tournois.
Ce n’est pas un grand Central qui va faire d’un tournoi un grand
tournoi. Ce qui fait d’un tournoi un grand tournoi, c’est tout un tas de
petites choses. Les anciens champions, l’histoire du tournoi etc. Et
Rome est l’un des tournois les plus importants au monde.
Si Roland Garros était délocalisé, serait-ce un choc pour vous ?
Rafael Nadal : Je ne peux pas imaginer ça.
Même s'il ne l'a évoqué qu'à mots couverts,
Rafael Nadal a Roland-Garros en point de mire. Après quatre titres
d'affilée de 2005 à 2008, au terme de parcours ahurissants, le Majorquin
avait dû s'incliner prématurément en 2009, laissant filer Roger Federer
vers un sacre tant convoité et vers une place de numéro un mondial
restaurée . Magnifiquement victorieux lors du récent tournoi de
Monte-Carlo, grand rendez-vous du début de saison sur terre battue qui
l'a vu laminer deux compatriotes, spécialistes de la surface, pour
s'imposer une sixième fois d'affilée en ne concédant que 14 jeux au
total (Ferrer a pris 6-3/6-2 en demi-finale ; Verdasco, 6-0/6-1 en
finale), Rafa a décidé de ne pas s'aligner pour le tournoi de Barcelone,
qui se dispute en ce moment - Jo-Wilfried Tsonga est le seul Français
en lice au stade des quarts de finale.
Tirant les leçons du
passé, l'Espagnol a préféré ne pas imposer trop d'efforts à son
organisme, considérant que son niveau de jeu sur terre est de toute
façon au rendez-vous, afin d'arriver dans les meilleures conditions
possibles aux échéances qui lui tiennent à coeur.
Aussi a-t-on pu
apercevoir le torride partenaire de la Colombienne Shakira dans le clip
de Gypsy à l'aéroport de Barcelone, le 20 avril, prêt à embarquer pour
son île natale de Majorque en compagnie de sa mère, Ana Maria Perera.
RDV au tournoi de Rome, à partir du 25 avril.
jeudi 22 avril 2010 à 21:46 Nadal a porté leques de l'ancien président du CIO, Juan Antonio Samaranch, en
présence de nombreuses personnalités du monde de la politique et du
sport, notamment le Roi d'Espagne Juan Carlos ou le successeur du
défunt, Jacques Rogge. Rafael Nadal, forfait cette semaine pour le
tournoi de Barcelone, a aidé à transporter le cercueil, recouvert d'un
drapeau olympique dans la cathédrale de la ville catalane. "Je suis venu
ici avant tout pour soutenir la famille et rendre hommage à tout ce
qu'il a fait pour notre sport. Il a été capable de révolutionner le
sport, jusqu'à devenir l'une des personnes les plus importantes du
mouvement international olympique", a commenté le n°3 mondial.
Newsweb.
Tennis: Rafael Nadal renonce à Barcelone pour se
reposer
MADRID — L'Espagnol Rafael Nadal, vainqueur dimanche de son sixième
tournoi de Monte-Carlo consécutif, a renoncé lundi au tournoi ATP de
Barcelone pour se reposer.
"Je regrette beaucoup de ne pas jouer à
Barcelone, plus qu'aucun autre tournoi, mais cette année, après la
victoire à Monte-Carlo, mon corps me demande du repos", explique Nadal
dans un communiqué.
"J'ai déjà dit à plusieurs occasions que le
calendrier, concrètement ce moment de la saison sur terre battue, était
mal fait et ne pas jouer à Barcelone en est la conséquence", a ajouté le
"pirate" de Manacor.
Les organisateurs ont précisé sur leur site
internet que Nadal, vainqueur du tournoi de 2005 à 2009 et qui était
tête de série N.1 cette année, donnerait "une conférence de presse mardi
à 12H00 (10H00 GMT) pour expliquer les causes" de son forfait.
Nadal,
23 ans, a mis fin dimanche à une disette de onze mois sans le moindre
titre, la plus longue de sa carrière depuis son arrivée au sommet en
2005.
Sa précédente victoire remontait au 3 mai 2009 à Rome. A
Monte-Carlo, il a remporté le 37e titre de sa carrière, le 26e sur terre
battue, surface sur laquelle il a remporté sa 159e victoire (contre 6
défaites) depuis 2005.
Rafael Nadal a remporté son sixième titre consécutif à
Monte-Carlo en dominant son compatriote Fernando Verdasco (6-0, 6-1).
L'Espagnol n'avait plus remporté un tournoi depuis Rome en 2009.
VIDEO : RAFAEL NADAL FERNANDO VERDASCO LA CEREMONIE A A MONTE CARLO
L’Espagnol a gagné le tournoi de Monte-Carlo pour la sixième
fois
TENNIS
MONTE-CARLO C’est fait !
Après quasiment un an de frustrations diverses, Rafael Nadal a enfin
renoué avec la victoire, hier, lors du tournoi de Monte-Carlo. Impérial,
l’Espagnol a atomisé, en finale, son compatriote Fernando Verdasco
(6-0, 6-1). “J’ai frôlé la victoire dans de nombreux tournois ces
derniers mois. Mais je n’arrivais pas à conclure. Cette fois, j’ai tenu
jusqu’au bout”, souriait le Majorquin en embrassant son joli trophée.
Qu’on se le dise : l’ancien n° 1 mondial sera, cette année encore,
très difficile à battre sur terre battue. La façon dont il a dominé ce
Masters 1000 monégasque, sans perdre un set, en dit long sur son
potentiel. “Lorsqu’il est au sommet de sa forme, sur cette surface, il
est imbattable”, tranchait Verdasco, rejoignant l’avis de David Ferrer
et Juan-Carlos Ferrero, également laminés avant lui.
Ce succès
au pied du Rocher est le sixième de rang du Majorquin. Jamais, dans
l’histoire du tennis moderne, un joueur n’avait remporté le même tournoi
six fois fois d’affilée. Voilà donc un record supplémentaire qui tombe
dans l’escarcelle du champion de Manacor. Mais, à l’heure des
confidences, ce n’est pas le Guiness Book qui faisait chavirer le cœur
de l’Espagnol. “En fait, j’attendais ce titre avec impatience. Pour ma
confiance, c’était très important. Je n’avais plus gagné depuis Rome, en
mai dernier. Cela commençait à faire long...”
Longtemps
handicapé par une blessure au genou, puis par des problèmes privés
(notamment liés au divorce de ses parents), Nadal a traversé plusieurs
périodes difficiles, pleines de doute. Aux pires moments, certains ont
même évoqué une fin de carrière prématurée. Alors, aujourd’hui, Rafa
savoure l’instant présent, trop heureux de regoûter à l’ivresse de la
victoire.
Cette semaine, il participera au tournoi de Barcelone.
avec toujours en point de mire ce tournoi de Roland-Garros qu’il espère
remporter, en juin, pour la cinquième fois. L’an passé, il y avait été
éliminé dès les huitièmes de finale par Soderling. C’était le début de
ses ennuis... Son titre d’hier (le 37e de sa carrière, son 16e en
Masters Serie) pourrait marquer un tournant.
Miguel Tasso
En 2008, Rafa est le maître incontesté du tennis mondial en
s'imposant notamment à Roland Garros, Wimbledon et aux Jeux Olympiques. Plutôt
que de l'apaiser, c'est justement cette résussite qui semble-t-il le
conduit à opérer de bien mauvais choix dont il paiera les conséquences à
partir du deuxième trimestre 2010... Pourquoi a-t-il pensé qu'il devait
changer de stratégie pour continuer de gagner ?
Rafa a
joué jusqu'à épuisement total...
Le majorquin n'a pas
adapté sa programmation de tournois à son rang. Lorsque l'on devient N°1
mondial, notre problématique se modifie, nos objectifs aussi. Il faut
durer, garder son rang, et cela implique d'être présent aux grands
rendez-vous, d'arriver dans les Grands Chelems au pic de sa forme,
reposé, physiquement au top, et avec la confiance nécessaire, acquise
dans les tournois de moindre importance. La finesse de la programmation
prend alors toute son importance. Le calendrier doit être allégé et
tourner autour d'une préparation optima en vue des Grands Chelems.
Federer est passé maître en la matière tout comme l'était son
prédécesseur Pete Sampras. Il y a une stratégie pour devenir N°1
et une stratégie pour rester N°1.
Rafa n'a pas adapté sa programmation de tournois à son rang. Or cette
problématique est accentuée par la nécessaire débauche d'énergie
exceptionnelle dont l'espagnol ne peut faire l'économie à chacun de ses
matchs. Enfin, les problèmes physiques structurels dont il fait l'objet
plaident encore plus en faveur d'un aménagement de sa programmation de
tournois. Au lieu de cela, Rafa n'a jamais autant joué qu'en ce début
de saison 2009, et ce jusqu'à épuisement total, jusqu'à ce que son
corps finisse par casser... Conséquences : il entâme Roland Garros très
diminué et perd son titre, puis il est contraint de déclarer forfait à
Wimbledon. Il peut enfin rejouer à l'US Open mais ne dispose pas du
temps nécessaire pour y briller car il se trouve à court de compétition.
C'est finalement à Melbourne 2010 qu'il retrouve un niveau de jeu
satisfaisant. Malheureusement, ses genoux le trahissent à nouveau, et il
doit encore observer une période d'arrêt d'un mois.
On
ne modifie jamais une tactique qui gagne
Vous connaissez
le dicton « on ne change pas une tactique qui gagne » ? Et pourtant,
force est de constater que c'est la stratégie inverse qui a été employée
dans le cas du majorquin. Bien sûr, le très haut niveau exige une
remise en question quotidienne afin de continuer de progresser, il
nécessite de constamment apporter des améliorations dans tous les
domaines. Dans le cas de Nadal, il s'agit pourtant de changements
structurels majeurs qui ont été opérés. Au mieux ils lui auront fait
perdre un temps précieux et mis en péril son intégrité physique. Au pire
ils auront hypothéqué son avenir en le mettant dans une dynamique
perdante et en opérant des changements structurels profonds affectant
l'essence même de sa réussite.
Il ne fait plus mal en coup
droit.
Rafa a modifié de façon importante sa technique
de coup droit, son meilleur coup, celui avec lequel il détruisait ses
adversaires. Pourquoi ? Probablement dans le but de le rendre plus
efficace sur surfaces rapides. Doté d'une technique, certes très
personnelle, il parvenait pourtant à toucher toutes les zones de jeu, y
compris des angles courts décroisés en imprimant à la balle un lift
surpuissant. Des tests scientifiques ont prouvé que sa balle tournait en
moyenne à 4 600 tours par minute soit bien plus rapidement que tous les
autres joueurs. Sa préparation convexe était ample, mais lui permettait
à la fois une très bonne mise à niveau sur tous types de balles mais
également de développer beaucoup de vitesse, et surtout il faut noter
que cette technique était très natuelle chez lui. On ne
modifie jamais un coup fort ! ou on prend le risque de l'affaiblir...
On le travaille afin de le renforcer, on y apporte des détails, mais en
aucun cas, on n'en modifie la structure même. Malheureusement, Rafa
a supprimé sa préparation qu'il débute désormais directement
en bas avec le coude partant vers l'arrière . Aujourd'hui, il éprouve de
grandes dificultés à faire mal sur des balles se présentant à lui
au-dessus de la hanche et encore plus au-dessus de l'épaule. Il ne
parvient plus à trouver la zone courte décroisée, et plus généralement
son coup touche plus difficilement les angles, enfin, sa frappe a perdu
de sa violence et de sa longueur.
Son chop de revers est
inefficace
Par ailleurs, probablement influencé par les
commentaires de certains observateurs fanatiques du « beau tennis » à
savoir du jeu complet, il a cherché à enrichir sa palette de coups,
notamment en venant plus souvent au filet, mais également en se dotant
d'un revers chopé. Je suis convaincu que l'utilisation du chop de
revers constitue un choix tactique douteux pour
quelqu'un dont la force réside dans l'utilisation de son lift pour faire
reculer l'adversaire, dans l'énergie formidable qu'il déploie dans
chaque frappe. Le chip de revers s'inscrit-il harmonieusement dans le
système de jeu du majorquin ? Trouve-t-il une légitimité et surtout une
efficacité ? Je ne le pense pas. A chaque éxécution de son chop de
revers, Rafa se trouve immédiatement obligé de défendre. Ce coup manque
d'intensité, de vitesse et de rotation, il est neutre, l'adversaire n'en
demande pas tant pour immédiatement repasser à l'attaque. Enfin, à
chaque utilisation de ce coup, il s'agit d'une rupture dans le rythme
élevé qu'il donne à l'échange, et qui met l'adversaire habituellement
sous pression et hors d'haleine. C'est comme si Rafa permettait
soudainement à son adversaire de respirer alors même qu'il était sur le
point de l'asphyxier.
Le guerrier a laissé la place à
l'homme mûr...
Autre modification très importante passée
relativement inaperçue, celle de son look. Très probablement à la
demande de ses conseillers en image, Nadal a opéré une transformation en
profondeur de son apparence. Cheveux coupés plus courts, les polos
retrouvant leurs manches, perte de poids, le message est clair : du
jeune fougueux, l'on veut désormais donner l'image de l'homme mûr. Mais
cela correspond-il à sa personnalité ? Personnellement j'en doute. En
revanche, ce dont je suis convaincu, c'est que du point de vue sportif,
ce virement à 180 degrés constitue une erreur majeure. Nadal était un
mythe. Il s'était fabriqué cette image, celle de l'homme fort, aux
muscles apparents, à la longue crinière coiffée du bandeau. Il était le
guerrier, celui qui impressionnait. Il a conquis la quasi-totalité de
ses titres majeurs dans cette tenue, avec cette image. Elle lui colle à
la peau, lui ressemble, et envoie un message clair à l'adversaire. Cette
transformation physique, au-delà du fait qu'elle n'impressionne plus,
ne ressemble plus du tout à celui qui a tant terrorisé... Tout ce qui
faisait peur chez lui, cet aspect un peu animal, a été remplacé par
plus de raison, par un look plus traditionnel. Si on ne gagne pas un
match uniquement en impressionnant son adversaire, l'ascendant que cela
constitue est loin d'être négligeable. De plus, le moment est
particulièrement mal choisi, alors même que le majorquin est en période
de doute...
Rafael Nadal Lundi Conference de Presse
Monte-Carlo, Monaco
Une interview de : RAFAEL
NADAL Q. Qu’est-ce que ça fait d’être de
retour ici ? R. Comme chaque année, c’est toujours un plaisir de jouer ici à Monaco.
Pour moi, c’est l’un des meilleurs tournois de l’année. Bien sûr, pour
moi, c’est toujours un tournoi spécial, et je suis toujours très heureux
de revenir ici.
Q. Comment as-tu trouvé la transition
de la surface dure à la terre battue ? Etait-ce facile ? R. J’ai besoin de quelques jours. Je m’entraîne bien. J’ai toutes les
motivations de jouer aussi bien que ces derniers mois, et je pense que
je me débrouille bien. J’essaie juste de continuer à jouer comme je
l’ai fait jusqu’ici. J’ai besoin de quelques matchs pour jouer mon
meilleur tennis sur terre battue. Mais je pense que ça va.
Q. L’année dernière, tout le monde
s’attendait à ce que tu gagnes parce que tu avais déjà gagné l’année
précédente. Peut-être cette année, tout le monde s’attend à ce que tu
gagnes parce que cela fait longtemps que tu n’as pas gagné de tournoi.
Qu’en penses-tu ? R. Je ne sais pas. Il est évident que j’essaie de faire de mon mieux
pour gagner. Je pense aussi que j’espère avoir des chances de jouer un
tournoi et de réaliser de bons résultats.
Mais, vous le savez, c’est un Masters 1000. C’est un tournoi très dur.
Presque tous les meilleurs joueurs du monde sont là. J’ai été bon
l’année dernière sur la terre battue. J’espère continuer et faire de
même que de par le passé , non ?
Mais Monte-Carlo, et bien, si je joue à Monte-Carlo…
L’INTERPRETE : Ce n’est pas parce que j’ai gagné à Monaco 5 années de
suite que je peux gagner une sixième fois.
Q. Quelques mots au sujet des joueurs
français et de leurs chances de gagner sur terre battue au cours de
cette saison ? R. Et bien, les Français sont bons sur toutes les surfaces. Tsonga peut
jouer sur toutes les surfaces. Mathieu aussi. Gasquet aussi. Monfils,
également. Je ne sais pas comment il va.
Donc, je ne sais pas. Tout le monde a une chance de gagner. Tout dépend
coment ils jouent, comme tout le monde.
Q. Tu n’as pas gagné le tournoi à
Miami. Pourtant, tu as joué à un haut niveau. Est-ce que cela a affecté
ta confiance en toi en cette saison de terre battue ? R. J’ai bien joué dans tous les tournois cette année. Je n’ai pas encore
gagné, mais j’étais là tout le temps. J’ai eu mon problème au genou en
Australie, mais je jouais vraiment bien.
Et à Doha, bien sûr, le meilleur niveau était probablement à Doha. A
Indian Wells, j’ai fait un un très bon tournoi. J’ai fait un match
terrible aux demi-finales, mais j’ai joué à un bon niveau au cours des
autres matchs. J’ai joué un bon match contre Nalbandian, un très bon
match contre Tsonga. Et plus tard pendant les demi-finales, je jouais
très bien au début. Puis il a bien joué et mon jeu s’est un peu dégradé.
Ce qui est important, c’est toujours de bien jouer, parce que cela me
donne beauoup de confiance en moi. Cela me permet de savoir que je peux
bien jouer une fois encore, parce que l’année dernière, ces derniers six
mois, même si je n’ai pas fait de mauvais résultats, avec les
demi-finales, une finale à Shanghai, les quarts de finale dans d’autres
tournois, je pense que je n’étais pas prêt à gagner des tournois
importants.
Mais cette année, je me sens prêt.
Q. Est-ce que tu penses que
pshychologiquement, c’est différent maintenant parce que les autres
joueurs pensent que maintenant tu peux être battu sur la terre battue
quand ils pensaient auparavant que tu étais imbattable ? R. Vous pouvez leur demander, aux autres joueurs, pas à moi.
Q. Est-ce que cela change la donne
mentale du jeu ? R. Je ne sais pas. J’ai perdu un match, non, à Roland Garros ? J’ai
perdu à Madrid en finale. J’ai gagné le dernier, enfin, un bon nombre de
tournois, sur terre battue. J’ai gagné en finale de la Coupe Davis.
C’était un match important pour moi, contre Berdych.
Je ne me suis jamais senti invincible, même sur la terre battue. Bien
sûr, je ne pense pas la même chose, non ? Pour moi, cela n’a pas
d’importance ce que pensent les autres joueurs.
Q. Est-ce que tu penses toujours que la
terre battue est ta surface de prédilection ? Tu t’es beaucoup amélioré
sur la surface dure. R. J’espère [rires]. Je pense que je me suis amélioré sur la surface
dure. Mais si je joue bien sur la surface dure, ce n’est pas seulement
depuis l’année dernière, mais depuis 2005. Je me suis bien débrouillé
sur la surface dure,également, non ?
Bien sûr, j’ai amélioré certains aspects de mon jeu. Cela me donne plus
de chances de gagner à chaque tournoi en surface dure parce que je joue
bien les coups coupés et la volée. Mes volées sont peu meilleures. Le
service, aussi. Probablement sur terre battue, j’ai été bon. Mais je ne
joue que quatre, cinq tournois sur terre battue par an. Ce n’est pas
beaucoup. Mais c’était assez pour les dernières années. Je pense que la
terre battue sera toujours un peu plus facile pour moi… Je ne sais pas.
Q.Après l’année dernière, qu’est-ce qui
est le plus important pour toi ? de gagner à nouveau Roland Garros ou
de gagner Wimbledon ? Quel est ton objetcif principal ? R. Pour moi, le plus important, c’est le match de mercredi, le premier
tour. C’est qui importe le plus pour moi. Je vois au jour le jour, rien
ne change. On ne peut pas avoir de grandes victoires si on n’a pas de
petites victoires avant. Chaque année est importante pour ça. Chaque
année, je m’entraîne, je fais de mon mieux et je vais faire ainsi pour
chaque match. Si à Rome, à Madrid, ici à Monaco, je n’ai pas de bons
résultats, je ne réussirai pas à Roland Garros ou à Wimbledon.
Donc, je pense à l’instant présent.
dim 11 avr 15:00 Nadal: secrets de sa réussite (Part I)
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les situations ne sont
jamais figées au tennis... elles se retournent à une vitesse
vertigineuse. Souvenez-vous :
- Mars 2009. Rafa
est à son top. Il vient de remporter l'Open d'Australie, puis le Masters
1000 d'Indian Wells. Il est Numéro un mondial incontesté. De
son côté, son grand rival Roger Federer est au plus mal. Coachs,
journalistes, experts, à la quasi-unanimité le monde du tennis,
conscient de son déclin lui prédit une descente aux enfers assortie
d'une retraite dans les deux années qui viennent. - Mars
2010, une année plus tard, Roger a récupéré son trône. Il a
gagné trois des quatres derniers Grands Chelems dont Roland Garros, et
la situation dans laquelle se trouve le majorquin inquiète. Plus
aucun trophée remporté depuis avril 2009 soit un an,
blessures à répétition, questionnements sur son état de santé, ... Pourquoi
et comment s'est-il retrouvé dans cette situation ? Peut-il revenir
au top ? Quels en sont les enjeux ?
Ses excès : sa force
et son talon d'achille.
Si l'on me demande quelle est la
principale qualité de Rafaël Nadal, sans aucune hésitation, je réponds
« son état d'esprit ».
Je défends toujours l'idée que le tennis
est un mode d'expression au même titre que la musique ou la peinture. A
l'aide de tous les outils dont le joueur dispose à force de travail que
sont la technique, la tactique ou le physique, c'est une personnalité
qui s'exprime, sa personnalité. « Ce que tu fais parle si fort que je
n'entends pas ce que tu dis ». Un dicton qui s'applique à merveille au
majorquin. Si l'on se fie à ses actes, nul doute sur ses traits de
caractère... Rafa est avant tout un formidable battant, un gladiateur,
un homme de défis, un passionné, un boulimique. C'est à coups de
déraison qu'il sculpte sa carrière, mais si ses excès sont sa force,
celle qui lui permet de se surpasser chaque jour, celle qui fait qu'il
ne renonce jamais, ils sont également sa faiblesse, son talon d'achille.
Car Rafa veut tout et ne sait pas s'arrêter... Et parce qu'il est un
grand inquiet, un angoissé, jouer tant de matchs est une manière pour
lui de se rassurer. Il n'atteint finalement un très bon niveau qu'après
avoir exagérément joué et exagérément gagné, là ou certains comme
Federer n'ont pas forcément besoin de cela pour se rassurer et être
performant lors des Grands Chelems. Rafaël Nadal est devenu N°1 mondial a
force de persévérance et de volonté. J'en suis très heureux car il est
un fantastique ambassadeur du jeu. Il véhicule des valeurs sportives
essentielles, et son humanité le rend accessible à chacun.
Grâce
à son physique, il exerce une emprise sur le match
Cette
combativité dont il fait preuve, son investissement dans chacune de ses
frappes, son perfectionnisme lui ont permis de se forger un physique à
la hauteur de son mental. Ce physique si impressionnant, sa marque de
fabrique, est probablement la résultante de toute l'énergie et de toute
la détermination avec laquelle il pratique son sport. Grâce à lui, non
seulement Rafa impressionne, il exerce une forme d'emprise sur le match,
mais, c'est également grâce à lui qu'il est si difficile à déborder.
Rafa
gagne même lorsqu'il ne possède pas les armes.
Par
ailleurs, et je veux insister sur ce point, Rafa est un compétiteur
exeptionnel, un joueur capable de monter son niveau de jeu à chaque fois
que c'est nécessaire, le type d'adversaire qui s'impose à vous, même
lorsqu'il ne dispose pas forcément des armes techniques pour gagner. Je
raconte souvent cette anecdote au sujet de Marcos Baghdatis. En 2004,
classé 280 ATP, il dispute la finale de Bratislava face à Hbaty qui, à
l'époque, est 14ème mondial. Malgré une différence de niveau au bénéfice
du slovaque... c'est pourtant Marcos qui s'imposera en deux sets qui
plus est ! Aujourd'hui encore ne me demandez pas comment il a fait, je
ne peux l'expliquer... simplement, on ne peut que constater qu'il a
trouvé les solutions. Là ou la majorité des joueurs se focalisent sur
leur niveau de jeu (souvent pour s'en plaindre d'ailleurs), Rafa
cherche en permanence les moyens de s'imposer dans le point.
Un
impact psychologique sur l'adversaire
Enfin, on ne peut
pas sous-estimer l'impact psychologique que Rafa imprime sur le match.
Combien de joueurs sont entrés sur le court en pensant perdre ? Combien
ont abordé le match en se disant qu'ils allaient vivre un cauchemard. Ce
sentiment est dû à une combinaison de facteurs, le premier étant
évidemment le niveau de jeu du majorquin, auquel il faut ajouter son
physique impressionnant, ses bras si musculeux dévoilés par ses polos
sans manches. Mais comme si cela ne suffisait pas, Rafa réalise un
échauffement dans les vestiaires avant chaque match au nez et à la barbe
de son adversaire particulièrement impressionnant, composé de sauts, de
sprints, et l'ensemble assortis de cris. Cette « intox » pré-match
donne le ton, et exerce une pression certaine sur l'adversaire.
Un
coup droit de gaucher exceptionnel
On a tendance à
l'oublier mais ce qui a fait le succès de Rafael Nadal, c'est également
ce coup droit exceptionnel dont il est doté. Avec une technique très
personnelle, il imprime un lift faisant tourner la balle à une vitesse
vertigineuse, rendant la balle très difficile à contrôler, il trouve des
angles très courts, et fait extrèmement mal. A sa grande période de
réussite, lorsqu'il parvient à tourner autour du revers pour jouer ce
coup, l'adversaire visite les quatre coins du terrains et ne gagne
presque jamais le point.
Le tennisman espagnol Rafael Nadal, lors de sa défaite à Miami
face à Andy Roddick, le avril 2010/P.Carter/Sipa
TENNIS - L'Espagnol n'a pas soulevé de trophée
depuis treize tournois...
Il n’y a que la proche
perspective des tournois sur terre battue qui peut le réconforter. Battu en
demi-finale à Miami par Andy Roddick alors qu'il avait fait la moitié du chemin
(4-6, 6-3, 6-3), Rafael Nadal attendra encore un peu avant de lever les bras en
finale. Pour trouver trace de sa dernière victoire en tournoi, il faut remonter
à mai dernier, lorsqu’il s’était imposé à Rome. Soit dix mois et treize tournois
de disette pour le Majorquin.
«Le match a changé dans le deuxième set
quand Andy s'est mis à me mettre plus de pression avec son coup droit, affirme
Nadal, qui
reprendra lundi à Andy Murray sa troisième place mondiale. Et moi je n'étais
pas prêt à répondre à ce moment-là. C'est ce qui m'a coûté le match.» Auteur
d'une entame parfaite grâce à un break rapide au premier set, Nadal avait la
main sur le match et entrevoyait presque la victoire quand il a cédé son service
dans le deuxième set et perdu le contrôle du match.
La rédaction sport
29.03.2010 15h08 Rafael Nadal admire toujours Tiger Woods, " le golf a
besoin de lui"
Le tennisman Rafael Nadal admire toujours le golfeur
et No 1 mondial Tiger Woods malgré son scandale sexuel et les problèmes
sur son mariage qu'ils n'a pas encore résolu. En effet, Nadal pense que
les médias ne doivent pas rapporter les détails de la vie privée du
golfeur.
" La première chose à laquelle je pense (au sujet de
Tiger Woods) est que la société est en mauvais état. Commençant par les
médias sportifs, nous devons juger Tiger en tant que sportif ", a dit le
joueur de tennis espagnol lors d'une interview avec Marca," Sa vie
privée est son affaire personnelle, pas celle des autres. Je l'admire
toujours parce c'est un sportif exemplaire ".
Tiger Woods a
déjà annoncé son retour à l'occasion du Masters d'Augusta au mois
prochain, la première compétition de l'année et un événement qu'il a
gagné quatre fois. " C'est amusant. Un bon nombre de gens qui l'ont
critiqué maintenant veulent qu'il revienne parce que le sport a besoin
de lui, " a dit Nadal.
Source: le Quotidien du Peuple
en ligne
29/ 03/2010 RAFAEL NADAL REDEVIENT LE
N°3 MONDIAL suite à la défaite de Andy Murray au 2eme tour du tpurnoi de Miami
LUCHAR CONTRA UNO MISMO TRADUCTION : Lutter contre moi même
Nadal volvió a jugar en Indian Wells la semana pasada tras seis semanas
de inactividad por una lesión y alcanzó las semifinales, pero señaló que
aún no sabe si estaba en su mejor nivel después de sus problemas de
rodillas.
"No lo sé, debo seguir mejorando", manifestó el campeón de seis torneos
del Grand Slam.
je dois continuer à m'améliorer
"Necesito jugar partidos seguidos, jugar sabiendo que no me pasará nada
para poder ir al límite. Ahora, inconscientemente, tengo más miedo y no
sé si el límite que estoy dando es el de verdad, el que ofrecía antes",
añadió.
j'ai besoin de matches de jouer de
matches d'affilés savoir qu'il ne va rien m'arriver. Inconsciemment j'
ai peur je ne connais pas mes limites
Tras haber sufrido problemas físicos a lo largo de toda su carrera,
Nadal sostuvo que daría cualquier cosa por continuar sin lesiones.
II donnerait n'importe qui pour ne plus
être blessé
"Es que, si te das cuenta, acabas luchando contra los rivales, pero
también contra uno mismo. Y eso te va matando y desgastando
mentalmente", señaló.
Tu te rends compte que tu es en train de
te battre contre tes rivales mais aussi contre toi même et, ça , ça te
tue et ça t'use mentalement
Nadal agregó que espera estar en la eliminatoria de cuartos de final de
la Copa Davis contra Francia
Il espère être au quart de final de la
Coupe Davis
Article Marca
22/03 08h28 - Tennis,
ATP
Nadal perd une place
Rafael Nadal rétrograde de la 3e à la 4e place au
classement ATP publié lundi.
Tenant du titre à Indian Wells, Rafael Nadal laisse sa place sur le
podium à Andy Murray, malgré sa demi-finale. Vainqueur en Californie,
Ivan Ljubicic progresse de la 26e à la 13e place.
Jo-Wilfried Tsonga gagne un rang et retrouve sa place dans le Top 10.
Gaël Monfils (16e) perd une place.
Classement ATP :
1. Federer (Sui) 11 035 pts
2. Djokovic (Srb) 8220 pts
3. Murray (GB) 6835 pts
4. Nadal (Esp) 6800 pts
5. Del Potro (Arg) 6095 pts
21 /03 2010 Nadal : «Un accident»
Rafael Nadal, qui considère sa défaite contre Ivan
Ljubicic en demie comme un accident de parcours, se remobilise déjà pour
s'imposer à Miami.
Le tenant du titre Rafael Nadal félicite son
adversaire Ivan Ljubicic.(REUT)
Rafael Nadal (ESP/N°3, battu en
demi-finale par Ivan Ljubicic): «Non je n'étais pas passif dans le tie
break (de la troisième manche), il a très bien servi et moi j'ai fait
des erreurs, j'étais un peu nerveux. Mais je crois que je n'aurais
jamais dû en arriver à ce tie break... Dans l'ensemble, mon tournoi a
été positif, je trouve que j'ai joué à mon meilleur niveau et que
j'avais le jeu pour gagner le tournoi mais aujourd'hui il y a eu un
accident, un accident majeur. Je n'ai pas bien joué, j'ai manqué
beaucoup de bonnes occasions. Le premier jeu de la troisième manche,
j'ai incroyablement mal joué. J'ai fait autant d'erreurs de coups droits
dans ce jeu que durant tout le reste du tournoi... Je me suis battu
mais sur mes balles de break dans le troisième set, il a servi
remarquablement bien. Il n'y avait rien à faire. (A propos de son retour
de blessure) Vous savez, je suis jamais parti, je trouve que je joue
très bien depuis le début de l'année, sauf peut-être mes deux premiers
matches à l'Open d'Australie. Ici j'ai battu de bon joueurs, comme John
Isner, Tomas Berdych. Je suis à mon meilleur niveau, juste pas
aujourd'hui (contre Ljubicic). J'ai eu huit mois difficiles (depuis sa
défaite à Roland-Garros et ses problèmes aux genoux), j'ai eu du mal
mais ça revient petit à petit. Ce qui a le moins bien marché pour moi
cette semaine, c'est peut-être le revers, je peux améliorer ça d'ici
Miami (la semaine prochaine, ndlr). Si j'améliore ça, je crois que je
serai prêt pour tout. Je vais essayer de gagner à Miami.» (AFP)
Rafael Nadal se console en gagnant le double
L'Espagnol Rafael Nadal,
battu 3-6, 6-4, 7-6 (7/1) samedi en demi-finale du Tournoi d'Indian
Wells (Etats-Unis) par le Croate Ivan Ljubicic,
s'est consolé en remportant quelques heures plus tard la finale du
double avec son compatriote Marc Lopez. Nadal et Lopez se sont imposés
7-6 (10/8), 6-3 face à la paire composée du Canadien Daniel Nestor et du
Serbe Nenad Zimonjic. Après la victoire, les deux Espagnols se sont
sautés dans les bras et Nadal a exprimé sa joie -et sa petite revanche-
en balançant sa raquette sur son sac.
"Ce n'était pas facile pour moi
de perdre en demi-finale du simple, mais cette victoire rend les choses
plus faciles", a déclaré Nadal sur le court.
Nadal «aimerait» jouer en quart
Rafael Nadal et Jo-Wilfried Tsonga pourraient être opposés en quarts. (EQ)
Les
quarts de finale de la Coupe Davis sont encore loin. Après la saison
américaine sur dur, après celle sur terre battue, après Roland-Garros
et Wimbledon. Mais à peine deux jours après le premier tour, alors même
qu'il n'a plus joué l'Open d'Australie, Rafael Nadal a confié au quotidien As qu'il aimerait participer au duel contre la France (9-11 juillet). La rencontre aura lieu dans l'Hexagone, en salle et sur surface rapide. «Ce sera très difficile, affirme-t-il. Pour gagner, nous devrons tous être à 100%. J'aimerais y être».
«Imaginez
ce que cela peut représenter, la Marseillaise, Rafael Nadal, leurs
proches dans la salle, pour tous ces garçons. C'est une des plus belles
équipes d'Espagne que ce pays ait connues»,affirmait Guy Forget dimanche après la victoire contre l'Allemagne (4-1). Suffisamment belle pour être double tenante du titre et pour passer le frêle obstacle suisse au premier tour (4-1) sans ses trois meilleurs joueurs, Nadal, Verdasco et Ferrero. «J'ai besoin de mesurer mes efforts, rappelle le Majorquin, qui a été victime d'une blessure à un genou. Quand
nous avions fait les plans de la saison, avec le calendrier dans la
main, nous avons vu que le premier adversaire était la Suisse.
Normalement, Roger Federer ne joue pas le premier tour (ce qui était bien le cas, NDLR). Il était clair que, sans Federer, l'Espagne avait de bonnes chances de passer, avec ou sans moi».
«Je m'entraîne intensément depuis trois semaines. Je me sens fort et je n'ai pas mal aux genoux».
Rafael
Nadal a pu continuer sa rééducation avant de reprendre la compétition
cette semaine à Indian Wells, où il est le tenant du titre. «Je m'entraîne intensément depuis trois semaines, révèle-t-il. Nous
avons réalisé un travail (équivalent à la) pré-saison dans l'idée de
retrouver la forme que j'avais avant d'arriver en Australie. Je me sens
fort et je n'ai pas mal aux genoux». Interrogé sur le fait que des
soucis physiques pourraient être un frein à sa carrière, l'actuel n°3
mondial préfère botter en touche : «Je me considère comme un jeune
joueur. J'ai 23 ans. Il me reste beaucoup à faire. A long terme, je ne
sais si mon problème au genou est quelque chose qui doit me préoccuper
ou pas. On verra plus tard. Je ne me pose pas la question.»
18.03.2010, 19h14 Nadal à la recherche d'une 6e victoire historique
L'Espagnol Rafael Nadal,
seul joueur avec cinq titres consécutifs, disputera le Masters 1000 de
Monte-Carlo, du 10 au 18 avril, afin de tenter d'établir un record
historique: être couronné prince de la terre battue monégasque pour la
sixième fois de rang. "Rafa a été l'un des premiers à s'incrire avec
pour seul objectif de réaliser l'exploit de remporter six victoires
consécutives à Monaco", ont affirmé les organisateurs qui espèrent
toujours la présence du Suisse Roger Federer,
N.
1 mondial. Le Serbe Novak
Djokovic, N.2 et finaliste en 2009, et l'Argentin Juan Martin Del
Potro (N.5), un grand spécialiste des surfaces lentes, seront les
adversaires les plus coriaces du Majorquin, quart de finaliste à Indian
Wells face au Tchèque Tomas Berdych. Outre ces trois têtes d'affiche,
les organisateurs ont aussi annoncé la présence du Suédois Robin
Soderling (N.7) et du Croate Marin Cilic (N.9). En revanche, Federer,
éliminé au 3e tour à Indian Wells, et le Britannique Andy Murray (N.4)
n'ont toujours pas confirmé leur venue, mais ils bénéficieront d'une
invitation en cas d'inscription de dernière minute.
Malgré ses blessures à répétition, Rafael Nadal ne compte pas changer
sa façon de jouer pour en alléger les contraintes physiques.
L'Espagnol, qui s'est qualifié pour les 8e de finale du tournoi
d'Indian Wells en battant Mario Ancic, l'annonce : il va garder le même
style.
Rafael Nadal n'a pas l'intention de changer. Et il le dit haut et
fort. Depuis plusieurs mois maintenant, le Majorquin de 23 ans est
régulièrement embêté par des pépins physiques. Pour beaucoup, ces
soucis sont liés à sa manière de jouer et avancent l'idée que
l'Espagnol devrait évoluer pour se préserver. Mais pour lui, il n'est
pas question de modifier son style, qui demande beaucoup d'efforts sur
le plan physique. "Mon jeu est mon jeu et je n'ai pas l'intention de le
changer", a-t-il prévenu lundi. "Il est basé sur les échanges, je ne
veux pas faire service-volée ou des échanges limités ou des aces, a
expliqué Nadal. Tout le monde le sait. Mon jeu est de jouer avec
intensité, avec un certain rythme, et de tenir les échanges sans faire
d'erreurs. C'est en tenant l'échange sans erreur que je forge une
confiance en coup droit qui permet de faire des coups gagnants."
Ces derniers temps, l'ancien N.1 mondial a toutefois été contraint
de lever le pied à l'entraînement. Mais, selon lui, ça n'a rien à avoir
avec ses derniers déboires : "C'est normal que je ne m'entraîne pas
avec autant d'intensité que lorsque j'avais 14 ans, a-t-il dit.
L'entraînement évolue, on fait des choses différentes, plus techniques,
plus spécifiques. Pas seulement jouer, jouer." S'il est convaincu
d'être dans le vrai, son cas laisse beaucoup de question en suspens.
Ces derniers mois, le numéro 3 mondial a été régulièrement stoppé par
des soucis physiques. Depuis mai, il a ainsi été blessé à deux reprises
et a dû se tenir éloigner des courts pendant trois longs mois.
Après son échec à Roland-Garros , il n'avait pas rejoué avant Montréal
en août, en raison de tendinites aux deux genoux. Et à l'Open
d'Australie, il avait dû abandonner en quart face à Andy Murray. Cette
fois-ci, c'était une déchirure musculaire au niveau du genou droit qui
l'avait arrêté. L'Espagnol, qui a déclaré forfait au tournoi de
Rotterdam et lors du premier tour de la Coupe Davis contre la Suisse
pour se soigner, revient sur le circuit cette semaine à Indian Wells.
Et après s'être qualifié pour les 8e de finale en venant à bout du
Croate Mario Ancic (6-2, 6-2), il espère bien avoir tourné la page avec
les blessures. "J'ai
besoin d'enchaîner plusieurs mois en jouant sans interruption, gagner
des matches importants et tout deviendra plus facile. Je pense que je
suis prêt à le faire. Il suffit que je continue à prendre du plaisir, à
bien jouer et à m'améliorer", avoue Nadal, qui compte bien revenir le plus possible dans le Top 2 mondial.
G.C. avec AFP / Eurosport
Barcelone Nadal s'engage
Rafael Nadal ne veut décidément rien lâcher.(REUT)
Son
programme sur terre battue fait débat depuis un bon moment maintenant
mais pour l'instant Rafael Nadal ne donne pas de signe de changement.
L'Espagnol a ainsi confirmé sa présence au tournoi de Barcelone (16-25
avril), dont il est le quintuple tenant du titre. La saison passée,
l'enchaînement de ses titres à Monte-Carlo, Barcelone et Rome avec la
finale de Madrid avait été pointés du doigt pour expliquer les
blessures qui allaient en partie gâcher son Roland-Garros puis la
deuxième partie de sa saison.
La question semble donc réglée
pour Barcelone, mais elle reste posée pour les autres tournois : Rafael
Nadal va-t-il commencer à opter pour une impasse ? Rome et Madrid
faisant partie des tournois obligatoires, Barcelone aurait semblé être
un choix judicieux pour une pause. Mais l'ex n°1 mondial a
manifestement du mal à renoncer à jouer devant son public et dans un
tournoi qu'il a si souvent gagné. Dans la route menant à Roland-Garros,
les habitudes sont importantes pour la confiance. A l'image du tournoi
de Monte-Carlo, qui sert en quelque sorte de porte-bonheur pour le
Majorquin dans le lancement de la campagne sur terre battue. Et voilà
comment on se construit un programme d'ogre. Mais Nadal a-t-il toujours
la caisse pour assumer cette débauche d'énergie ? Décidément, cette
partie de la saison devrait être très riche d'enseignements.
jeudi 11 mars 2010 à 16:18- afa veut retourner au Queen's
Par Rémi Cap-Vert,
Rafael Nadal a confirmé sa participation au tournoi du Queen's, à
Londres, en juin prochain. L'Espagnol y jouera son premier tournoi sur
herbe depuis Wimbledon 2008. "Cette année, il y aura beaucoup de motivation parce que je n'ai pas pu défendre mes titre l'an dernier", a expliqué Rafa dans un communiqué. "Personne
n'était plus déçu que moi de ne pas pouvoir jouer parce que j'aime ces
tournois. De ne pas pouvoir défendre mon titre à Wimbledon a été l'une
des décisions les plus difficiles à prendre de ma carrière. Mais cette
année, j'aurai la chance de retourner en Angleterre et de rivaliser à
nouveau avec les meilleurs sur herbe." Ce tournoi du Queen's a
forcément une saveur particulière pour Rafael Nadal : c'est là-bas
qu'il y avait gagné son premier titre sur gazon, en 2008, avant
d'enchainer sur la performance que l'on sait, à Wimbledon. R
09/03/2010 - 15:49
Revoilà Rafa
DPPI
Absent des courts depuis son abandon face à Andy Murray à Melbourne, Rafael Nadal
va effectuer son retour à la compétition aux Etats-Unis lors du Masters 1000
d'Indian Wells. L'Espagnol dit se sentir prêt. Tant mieux, car il va devoir
défendre beaucoup de points en ce printemps 2010...
M 1000 INDIANWELLS
Avec la tournée américaine sur dur puis la traditionnelle campagne sur terre
battue, la saison de tennis entre dans sa deuxième phase. Elle nous mènera
jusqu'à Roland-Garros dans deux mois et demi. Au cours de cette période, d'un
point de vue comptable, personne ne jouera plus gros que Rafael Nadal. Il le
sait. Aujourd'hui troisième du classement ATP, le Majorquin va remettre en jeu
4280 de ses 7740 points (1). D'où l'importance pour lui de ne pas se rater en ce
printemps 2010, sous peine d'arriver à Roland-Garros avec un rang inédit depuis
bien longtemps pour lui.
Dès cette semaine à Indian Wells, Nadal a donc tout intérêt à être prêt.
Visiblement, il l'est. Eloigné des courts pendant six semaines à cause de sa
blessure au genou droit contracté lors de sa défaite en quarts de finale de
l'Open d'Australie face à Andy Murray, il risque de manquer un peu de
compétition, mais il se sent physiquement en très bonne condition. "Je
m'entraîne intensément depuis trois semaines. Nous avons réalisé un travail de
pré-saison dans l'idée de retrouver la forme que j'avais avant d'arriver en
Australie. Je me sens fort et je n'ai pas mal aux genoux. Ne reste plus que la
compétition", a-t-il confié dans un entretien accordé au quotidien espagnol
AS.
Une pensée pour la Coupe Davis
Malgré son déficit de matches, le numéro un espagnol apparait plutôt
confiant. D'abord parce qu'il ne ressent donc plus aucune douleur. Ensuite parce
que ses sensations étaient excellentes avant sa blessure. "J'avais
d'excellentes sensations, juge-t-il, bien meilleures qu'e 2009. A
Doha, je jouais très bien et je suis passé très près de la
victoire. Mon jeu était là. Maintenant, j'ai juste besoin de retrouver de la
continuité, car c'est elle qui donne la confiance." S'il ne fait pas une
obsession du classement, Nadal n'ignore pas qu'il ne peut se permettre de passer
à côté en Californie. "Je défends 1.000 points (au classement ATP à
IndianWells après l'avoir remporté en 2009,
rappelle-t-il. C'est beaucoup, mais mon premier objectif, le plus
immédiat, est d'abord de bien jouer la saison américaine sur surface dure."
Le reste suivra. Talonné par Murray, il pourrait glisser au 4e rang s'il ne
parvenait pas à conserver son titre à Indian Wells.
S'il n'y a jamais de bons moments pour se blesser, Nadal n'a toutefois pas
manqué la partie la plus cruciale de la saison. Février est l'un des rares mois
de l'année à ne compter ni tournoi du Grand Chelem ni Masters 100 au programme.
Dans son malheur, il a donc eu de la chance. Même son absence au sein de
l'équipe d'Espagne au premier tour de la Coupe Davis, le week-end dernier,
contre la Suisse, n'aura pas été préjudiciable. Tant mieux, car cette
compétition lui tient plus que jamais à coeur. "La Coupe Davis reste un gros
objectif pour moi et je n'oublie pas que cette épreuve m'a apporté quelques-unes
des plus fortes émotions de ma carrière. C'est un honneur et une fierté de
défendre son pays", explique-t-il. Alors il n'a pas l'intention de rater le
quart de finale contre la France. "Ce sera très dur. Nous
devrons tous être à 100%. J'ai envie d'y être." D'ici là, Rafa a beaucoup
de travail et avant de jouer pour son pays, il va déjà devoir penser à lui...
(1) Rafael Nadal avait enchainé les performances et haut niveau entre mars et
mai en 2009. C'est la raison pour laquelle il doit défendre la plupart de ses
points en ce printemps :
MS 1000 Indian Wells: 1000 points
(Victoire) MS 1000 Rome: 1000 points
(Victoire) MS 1000 Monte-Carlo: 1000 points (Victoire) MS
1000 Madrid: 600 points (Finale) ATP 500 Barcelone:
500 points (Victoire) MS 1000 Miami: 180
points (1/4 de finale)
Eurosport - Laurent
VERGNE
05 mars 2010 à 10:48 - Sanchez Vicario: "Nous allons retrouver le Rafa de toujours"
Par Charlotte Ezdra,
vendredi
Emilio Sanchez Vicario, ancien capitaine de l'équipe espagnole de Coupe
Davis est revenu au cours d'une interview, accordée à
eurosport.yahoo.es, sur le n°1 en Espagne, Rafael Nadal.
"Je crois qu'il ne faut pas autant dramatiser sa situation; il
fait parti des meilleurs joueurs au monde et lorsqu'il joue à son
véritable niveau, il est toujours aussi efficace. A partir des tournois
américains et la saison sur terre battue, nous allons retrouver le Rafa
de toujours. C'est une question de temps pour qu'il retrouve son jeu" avouait il avant d'ajouter qu'il ne pensait pas que Nadal "arrive à ce stade uniquement grâce au physique ou son mental".
"C'est
impossible d'y arriver seulement avec cela. Il a quatre clés dans son
jeu: son physique, pour lequel il excelle, mais pas uniquement grâce à
son endurance ou sa carrure, mais aussi grâce à la manière dont il
s'occupe de lui même; sa manière de dormir et de préparer les matches;
c'est cela qui le rend exceptionnel".
Par ailleurs, Vicario n'a pas non plus hésité à montrer la faiblesse du Majorquin.
"La faiblesse de Rafa est son service; le fait qu'il ne sert
pas avec la bonne main lui donne des limites. Il lui manque quelque
chose dans la direction; si tu regardes, lorsqu'il lance une balle à
l'arbitre, il la lance de la main droite. Avec l'autre, il le fait très
bien, mais il ne le fait pas de la même manière".
04.03.2010 | 00:02 PAR BERNARD ANDRIÉ | Sans Federer et Nadal, un match sans piment
COUPE DAVIS| La Suisse comptera sur Stanislas Wawrinka pour ne pas sombrer corps et biens face à l’Espagne à Logroño.
Ce
devait être l’affiche phare du premier tour de la Coupe Davis. Un
véritable feu d’artifice de joueurs étoilés. Au final, le match Espagne
- Suisse ne sera qu’un amuse-bouche sans saveur. La faute aux forfaits
conjugués de Roger Federer (commodité personnelle), Rafael Nadal, Juan
Carlos Ferrero (blessés) et Fernando Verdasco (en petite forme).
Qu’il est loin déjà le moment enchanteur du tirage au sort, lorsque,
par un habile tour de magie, les boules de l’Espagne et de la Suisse
étaient sorties de concert du Saladier d’argent. Bien sûr, les fiers
Ibères représentaient les pires adversaires pour les braves Helvètes.
Mais la promesse d’un duel au sommet entre Rafael Nadal et Roger
Federer, sur terre battue, balayait tous les doutes.
Seconds couteaux
Hélas, il a fallu très vite déchanter! A l’Open d’Australie, Roger
Federer douchait tous les espoirs suisses. Comme les cinq années
précédentes, il décidait de mettre entre parenthèses le premier tour de
la Coupe Davis. Ensuite, les événements se précipitaient avec la
blessure au genou de Rafael Nadal, condamné au repos forcé. L’événement
tant attendu se dégonflait comme une baudruche.
Du coup, le match Espagne - Suisse, dès demain sur la terre battue
de Logroño, se transforme en un duel entre seconds couteaux. Avec,
comme prévu, les joueurs ibériques en position de favoris. Avec en chef
de meute David Ferrer, frais émoulu vainqueur du tournoi d’Acapulco
après avoir été finaliste à Buenos Aires. Opposé chaque fois à son
compatriote Juan Carlos Ferrero, forfait de dernière minute, en raison
d’une blessure.
Merci Stan!
Intronisé No 1 helvétique pour la circonstance, Stanislas Wawrinka a
quitté femme et enfant pour honorer sa sélection. Qu’il en soit
remercié. Absent des courts depuis son élimination en 16es de finale de
l’Open d’Australie, le Vaudois arrive sans véritable repère à Logroño.
Apparemment, une telle coupure ne lui avait pas posé de problème
l’an passé à pareille époque face aux Etats-Unis. Pas sûr que
l’histoire se répète. Entre les premiers émois de la naissance de sa
fille et les changements de couches, Stanislas Wawrinka a forcément
délaissé les courts d’entraînement. Revoilà Allegro!
Or, rien ne dit que Marco Chiudinelli, en panne de confiance et en
perte de repères, lui file un solide coup de main sur une surface qu’il
n’apprécie que modérément. De même, la sélection d’Yves Allegro en
double fait tache. Le Valaisan (ATP 128 dans cette discipline), écarté
de l’équipe en automne lors du match de barrage face à l’Italie,
reprend du service alors qu’il était temps de tourner définitivement la
page. Triste à pleurer…
Coupe Davis 1 er tour : du 5 au 7 mars 2010- Rafael Nadal, Fernando Verdasco et Feliciano Lopez n'y participeront pas
Espagne - Suisse - Le tirage au sort jeudi 4 mars
Finaliste à Acapulco, Juan Carlos Ferrero s'est blessé au genou gauche
et est contraint de laisser sa place en Coupe Davis pour le premier
tour de l'équipe espagnole face à la Suisse. Déjà privé de Rafael
Nadal, le capitaine espagnol, Albert Costa, a donc appelé Nicolas
Almagro compléter un groupe où figurent déjà David Ferrer, Tommy Robredo et Marcel Granollers.
Stanislas Wawrinka (ATP 20) disputera
bien le match de Coupe Davis Espagne - Suisse (5 au 7 mars) à Logroño.
Le Vaudois sera accompagné par Marco Chiudinelli (ATP 52), Michael
Lammer (ATP 182) et le spécialiste du double Yves Allegro. Wawrinka effectuera sa rentrée après la récente naissance de sa fille.
Quand on pense désormais à Rafael Nadal, plein de questions surgissent ...
son genou va-t-il tenir?
C’est la grande inconnue, mais le tennis de Nadal, fondé sur une
générosité de tous les instants, dépend énormément de sa condition
physique. Rafael Nadal se bat sur chaque point comme si sa vie en
dépendait, et c’est la grande différence entre lui et les autres
joueurs du circuit. Seul, dans les joueurs contemporains, Lleyton
Hewitt peut lui être comparé pour sa combativité sur le court. On en
saura plus à Indian Wells, tournoi qui devrait sonner la reprise du
champion espagnol. Espérons pour le Majorquin que son destin ne
convergera pas vers celui du footballeur brésilien Ronaldo, dont la
carrière fut interrompue deux ans par de graves blessures au genou
droit.
doit-il poursuivre avec son entraîneur actuel, qui n’est autre que son oncle, Toni Nadal?
Changer de coach aurait un énorme avantage, car nul doute que Toni, qui
connaît son neveu comme sa poche, n’a plus le recul nécessaire pour
faire progresser l’ogre de Manacor. Il faut peut être un électrochoc
pour relancer Nadal, et l’oeil extérieur d’un coach. Agassi, avec Brad
Gilbert, avait ainsi relancé sa carrière. Toni Nadal a récemment
suggéré que son protégé devait être capable de service du droit.
Déclaration paradoxale venant de celui qui a fait de son neveu un
gaucher, espérant ainsi lui donner un avantage à exploiter sur les
droitiers du circuit, largement majoritaires. En effet, Rafael Nadal
est un faux gaucher. Droitier intrinsèque devenu gaucher, il lui sera
compliqué de changer d’un coup un point aussi critique de son jeu. Mais
le service restera alors son talon d’Achille. Dommage, car la puissance
de Rafa devrait lui permettre d’être un excellent serveur.
pourra-t-il concurrencer de nouveau Roger Federer?
Si le physique tient, Nadal pourra à nouveau bénéficier du complexe
d’infériorité vécu par le Suisse lors de leurs confrontations directes.
Mais pour battre Federer et lui reprendre la place de numéro 1, il
faudra aussi se défaire du trio des challengers Murray - Djokovic - Del
Potro, dont l’appétit de victoires est féroce. A force de se partager
les miettes du festin hispano-suisse, l’Ecossais, l’Argentin et le
Serbe ont les dents aiguisées ... Nadal a un avantage mental sur
Federer, mais ce dernier n’a plus aucune pression, seuls trois records
importantslui manquent, le nombre de titres à Wimbledon (7, Pete
Sampras), le nombre de semaines comme numéro 1 de l’ATP(record 286,
Pete Sampras) et le gain du titre olympique (qu’il tentera de décrocher
à Londres en 2012, sur gazon).
le doute peut-il s’installer chez Nadal?
Le Majorquin, depuis sa défaite contre Robin Soderling sur l’ocre
parisien, n’a pas gagné un seul tournoi. Le dernier trophée de Rafa
reste le tournoi de Rome, en mai 2009. Battu logiquement en demi-finale
de l’US Open (par Del Potro), en poules aux Masters (par Djokovic et
Soderling)puis en quarts de finale de l’Open d’Australie (par Murray),
Nadal va perdre la confiance, bien inestimable pour un joueur. Il lui
faut briser la spirale négative, car sinon il entrera sur le court avec
une épée de Damoclès, en voulant à tout prix regagner un tournoi ... et
le cercle vicieux s’enclenchera. Parfois, les matches se jouent
d’avance dans la tête, comme en 2005 et 2006, où tous les rivaux de
Federer, Nadal excepté, avaient déjà perdu virtuellement le premier
set, persuadés dans leur esprit de l’invincibilité du Suisse.
le fait d’être numéro 4 va-t-il changer la donne?
Désormais, privé de son statut de numéro 2 (acquis depuis 2005, sauf en
2008-2009 où il fut numéro 1 de l’ATP), Nadal pourra à nouveau tomber
dans la partie de tableau de Roger Federer en Grand Chelem ... en
demi-finale, par exemple, comme en 2005 porte d’Auteuil. Cela dit,
Nadal sera toujours tête de série, donc protégé pendant les premiers
tours, ceux qui permettent le rodage technique et physique sur ces
tournois si exigeants que sont les quatre Grands Chelems, disputés sur
deux semaines. A Roland-Garros et Wimbledon, Nadal expérimentera
vraisemblablement ce nouveau statut de numéro 4. Il pourrait ainsi
croiser la route de Federer avant la finale, plutôt que celle de Murray
ou Djokovic, abonnés récurrents aux quarts ou aux demi-finales contre
le Taureau de Manacor.
doit-il privilégier les Grands Chelems ou la place de numéro 1?
C’est l’éternel dilemme, qui grandit au fur et à mesure que les années
avancent, quand le déclin vous guette. Nadal, malgré son jeune âge,
devra se poser cette question. On voit désormais que Federer gère les
tournois de moindre importance avant de sortir la guillotine en Grand
Chelem. Le critère le plus souvent utilisé pour dicter la place d’un
joueur dans l’Histoire du jeu reste cependant le nombre de victoires en
Grand Chelem, devant le nombre de semaines passées au sommet du
classement ATP. Nadal, qui a tout gagné sauf l’US Open et la Masters
Cup, compte déjà 6 victoires en Grand Chelem, sans oublier la médaille
d’or conquise aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008. Loin des 16
victoires en Grand Chelem de Roger Federer (record), mais sur les
talons d’autres géants du tennis, comme Wilander et McEnroe (7), ou
encore Lendl, Connorset Agassi (8). Avant peut être de songer à se
lancer à la poursuite des titans, Tilden (10), Borg et Laver (11),
Emerson (12), Sampras (14) et ... Federer (16, série en cours). Mais
pour cela, il faudra complètement récupérer au niveau du genou, tout en
jugulant le trio Murray- Djokovic - Del Potro ...
16/02/2010 - 18:56Federer : "Nadal est moins motivé pour être
N.1"
Eurosport
Au cours d'un voyage en Ethiopie, où il a visité une école
soutenue par sa Fondation, Roger Federer a évoqué pour Reuters ses objectifs de
la saison et ses adversaires directs, dont Rafael Nadal. D'après lui, l'Espagnol
"n'est pas aussi motivé" que lui pour garder la place de N.1 mondial.
Le Grand Chelem en 2010 ? C'est une question qui ne travaille pas Roger
Federer. Le Suisse a récemment fait comprendre à Reuters qu'il n'était pas
obsédé par cet objectif. "J'essaierai bien entendu mais ce n'est pas mon
objectif numéro 1 . Je vais simplement défendre ma place de numéro 1 mondial."
Et d'expliquer que la motivation n'est pas la même pour tout le monde.
"La première fois que j'ai atteint le rang de numéro 1 mondial, il y a six
ans, c'était un moment magique de ma carrière.
C'était très particulier et j'ai toujours voulu le
redevenir."
"Certains son plus motivés que d'autres, qui ont déjà été numéro 1",
a-t-il précisé en disant que Rafael Nadal serait encore son adversaire le
plus redoutable. "Rafa n'a pas l'air d'être plus intéressé que ça par la place
de N.1, ou alors il ne le montre pas". "Il a réussi un bon début de saison
et ce qu'il vit actuellement ressemble à ce qu'il a vécu l'an passé. Dès qu'on
ne gagne pas un Grand Chelem, ils commencent par vous titiller. Je suis persuadé
qu'il va revenir très vite."
Ensuite parmi les autres prétendants, il souligne qu'Andy Murray a peut-être trouvé la
parade, pour l'instant, face à Rafael Nadal et il se demande si Nikolay
Davydenko va pouvoir enchaîner tous ces matches au même niveau : "Il n'est
pas habitué à gagner autant de matches". Difficile de savoir comment il
faut prendre cette citation, mais le Suisse avait raison quand il disait que le
Russe n'avait rien prouvé en cinq sets, malgré ses victoires sur Roger au
Masters et à Doha. Cette saison sera-t-elle la meilleure de sa carrière ?
"Chaque saison est différente. L'année dernière a été très
émouvante, la plus particulière : perdre en Australie,
revenir, gagner Paris, Wimbledon, me marier,
l'arrivée des jumelles... Mais cette saison est certainement
bien partie !"
Eurosport - J.C. avec
eurosport.com.uk
le 16/02/2010
Shakira invite Rafael Nadal dans son nouveau clip
On ne peut pas dire que les ventes soient folichonnes pour le dernier album de Shakira, She Wolf. Si les version espagnoles (Loba) et anglaises (She Wolf) du premier single de cet opus ont été un succès cet été, les titres suivants sont plutôt passés inaperçus en Europe (Did It Again) ou aux Etats-Unis (Give It Up To Me feat. Lil' Wayne).
Qu'importe, Shakira poursuit l'exploitation de son album avec le single Gypsy. La Colombienne tourne actuellement le clip à Barcelone, et s'est offert les services d'un invité spécial, le tennisman Rafael Nadal en personne. On ne connait pas encore le rôle qu'il interprète dans la vidéo. Shakira osera-t-elle franchir la ligne avec le jeune homme ?
Rafael Nadal a dépassé Andy Murray à la troisième place du
classement ATP alors que ni l'Espagnol ni le Britannique ne jouaient cette
semaine.
L'année dernière à la même époque, Murray avait battu Nadal en finale du
tournoi de Rotterdam, auquel les deux joueurs n'ont pas participé. L'Ecossais a
donc perdu plus de points que le Majorquin, ce qui le relègue à la quatrième
place.
Classement technique (sur les 12 derniers mois) au 15 février: 1. Roger
Federer (SUI) 11 350 2. Novak Djokovic (SRB) 8310 3. Rafael Nadal (ESP)
7370 (+1) 4. Andy Murray (GBR) 7300 (-1) 5. Juan Martin Del Potro (ARG) 6355 6.
Nikolay Davydenko (RUS) 5290 7. Andy Roddick (USA) 4210 8. Robin Soderling
(SUE) 3855 9. Jo-Wilfried Tsonga (FRA) 2985 10.
Marin Cilic (CRO) 2970
LES LEGENDES PARLENT DE NADAL
"Nadal es de otro planeta, capaz de hacer lo imposible", señaló el sueco Mats
Wilander, ex número 1 del mundo y ganador de siete torneos del Grand Slam, quien
apuntó no obstante que debería cambiar su sistema de elección de torneos, y
apuntar más a los de tierra batida. "Tendría que jugar menos torneos en pista
dura y más de tierra, porque las rodillas sufren más en torneos en dura y bajo
techo que en otras superficies en las que puedes resbalar o parar de forma más
suave. Volver a ser el número uno no es tan fácil como lo fue antes. Hay mejores
jugadores ahora que hace tres años. Hay rivales muy peligrosos para él, como
Cilic, Del Potro que convivirán con él. Pero claro que puede volver a serlo. Es
Nadal. Pero tiene que cambiar cosas. Servir mejor, jugar más en la línea de
fondo y subir más a la red. Nadal puede hacerlo, sin duda", añadió Wilander.
Nadal est d'une a autre planète il est capable de réaliser l'impossible nous
dit Mats Wilander, ex numéro 1 mondial .Il devra jouer moins de tournoi sur dur
et plus sur Terre Battue parce que les genoux souffrent beaucoup plus sur
surface dur. Être n°1 n'est pas aussi facile qu' avant il y a beaucoup de bons
joueurs depuis ces 3 dernières années il y des rivales très dangereux comme
Clilc ou Del Potro. Nadal doit changer des choses servir mieux jouer plus sur sa ligne de fond
et monter plus souvent au filet il peut le faire sans aucun doute nous dit Mat
Vilander
Patrick Rafter, también ex número 1del mundo "Si
resuelve su problema, seguro que se recuperará y volverá. Es todavía muy joven,
es un gran atleta. Y no veo grandes problemas. Incluso se podría tomar un año
libre. No sería lo mismo con 29 años, pero sólo tiene 23. Si selecciona bien
ahora su calendario después del tratamiento, claro que puede volver. Lo que hay
que averiguar es por qué tiene siempre esos mismos problemas. Eso es lo que yo
hice cuando tenía complicaciones en mi espalda, pero eran diferentes edades y
diferente estilo de juego. Él es más fuerte que ninguno, por lo tanto puede
afrontar incluso seis meses fuera del circuito", dijo.
Patrick Rafter aussi un ex n°1 mondial s'il résout ses
problèmes ( genoux) il récupérera et reviendra ( plus haut niveau) il est encore
très jeune c'est un grand athlète je ne vois pas de grands problèmes il peut
même rester 1 an sans jouer ce n'est pas la même chose que d'avoir 29 ans il en
a seulement 23 s'il gère bien son calendrier après son traitement bien sur qu'il
peut revenir. Il est plus fort que n'importe qui et peut donc rester absent 6
mois
Pat Cash, ganador de Wimbledon en 1987, y cuyas lesiones
en la espalda y rodilla acortaron su carrera, señaló que "Nadal debe seguir el
ejemplo de Federer, jugar menos torneos, no tantos seguidos en tierra batida,
seleccionar más, y desde luego no jugar exhibiciones. Rafa es joven, yo he
salido de lesiones así también, y puede recuperarse, pero tiene que seleccionar
más. Incluso faltar a la Copa Davis también es razonable, si es necesario. Pero
estoy seguro que volverá", dijo.
Pat Cash
Nadal doit suivre l'exemple de Federer jouer moins de tournois pas autant sur
terre battue sélectionner ses tournois et e plus faire d' exhibitions Rafa
est jeune moi aussi j'ai eu des blessures et je m'en suis sorti il peut revenir
mais, il doit choisir ses tournois même ne pas jouer la coupe Davis si c'est
nécessaire mais , je suis sure qu'il reviendra ( plus haut niveau)
El francés Cedric Pioline, que no sufrió lesiones importantes en su
carrera y llegó a disputar la final del Abierto de EE.UU. en 1993 y la de
Wimbledon en 1997, afirmó que el juego de Nadal "le demanda mucho físicamente.
Es difícil compararlo con otros jugadores como Federer por ejemplo. Tiene que
correr mucho más que otros. Antes de que sucediera (la lesión), estaba jugando
de forma increíble. Si le dejan las lesiones puede volver a ser número uno o
dos, o ganar Grand Slams, pero es complicado asegurarlo. Lo más importante para
recuperarse es la confianza. La diferencia entre los grandes jugadores es muy
pequeña, recuperar la confianza, jugar partidos y ganarlos es importante. Ha
perdido algo de peso, aparentemente, lo que es bueno para las rodillas. Está
intentando cambiar la aceleración de su saque, y viaja con un fisio todos los
días. Hace lo correcto", expresó el director del torneo de París-Bercy.
Cedric Pioline le jeu de Nadal est
très physique il doit courir plus que les autres avant que la blessure arrive il
jouait d'une façon incroyable si les genoux le laisse tranquille il peut être de
nouveau n°1 ou 2 gagner encore des grands chelem mais c'est difficile d'en être
sure.Le plus important est d retrouver la confiance gagner des matches pur
récupérer la confiance il a maigri apparemment et c'est bon pour ses genoux il
est en train de changer son service et voyage avec physio tout le temps il fait
ce qu'il faut nous dit CP
Su compatriota Henri Leconte,
último francés que alcanzó la final de Roland Garros, en 1988 y campeón de la
Copa Davis en 1991, considera que Nadal es un auténtico toro, pero también es el
más crítico. "Es algo complicado porque ha estado con una lesión y ha trabajado
mucho, y para volver hay que estar a más del cien por cien. En su vuelta me he
dado cuenta que su revés se queda algo más corto, y eso quiere decir, o bien que
no está con la misma fuerza o que ha perdido algo de velocidad con su revés. Si
Rafa no está al cien por cien físicamente o tiene algún problema físico es
difícil para él jugar como antes. Tiene que estar al cien por cien siempre, y
eso no es fácil", dijo Leconte que explicó que quizás lo mejor es cambiar "un
poco la forma que tiene de moverse. De cualquier forma no es fácil volver
después de tener una lesión grave en la rodilla. Hay que tener una mentalidad
muy fuerte, pero él la tiene y es el único que podría hacerlo. Cualquier otro
renunciaría, pero él es como un toro, no teme al miedo", apuntó.
Henri Leconte considere Nadal
comme un authentique taureau cest compliqué parce qu'il a été blessé et a
continuer a joué avec sa blessure pour revenir au plus haut niveau il faut être
à plus de 100 % son retour j'ai remarqué que son revers était diffèrent un peu
plus court e, cela veut dire soit qu'il n'a plus la même force ou, qu'il a perdu
de la vélocité en revers.... il doit être à 100% tout le temps et ça, ce n'est
pas facile qui a jout qu'il devrait peut être changer sa façon de bouger. De
toutes façons ce n'est pas facile de retrouver le haut niveau après une blessure
grave aux genoux Il faut avoir un mental très fort mais il l'a et cest le
seul qui pourrait le faire. N'importe qui renoncerait mais pas lui ( il le
compare à un taureau)
El australiano Roger
Rasheed, ex entrenador entre otros de Lleyton Hewitt apuntó que Nadal se movió
"de forma increíble" en el partido contra Murray. "No le veía desde hacía 12
meses y quedé impresionado. Tenis agresivo con la derecha y el revés. Hasta ahí
le vi en buena posición para ser de nuevo número 1 del mundo. El hecho de que
Rafa se retire en un Grand Slam es algo preocupante, pero creo que fue una buena
decisión por su parte. Creo que con 23 años todavía tiene por delante una gran
carrera, cuatro años más seguro", precisó.
Roger Rasheed, ex entraîneur de Lleyton Hewitt dit que
Nadal bougeait de manière incroyable dans le match contre
Murray "Je ne l'avais pas vu depuis 1 an il m'a
vraiment impressionné" Un tennis agressif en revers et coup droit, je me suis
dis que'l pouvait de nouveau être N° 1mondial
Article Marca
Rfael Nadal > Toni Nadal: "Je pense qu'il servirait encore mieux s'il était droitier"
Au cours d'un chat organisé sur eurosport.yahoo.es, Toni Nadal,
l'entraîneur et oncle de Rafael Nadal est revenu sur les problèmes de
son neveu et ce sur quoi il doit encore travailler pour revenir encore
plus fort.
Toni a d'abord avoué que Rafa serait meilleur au service si il était droitier. "C'est quelque chose que nous avons amélioré" a-t-il déclaré "mais
je pense qu'il servirait encore mieux si il était droitier. J'ai
toujours pensé qu'il était gaucher puisque lorsqu'il était petit, il
avait beaucoup plus de force du côté gauche. Mais avec le temps, je me
suis rendu compte que ce n'était pas ainsi...Je crois que pour lui-même
ce n'est pas clair".
'Tio' Toni a également ajouté que les semelles que Rafa porte n'aident en rien le jeu de l'Espagnol. "Il
a beaucoup changé sa manière de jouer, mais il ne faut pas oublier
qu'il est un joueur de terre battue et que ce n'est pas facile de
changer son jeu. Il est obligé de jouer avec des semelles qui
l'obligent à changer ses appuis, ce qui lui procurent des douleurs". Pour le moment, "il
doit récupérer le physique et travailler sur le plan athlétique parce
que le reste va bien. C'est évident que d'avoir eu des blessures a
affecté son rythme d'entraînement, et donc, son jeu, car si tu as
l'occasion de t'entraîner normalement, les choses vont mieux, comme ça
c'était passé en 2008".
En ce qui concerne le retour de Rafael Nadal, pas de changement.
L'Espagnol reviendra officiellement sur les courts pour le tournoi
d'Indian Wells. "Il va bien" déclare Toni. "Il
a passé quelques examens et tout va comme on l'avait prévu. Il
reprendra l'entraînement lundi prochain. Il retrouvera la compétition à
Indian Wells, bien que sa présence à la Coupe Davis est toujours
d'actualité. Tout dépendra de l'évolution de sa blessure et de ce que
disent les médecins".
Enfin, l'entraîneur de Rafa, revient sur le début de saison. "En
Australie et à Doha, il était bien présent sur le court. Si on regarde
le match face à Murray, en quarts, je ne pense pas qu'il courrait plus
que l'adversaire. Nous essayons de faire en sorte que sur surface
rapide, Rafa joue plus à l'intérieur du court, qu'il soit plus agressif
et je crois que nous avons réussi".
01/02/2010 -2 Djokovic N.2, Nadal N.4
Novak
Djokovic est devenu N.2 mondial pour la première fois de sa carrière,
lundi au classement ATP. Le Serbe n'a pas brillé à l'Open d'Australie
mais Rafael Nadal, tenant du titre détrôné, a chute à la 4e place. Andy Murray passe ainsi à la troisième place.
Novak Djokovic, quart de finaliste à Melbourne, était dans le top 4 (4e et le plus souvent 3e) depuis le 25 juin 2007.
LE CLASSEMENT DU TOP 20 au 1er février 2010 :
1 Roger Federer (SUI) 11,350 points (=) 2 Novak Djokovic (SER) 8,310 pts (+1) 3 Andy Murray (GB) 7,800 pts (+1) 4 Rafael Nadal (ESP) 7,670 pts (-2) 5 Juan Martin Del Potro (ARG) 6,400 pts (=) 6 Nikolay Davydenko (RUS) 5,290 pts (=) 7 Andy Roddick (EU) 4,150 pts (=) 8 Robin Soderling (SUE) 3,375 pts (=) 9 Jo-Wilfried Tsonga (FRA) 3,235 pts (+1) 10 Marin Cilic (CRO) 2,970 pst (+4)
29/01/2010 - Nadal absent un mois
Rafael Nadal souffre d'une "petite déchirure musculaire" au
genou droit, blessure qui a provoqué son abandon en quart de finale de l'Open
d'Australie face à Andy
Murray, et ne participera à aucun tournoi pendant au moins quatre semaines,
a indiqué vendredi son entourage.
Après avoir été soumis à une Imagerie par résonance magnétique (IRM) à
Barcelone et passé une échographie, les médecins ont recommandé au champion
espagnol deux semaines de repos et de rééducation, selon un communiqué de son
porte-parole. Puis "une fois passée cette période et selon
les résultats" obtenus "il reprendra progressivement son activité
sportive. Le temps total pour son rétablissement est estimé à quatre
semaines", est-il précisé. Nadal ne participera donc pas au tournoi de
Rotterdam, à partir du 8 février. Il devrait en revanche, si tout va bien,
participer au premier match de Coupe Davis de l'Espagne tenante du titre face à
la Suisse du 5 au 7 mars.
"Cela ne me plaît pas de rater le tournoi de Rotterdam, j'aurais aimé y remporter le titre après être passé très près l'an
dernier" (il avait échoué en finale face à Andy Murray, ndlr), a déclaré
Nadal, cité dans le communiqué. "Je sais que cette blessure n'est pas la
même que celle dont j'ai souffert l'an passé", a ajouté le Majorquin, en
référence aux problèmes aux genoux qui avaient fortement perturbé sa saison
2009. "Le sujet du classement ne m'inquiète pas trop non plus, c'est normal,
le plus important est que je retrouve le bon jeu et les bonnes sensations",
a-t-il assuré. Son élimination à Melbourne et son absence à Rotterdam vont le
faire rétrocéder de la 2e place à la 4e voire à la 5e du classement ATP,
derrière Roger Federer, Novak Djokovic et Andy Murray, et éventuellement Juan Martin del Potro.
28/01/2010 - Nadal inquiète
Eurosport
La blessure au genou de Rafael Nadal qui a provoqué son
abandon en quart de finale l'Open d'Australie, mardi à Melbourne, inquiète. Une
blessure moins anodine que ce qu'a fait entendre, après sa sortie forcée devant
Andy Murray, l'ancien
N.1 mondial qui sortira du Top 3 pour la 1re fois depuis 2005.
Toni Nadal, l'oncle et entraîneur de Rafael Nadal, s'est dit préoccupé par la
blessure au genou qui a provoqué l'abandon du champion espagnol en quart de
finale de l'Open d'Australie, mardi à Melbourne. "On est préoccupé, c'est
logique", a déclaré Toni Nadal dans les médias espagnols avant de quitter
Melbourne pour l'Espagne où "Rafa" devait passer des examens médicaux. "Nous
ne connaissons pas la gravité de la blessure mais il y a un aspect différent de
ce qu'il a eu avant", a ajouté Toni Nadal, en référence aux problèmes aux
genoux qui ont fortement perturbé la saison 2009 du Majorquin. "A présent,
il faut attendre ce que nous dira le médecin RuizCotorro
(de la Fédération espagnole de tennis, ndlr) mais celui de
Melbourne m'a dit que ce n'était pas un problème grave, rien de
sérieux."
Pendant son match contre Murray, malgré la douleur, Rafael "voulait
continuer, mais je lui ai dit d'abandonner. Il n'y avait pas d'autre
solution". Il doit se soumettre dans les prochaines heures à une Imagerie
par résonance magnétique (IRM) à Barcelone, et une fois que l'inflammation de
son genou sera retombée, il passera une échographie en vue d'un diagnostic
définitif, a indiqué jeudi le quotidien El Pais. Sa participation au tournoi de
Rotterdam, à partir du 8 février, est plus que douteuse, tout comme celle au
premier match de Coupe Davis de l'Espagne tenante du titre face à la Suisse du 5
au 7 mars, selon les journaux sportifs espagnols. Ces derniers soulignent que
l'objectif de Nadal est d'être rétabli pour le tournoi d'Indian Wells
(Etats-Unis) qui débute le 11 mars.
Son élimination à Melbourne et sa probable absence à Rotterdam vont le faire
rétrocéder de la 2e place à la 4e voire à la 5e du classement ATP, derrière
Roger Federer, Novak Djokovic et Andy Murray, et éventuellement Juan Martin Del Potro.
Une première depuis le 6 juin 2005 où il avait atteint la 3e place mondiale pour
la première fois de sa carrière.
AFP
26 / 01/ 2010 OPEN AUSTRALIE : RAFAEL NADA L PERD SON TITRE
1 er tour : Rafael Nadal bat l'Australien Peter Luckzak 7/6 6/1 6/4 2 eme tour : Nadal bat lacko 6/2 6/2 6/2 3 eme tour : Rafael Nadal bat l'Allemand Philipp
Kohlschreib 6/4 6/2 2/6 7/5 8 eme de finale : Rafael Nadal bat Ivo Karlovic 6/3 3/6 Quart de finale : Rafael Nadal/ Andy Murray 6/3 7/6 3/ sur abandon. Rafa perd son titre
Rafael Nadal n'est pas vraiment du genre à renoncer en cours de match (aucun
abandon en Grand Chelem au cours de sa carrière), c'est pourquoi cet abandon
inquiète, d'autant plus qu'il semble dû à une nouvelle douleur à son genou
droit.
jeudi 21 janvier 2010 à 18:37 Rafael Nadal : l'avis de Federer
Par Rémi Cap-Vert,
jeudi 21 janvier 2010 à 18:37
En conférence de presse, Roger Federer est revenu sur la période que
vit actuellement Nadal. Le Suisse est persuadé que l'Espagnol va, très
bientôt, se remettre à gagner des titres.
"Il est classé numéro 2 mondial. Alors, okay, il n'a pas
remporté de tournois depuis un moment. Mais il en a eu l'opportunité
encore et encore. Il s'est battu avec des joueurs du top 10. Et il
reste le type gars que personne dans le top 10 ne veut avoir à jouer.
Il a toujours - et il l'aura toujours - la force mentale et la
résistance physique. Je m'attends donc à le voir gagner un tournoi très
bientôt. En fin de saison, c'est toujours difficile pour lui de gagner
parce que les surfaces sont rapides. Vous ne pouvez pas vous attendre à
ce qu'il gagne chaque tournoi qu'il dispute en fin de saison. Moi-même,
je n'en gagne pas beaucoup. Ce n'est pas facile. Il y a beaucoup de
concurrence en ce moment. Je pense qu'une fois qu'il aura gagné à
nouveau, ce qui a failli être le cas à Doha, il redeviendra le
rouleau-compresseur d'auparavant."
Rafael Nadal s'est confié à la presse à la veille de débuter la défense
de son titre à Melbourne. L'Espagnol estime avoir réalisé un très bon
travail préparatoire lors de l'inter-saison mais refuse de se projeter
sur la suite du tournoi. S'il ne se considère pas comme le favori
numéro 1, le Majorquin estime faire partie des prétendants sérieux au
titre.
Vous n'êtes pas considéré comme le favori. Federer l'est. Est-ce que cela vous dérange ? Vous inquiète ?
Non. Je ne suis pas le favori. C'est sûr que sur surface dure, il y
a plein de très bons joueurs. Je pense qu'en étant numéro 2 mondial, je
ne suis probablement pas le grand favori mais je fais partie des
sérieux prétendants au titre. Je sais que vous devez écrire quel joueur
est LE favori et que vous aimez parler de ça, mais la seule chose qui
compte c'est qui jouera le mieux sur le court. Nous verrons bien ce qui
se passera ces deux prochaines semaines.
Sur cette surface, y a-t-il quelque chose de différent pour vous ? Appréciez-vous cette surface ?
Il n'y a rien de nouveau pour moi. La surface est la même, comme
chaque année. Ce sont des courts en dur, des courts en dur normaux.
J'ai eu de bons résultats ici, de très bons résultats même. Mais j'en
ai eu aussi de moins bons. Si je joue bien, j'aurais de grandes chances
de faire un bon résultat.
Est-ce que cela vous fait quelque chose de spécial de revenir ici après le fantastique tournoi que vous avez vécu l'an passé ?
Oui, bien sûr. De toute façon, le tournoi ici est probablement le
Grand Chelem le plus sympa de la saison. L'organisation, les gens, ils
sont vraiment très sympa avec les joueurs et avec moi aussi bien sûr.
Je me sens vraiment bien ici. J'ai passé une semaine ici avant le début
du tournoi. C'était parfait.
Dans quel état de forme êtes-vous ? Prêt à gagner à nouveau ?
Je ne peux pas savoir non ? Je suis prêt à jouer un bon premier tour. Nous verrons ce qui se passera.
Vous avez eu votre dose de blessures
ces 12 derniers mois. L'année dernière c'était Roger qui débutait sa
saison avec une perspective similaire.
Je n'ai pas eu de si mauvais résultats ces 6 derniers mois non ? Je
n'ai pas gagné, certes. Je n'ai pas eu de parfaits résultats. Mais j'ai
joué. J'étais présent sur tous les tournois. Alors c'est vrai que
contre les meilleurs joueurs, je n'ai pas eu d'excellents résultats. Je
ne jouais pas très bien mais pas si mal non plus. Je retiens que pour
le moment, j'ai très bien commencé la saison en jouant très bien à Doha
et Abu Dhabi. Il faut que j'essaie de jouer comme cela. Si je joue de
la même manière qu'aux Emirats, je n'ai pas de quoi pas m'inquiéter.
Corrigez-moi si je me trompe, mais
vous n'avez eu qu'un seul jour de break après la finale de la Coupe
Davis, tout de suite après vous avez repris l'entrainement.
J'ai eu un seul jour, un seul. Nous avons terminé le 7. Le 9, je m'entraînais.
Même le jour de Noël vous vous êtes entraîné ?
Je ne sais plus. Attendez, Noël, le 24 oui mais le 25 non.
Donc vous avez vraiment travaillé dur lors de cette inter-saison ?
Oui. L'an passé, j'étais blessé. J'avais eu plus de temps pour
m'entraîner. Cette année, j'ai terminé la saison le 7 décembre et
j'avais seulement deux semaines et demi devant moi pour m'entraîner.
J'ai tout donné, je me suis entraîné très dur, que ce soit sur le court
ou sur le plan physique. Je crois qu'on a fait du très bon travail.
Avec vos problèmes récurrents aux
genoux, pouvez-vous encore vous entraîner à 100% comme vous étiez
habitué à le faire auparavant ?
Après le Masters de Londres, vous
aviez expliqué qu'il vous fallait un peu de temps pour recharger les
batteries et retrouver confiance. Pensez-vous que vous avez réussi à
faire cela ?
La confiance ? La seule manière de reprendre confiance est de gagner
des matches, des matches importants. C'est ce que j'ai fait à Abu Dhabi
et à Doha. Donc je pense que je suis vraiment sur la bonne voie. Mais
vous savez, cela demande un petit peu plus de temps. Je suis prêt à
jouer mon meilleur tennis, je pense. Je crois que je joue bien mieux
que ce que j'avais pu montrer ces 4 derniers mois.
Est-il plus difficile de gagner un
Grand Chelem aujourd'hui qu'il y a 3, 4 ou 5 ans, au regard de la
densité et de la qualité des joueurs sur le circuit masculin ?
Je ne sais pas. Pour ma part, j'ai le sentiment qu'il y a toujours eu
d'excellents joueurs. Et ceci est complètement vrai aujourd'hui. Il y a
de jeune joueurs, une nouvelle génération.
Roger et vous avez gagné 14 des 16
derniers Grands Chelems. Selon vous, quel joueur constitue la plus
grande menace sur ce tournoi ?
Nous verrons, je ne sais pas. Plein de joueurs peuvent gagner je pense.
Je ne vais pas dire que tout le monde peut gagner, mais il y a 12, 13
gars qui ont une belle chance de l'emporter.
Que pensez-vous de votre tableau ? Le
trouvez-vous difficile ? Vous pourriez affronter Andy Murray en quarts
si vous deux jouez bien jusque là.
Nous verrons non ? Je joue Peter Luczak au premier tour. Je ne parle
jamais des quarts de finale avant. Il y a 4 matches qui me séparent des
quarts. Nous verrons déjà ce qui se passera avant. Je suis ici pour
faire de mon mieux jour après jour. Il faut toujours rester humble, et
essayer de produire son meilleur tennis lors de chaque match qu'on a la
chance de jouer.
15 janvier 2010 Open d'Australie : Nadal ne s'inquiète pas
Rafael Nadal lors d'une séance d'entraînement en pleine chaleur. AFP
Malgré plus de sept mois sans la moindre victoire en tournoi, Rafael
Nadal refuse de s'affoler à la veille de défendre son titre à l'Open
d'Australie.
Lorsqu'il est reparti de Melbourne il y a un an, l'Espagnol était
N.1 mondial, champion olympique et détenait trois trophées du Grand
Chelem avec également Roland-Garros et Wimbledon.
Douze mois plus tard, il a reculé au deuxième rang de la hiérarchie
et n'a plus que son titre à Melbourne à défendre après une deuxième
partie de saison 2009 décevante pour son standard de jeu.
Battu en huitièmes de finale à Roland-Garros, forfait à Wimbledon,
le Majorquin n'a plus gagné de tournoi depuis mai et a accumulé les
blessures ces derniers mois.
Mais il refuse de s'alarmer. «Mes résultats de ces cinq derniers
mois n'ont pas été si mauvais que ça. Cela n'a pas été parfait mais
j'ai répondu présent dans tous les tournois que j'ai disputés. Je ne
suis jamais passé au travers et j'ai très bien commencé l'année à Abou
Dhabi et Doha. Si je joue de la même façon à Melbourne, je ne suis pas
inquiet», a-t-il assuré samedi.
Alors certes, il constate la montée en puissance de la jeune
génération, estime lui-même que «12 ou 13 joueurs peuvent gagner l'Open
d'Australie», mais il croit fermement en ses chances.
«Je ne suis pas le grand favori mais un des favoris. De toute façon
ça ne veut pas dire grand-chose. Je comprends que vous (les
journalistes) avez besoin d'écrire sur ces choses là. Mais en
définitive, tout ce qui compte, c'est ce qui se passe sur le terrain.
Ce que je sais c'est que si je joue bien, j'ai une chance de
l'emporter. Le reste...»
Les champions se mobilisent pour Haïti A l'initiative de Roger Federer, une exhibition est organisée au
bénéfice des victimes du tremblement de terre en Haïti. Dimanche à 14
heures (04h00 en France), pour 10 dollars australiens, le public pourra
admirer le numéro 1 mondial, Rafael Nadal, Serena Williams, Kim
Clijsters, Novak Djokovic, Samantha Stosur, Lleyton Hewitt et Andy
Roddick sur la Rod Laver Arena.
source:lequipe.fr
11/01/10 Nadal réduit son calendrier au détriment de Dubaï
Laurent Verrando
Nadal réduit son calendrier au détriment de Dubaï Rafael Nadal semble
enfin porter attention aux nombreux conseils qui l’invitent à freiner
son enthousiasme et son envie de tennis pour modérer son calendrier et
se préserver des blessures.
Il semble maintenant évident que le N ° 2 mondial ne jouera pas
l’événement Barclays richement doté qui se tient le mois prochain à
Dubaï. Roger Federer sera lui présent en tête d’affiche.
Les nouvelles du Golfe semblent indiquer de façon quasi certaine que l'Espagnol ne fera pas le déplacement.
Nadal a commencé 2010 par une victoire au tournoi exhibition d’Abou
Dhabi, où Federer a perdu en demi-finales contre à Robin Soderlin, une
première. Nadal et Federer ont tous deux commencé leur saison ATP à
Doha cette semaine.
Nadal a confirmé qu'il utilisera probablement le moi de février
pour se reposer, dès la fin du tournoi de Rotterdam. Ses problèmes
récurrents aux genoux plaident en faveur de ses décisions. "Je ne pense
pas que je vais jouer à Dubaï", a déclaré le quadruple vainqueur de
Roland Garros.
"Ca dépend si j'ai de très mauvais résultats à Doha, en Australie
ou Rotterdam - alors peut-être. Mais jusqu'à présent, ce n'est pas sur
mon agenda", a t-il dit les médias locaux du Golfe.
11/01/10 10:49 |
-Nadal encore un peu juste physiquement
Laurent Verrando
Nadal encore un peu juste physiquement Rafael Nadal n’est pas encore au
sommet de sa forme, sa défaite en finale de Doha contre Nikolay
Davydenko, qui a réalisé le rare exploit de battre Federer et Nadal
dans le même événement, est essentiellement dû à sa condition physique.
Loin de minimiser la performance ahurissante du russe, L'Espagnol a
doucement et inexorablement baisé de régime. Difficile dans ces
conditions de déborder un Davydenko en pleine confiance, qui a montré
qu'il possédait maintenant d'autres armes offensives dans son jeu, la
volée et les attaques courtes croisées notamment.
Rafael Nadal, qui entamera la défense de son titre à l'Open
d'Australie la semaine prochaine, admet lucidement et courageusement
être en proie à des doutes sur son niveau de jeu.
Son dernier titre de date de Rome, sur terre battue, il y a plus de huit mois.
"J'ai eu le match en mains à quelques reprises dans le troisième et
deuxième set, avec deux balles de match" a déclaré le N ° 2 mondial sur
son match perdu en 3 sets 0-6, 7-6 (10-8), 6-4 en finale de Doha.
A sa décharge, Roger Federer n'a guère fait mieux contre le Russe en demi.
"Je dois être content du match que j'ai joué contre l'un des
joueurs ayant le meilleur rendement sur le circuit en ce moment, j'ai
mieux joué que lui une grande partie du match."
"Bien sûr, il vaut mieux gagner, surtout quand vous en avez
l'occasion. Mais, c'est le tennis et probablement dans ce match j'avais
besoin d'un peu plus de sang-froid. Mais en jouant à ce niveau, je suis
sûr de gagner d'autres titres. "
"Je ne sais pas si je vais gagner en Australie, mais je crois que je suis sur la très, très bonne voie."
Quelques jours avant cette finale, le quadruple vainqueur de Roland
Garros a admit que ses blessures qui l'ont handicapé une bonne partie
de 2009, étaient encore "encombrantes".
09/01/2010 - 19:29 ATP Qatar Davydenko bat aussi Nadal- ATP Doha, finale : Nikolay Davydenko (RUS, 3) bat Rafael
Nadal (ESP, 2) 0-6, 7-6 (8/6), 6-4.
Le Russe, qui remporte son 20e titre ATP, avait battu Roger Federer en
demi-finale.
Top 10 : Davydenko en vedette
Eurosport
Peu de mouvements dans le top 10 après une semaine de
compétition, mais quelques indications intéressantes : Nadal revient à son
meilleur niveau, Davydenko est sur un petit nuage, Federer ne s'inquiète pas,
Roddick est lancé et la plupart des outsiders arrivent à Kooyoong pour tâter
l'ambiance.
TOP 10 DU CLASSEMENT ATP : Chaque semaine, découvrez les évolutions
du top 10.
LES CHANGEMENTS DU 11 janvier 2009 : Juan Martin Del Potro devient N.4
mondial pour la première fois de sa carrière pour 5 petits points et sans jouer
! Andy Murray recule
d'un cran (N.5)
1. Roger
FEDERER (SUI) - 10 550 points : Un
petit tour à Abu Dhabi, quelques balles échangées sur un tapis volant et une
demi-finale à Doha (comme en 2009), c'est un début de saison sans à-coups pour
Roger Federer. L'an passé, Andy Murray l'avait éliminé à Doha avant de remporter
le titre. Cette fois-ci, Nikolay Davydenko l'a sorti avant de s'imposer.
Roger relativise tout cela en se montrant optimiste : "Il faut que je
diminue mes fautes directes, mais à part çaj'ai bien
bougé et je ne pense pas avoir trop mal joué".
2. RafaelNADAL
(ESP) - 9 310 pts: L'Espagnol n'a toujours pas gagné son premier titre
depuis le Masters 1000 de Rome (mai 2009) et vous vous inquiétez ? Ne vous
tracassez pas. Après avoir suivi Roger Federer pour quelques promotions
excentriques, le N.2 mondial a produit un tennis de très grande qualité à
Doha. Il ne bouge pas encore aussi bien qu'en début de saison dernière,
mais sa balle fait beaucoup plus mal que fin 2009. "Dans ce tournoi,j'ai rejoué à mon meilleur niveau pour la première fois
depuis bien longtemps", a-t-il précisé.
3. NovakDJOKOVIC
(SER) - 8 310 pts :
Avec 78 victoires en 97 matches en 2009, Djokovic était le joueur du top 10 le
plus présent sur les courts. Alors en 2010, on se calme. L'an passé, le Serbe
avait programmé Brisbane et Sydney. Cette fois, on ne le verra qu'à Kooyoong en
exhibition.
4. (+1)Juan Martin DEL
POTRO (ARG)
- 6 795 pts : Mêmes ambitions que Djokovic et Murray et même topo pour
Del Potro : il
n'apparaîtra qu'une fois avant Melbourne et pas en match officiel, mais à
Kooyoong.
5 (-1). Andy MURRAY(GBR) - 6 780 pts : Battu par
Tommy Robredo en finale de la Hopman Cup, une compétition mixte non-officielle,
Andy Murray estime, comme Djokovic, qu'il n'a pas besoin de compétition pour
briller à Melbourne : "Demandez à Federer comment il
aborde l'Open d'Australie après sa défaite devant Davydenko.
Je suis quasiment sûr qu'il ne va pas se bourrer le crâne de doutes. Je me sens
bien, je suis prête à gagner le titre. Avec une autre semaine
d'entrainement, je jouerai mieux et si je peux jouer mieux, il
y a de bonnes chances que je puisse m'imposer."
6. NikolayDAVYDENKO (RUS) - 4 930 pts : Une seul joueur
avait réussi à battre deux fois dans deux tournois différents Roger Federer et
Rafael Nadal : David
Nalbandian. C'est pourquoi, ce que vient de réussir Nikolay Davydenko à Doha
est tout simplement exceptionnel. Après avoir remporté le Masters à Londres en
dominant les deux meilleurs joueurs du monde, il a confirmé à Doha en produisant
un tennis sans complexe. Lui qui avait perdu 12 fois face à Federer en 12
rencontres, il vient de le dominer deux fois de suite. Lui qui a courbé l'échine
pendant un set devant un Nadal dévastateur, il compte maintenant cinq victoires
pour quatre défaites face au Majorquin. Favori pour Melbourne ? Pourquoi pas ?
En tout cas, il a une semaine pour digérer Doha, pas de tournoi pour lui.
7. Andy RODDICK(USA) -
4 510 pts : On l'a vu remettre le revers de Richard Gasquet dans sa boite, puis
souffrir devant Tomas berdych et Radek Stepanek, mais pour son premier tournoi
de l'année, à Brisbane, c'est du très bon Roddick. C'est même la première fois
de sa carrière qu'il décroche un titre dès son premier tournoi de la saison.
8. Robin SÖDERLING(SUE) -
3 410 pts : Présent à Abu Dhabi pour un tournoi exhibition de
pré-saison avec Federer et Nadal, il joue un bon match contre l'Espagnol mais
perd le titre honorifique. En Inde, à Chennaï, il trébuche lourdement d'entrée
devant Robby Ginepri... Y-a-t-il de quoi être inquiet pour le Suédois ? On le
saura à Melbourne. Il ne joue pas cette semaine.
9. FernandoVERDASCO (ESP) - 3 300 pts : Débuts à Kooyoong
pour l'Espagnol.
10. Jo- WilfriedTSONGA (FRA) - 2 875 pts :
Débuts à Kooyoong pour le Français qui a renoncé à jouer à Abu Dhabi et à Doha.
Il n'est parti de France
que le 9 janvier.
Eurosport - Julien CARRASCO
08/01/10 10:41 | Laurent Verrando Nadal réduit son calendrier au détriment de Dubaï
Rafael
Nadal semble enfin porter attention aux nombreux conseils qui
l’invitent à freiner son enthousiasme et son envie de tennis pour
modérer son calendrier et se préserver des blessures.
Il semble maintenant évident que le N ° 2 mondial ne jouera pas
l’événement Barclays richement doté qui se tient le mois prochain à
Dubaï. Roger Federer sera lui présent en tête d’affiche.
Les nouvelles du Golfe semblent indiquer de façon quasi certaine que l'Espagnol ne fera pas le déplacement.
Nadal
a commencé 2010 par une victoire au tournoi exhibition d’Abou Dhabi, où
Federer a perdu en demi-finales contre à Robin Soderlin, une première. Nadal et Federer ont tous deux commencé leur saison ATP à Doha cette semaine.
Nadal
a confirmé qu'il utilisera probablement le moi de février pour se
reposer, dès la fin du tournoi de Rotterdam. Ses problèmes récurrents
aux genoux plaident en faveur de ses décisions. "Je ne pense pas que je
vais jouer à Dubaï", a déclaré le quadruple vainqueur de Roland Garros.
"Ca dépend si j'ai de très mauvais résultats à Doha, en Australie ou
Rotterdam - alors peut-être. Mais jusqu'à présent, ce n'est pas sur mon
agenda", a t-il dit les médias locaux du Golfe.
Dommage pour les organisateurs, avoir Federer et Nadal,
dont la rivalité sportive restera sans aucune doute dans les annales du
tennis, est un gage de succès certains, surtout si les deux compères
s’affrontent en finale.
02/01/20101ère victoire de Nadal cette année
L'Espagnol Rafael Nadal a remporté
aujourd'hui le tournoi exhibition d'Abou Dhabi en battant le Suédois
Robin Soderling 7-6 (7/3), 7-5 en finale de cette épreuve de
préparation au début de la saison qui débutera lundi à Doha.
"C'est très important d'entamer la saison sur une note victorieuse,
d'autant que je n'ai pas remporté de tournoi depuis six mois", a
déclaré Nadal, dont le dernier trophée remonte au mois de mai.
Le Suisse Roger Federer, N.1 mondial également engagé à Doha, a été
éliminé en demi-finale par Soderling en trois sets. Il termine sur la
3e marche du podium après avoir battu l'Espagnol David Ferrer 6-1, 7-5.
Les dernières news de Rafael Nadal - Rafael Nadal a livré ses objectifs pour la saison 2010.
Rafael Nadal s'est exprimé dans les colonnes du quotidien espagnol AS
pour livrer ses objectifs pour la saison 2010. « J'ai toujours les
mêmes objectifs, a-t-il dit. Je vais tenter de donner le meilleur de
moi-même, et d'être le plus performant sur tous les tournois que je
vais jouer. J'espère que je vais apprécier mon jeu. Les résultats
seront ce qu'ils seront mais je vais tout faire pour gagner le plus de
tournois possible.