ROLAND GARROS 2009 du 24 mai au 7 juin  surterre battue

 

Nadal, maître de Roland-Garros. 4 FOIS VAINQUEUR du TOURNOI

ler tour :  Nadal Marcos Daniel au 1 er tour 7/5 6/4 6/3
2 eme tour : R. NADAL/T. GABASHVILI  6/1 6/4 6/2
3 eme tour : Rafael Nadal / 
Lleyton Hewitt en s'imposant en trois sets 6-1, 6-3, 6-1.
 
8 eme de finale : Rafael Nadal  éliminé par R. Sordeling 2-6 7-6(2) 4-6 6-7(2)

 

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Tennis, Roland Garros, Interview, Rafael . Nadal

«Pas une tragédie»

Rafael Nadal perdu dans ses sombres pensées (Reuters)
Rafael Nadal ne réalisera pas le quintuplé à Roland Garros. Très déçu, le Majorquin se réfugiait dans une forme d’humour à froid pour commenter sa défaite. Mais sans jamais se chercher de fausses excuses.
A Roland Garros par Cédric Callier, le 31-05-2009

Rafael, vous attendiez-vous à un tel niveau de performance de la part de Robin Soderling ?
Rafael Nadal : Oui, je ne suis pas surpris par le niveau qu’il a atteint, je savais à quel point il pouvait être dangereux. C’est plutôt mon jeu à moi qui m’a surpris. Aujourd’hui, je n’ai vraiment pas joué mon meilleur tennis. J’ai joué trop court tout au long du match et je lui ai facilité de la tâche. Après, quand on joue mal, on perd, c’est comme cela.

Vous n’avez même pas été surpris qu’il tienne tout le match à un tel niveau ?
Rafael Nadal : (il réfléchit) J’ai vraiment joué très court, je n’ai pas été agressif. Pendant tout le match, je n’ai jamais été calme, ce qui lui a permis de maintenir le niveau dont vous parlez puisque je ne parvenais pas à hausser le mien pour le perturber. Mais attention, je ne dis pas qu’il a gagné uniquement car j’ai mal joué. Lui a vraiment fait un grand match et je le félicite pour cela.

Pourtant, au deuxième set, on sentait que cela pouvait tourner en votre faveur…Rafael Nadal : Merci d’avoir cru en moi (sourire) Mais j’insiste : à aucun moment je n’ai joué avec calme. Le match a très mal commencé pour moi et dans le deuxième set, je dois m’imposer 6/4. Or, même là, j’ai eu du mal à conclure et cela s’est enchaîné. J’ai lutté autant que j’ai pu, mais cela n’est pas suffisant. Il faut surtout bien jouer. Beaucoup pensent que je ne gagne que grâce à mon physique. C’est faux, je gagne car je joue bien au tennis. Et malheureusement, ce n’était pas le cas aujourd’hui.

Le vent peut-il aussi expliqué vos difficultés et le fait que vous ayez joué si court ?
Rafael Nadal : Non, le vent était le même pour tous les deux. Je ne vais pas me chercher des excuses. Ce n’était pas mon jour, c’est tout.

N’avez-vous pas disputé trop de tournois avant ce Roland Garros ?
Rafael Nadal : Tout le monde essaie d’analyser le pourquoi de ma défaite. Mais regardez, cela fait quatre ans que je gagne ici et cette année, ma préparation a été identique. Donc vous voulez savoir ce qu’il s’est passé ? Réellement ? Eh bien j’ai perdu un match, c’est tout. Ce n’est pas une tragédie, cela devait bien arriver un jour. Ce qui m’embête finalement, c’est que pour la première fois depuis quatre ans, je ne fêterai pas mon anniversaire ici.

On vous a senti fatigué pourtant…Rafael Nadal : Non, je peux vous assurer que je me sens bien, que je suis en forme et absolument pas épuisé.

Vous plaisantez beaucoup. Est-ce pour cacher l’ampleur de votre déception ?
Rafael Nadal : Non, pourquoi ? Ce n’est pas le plus beau jour de ma vie, c’est sûr. C’est toujours dur de perdre dans un Grand Chelem, surtout dans celui où vous avez le plus de chance de vous imposer. Mais cela démontre que je dois continuer à travailler puisque tout a été loin d’être parfait aujourd’hui.

Justement, cette défaite ne pourrait-elle pas s’avérer positive d’une certaine façon, en grandissant encore ce que vous avez accompli jusqu’ici ?
Rafael Nadal : Non, les défaites ne grandissent rien du tout. En revanche, c’est vrai qu’une défaite peut parfois être bénéfique au sens où il faut savoir s’en servir pour avancer. On verra ce que j’apprendrai de celle-ci.

Etes-vous déçu de l’attitude du public, qui a largement soutenu votre adversaire ?
Rafael Nadal : Je ne ressens rien. Je commence à avoir l’habitude d’entendre le prénom de mes adversaires crié pendant le match. Je les connais tous très bien d’ailleurs maintenant. Mais en fait si, je suis un peu déçu qu’avec tout ce que j’ai fait et donné ici, je n’ai pas le droit à un retour du public. Mais ce n’est pas une excuse non plus pour ma défaite.

Comment comptez-vous préparer Wimbledon maintenant ?
Rafael Nadal : Là, tout de suite, je compte surtout me préparer à plonger dans ma piscine, chez moi (sourire) Pour le reste, donnez-moi deux ou trois jours.

Avec votre élimination et celle de Novak Djokovic, quel est votre favori désormais pour le titre ?

Rafael Nadal : On verra, je ne sais pas. Il y a Murray, Verdasco, Del Potro, Davydenko… Mais selon moi, disons qu’il y a surtout Federer.

 

 

 

 Le tenant du titre : Rafael Nadal

  GRAND CHELEM au meilleur des 3 set, 2000 points au vainqueur

Le trournoi depuis 2 ans commence le dimanche

 

 

Site officiel
 
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Forfait de Tursunov est  il est blessé au talon.
Forfait de Mario Ancic

Roger Federer gagne le tournoi en battant Robin Sordeling le suedois qui avait battu Rafael Nadal.

 

Photos à l'entraînement dimanche à Roland Garros

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Après quatre ans et 31 matches sans défaite, le règne de Rafael Nadal sur Roland-Garros s'est achevé sous les coups d'un Robin Söderling en état de grâce.

Rafael Nadal a été éliminé en huitièmes de finale de Roland-Garros avec une défaite 6-2 6-7 6-4 7-6 face au Suédois Robin Söderling. (Reuters/Charles Platiau)

Rafael Nadal a été éliminé en huitièmes de finale de Roland-Garros avec une défaite 6-2 6-7 6-4 7-6 face au Suédois Robin Söderling. (Reuters/Charles Platiau)

Le Suédois a réussi ce que Roger Federer n'a jamais fait et s'est imposé 6-2 6-7 6-4 7-6 parce qu'il a eu l'audace de jouer sur le court Philippe-Chatrier comme sur le central de Wimbledon.

Pendant trois heures et 30 minutes, appuyé sur un service qui claquait souvent à plus de 220 km/h, Söderling, modeste tête de série n°23, a lâché tous ses coups au ras du filet et des lignes avec une réussite qui a défie toutes les lois du tennis.

Pris à la gorge par un adversaire qu'il avait atomisé 6-1 6-0 à Rome fin avril, Nadal, qui n'avait pas perdu un seul des 32 sets qu'il a disputés à Roland-Garros depuis la finale de 2007 gagnée contre Roger Federer, a vu la première manche défiler 6-2 en 34 minutes.

La prise du service adverse dans le troisième jeu a relancé l'Espagnol qui avait jusque là paru pataud, amorphe et contraint de faire l'essuie-glace pour finalement se faire déborder, très souvent sur son côté gauche.

Söderling a refait son service de retard pour revenir à 5-5 et a forcé un tie-break mais Nadal s'est détaché six points à zéro et a remporté ce jeu décisif 7-2.

Sous un ciel de plus en plus sombre et devant un public de plus en plus tendu, le troisième set s'est équilibré jusqu'à 3-3 mais Söderling a de nouveau lâché tous ses coups.

Le Suédois a pris le service de l'Espagnol dans le septième jeu et ce break lui a suffi pour remporter la manche.

Après un break de Nadal dans le deuxième jeu et la réplique immédiate de Söderling, le quatrième set est allé au jeu décisif et Nadal a craqué. Söderling s'est donné cinq balles de match et a converti la deuxième.

 


Nadal: "Je lui ai rendu la tâche facile"

Nadal: Je lui ai rendu la tâche facileBattu dimanche à la surprise générale par Robin Söderling (2-6, 7-6, 4-6, 6-7), Rafael Nadal s'est présenté, beau joueur, devant la presse où il n'a éludé aucune question. "Il ne m'a pas surpris. Je savais comment il jouait et combien il pouvait être dangereux", a confié le n°1 mondial. "Je n'ai pas joué mon meilleur tennis. Je lui ai rendu la tâche assez facile. Attention, il a très bien joué. Mais je n'ai pas joué mon tennis. Et quand un joueur joue mal, il perd. Je dois l'accepter", a ajouté l'Espagnol qui ne s'est pas dit fatigué ou hors de forme comme certains pouvaient le penser. Pas ailleurs, si pour lui tous les joueurs en quarts de finale sont dangereux, il fait désormais de Roger Federer son favori.

 

 

 

Video : CONFERENCE DE PRESSE

 


L'année dernière en 2008 Rafa avait battu Federer en finale : 6/1 6/3 6/0

 

 

 

SPOT :  PRESENTATION DU TOURNOI  DE  ROLAND GARROS


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Nadal et Federer, deux champions en quête d'histoire

L'édition 2009 de Roland-Garros restera dans les annales du tennis si Rafael Nadal ou Roger Federer s'impose, car les deux champions ne sont plus qu'à un pas de signer un exploit de dimension historique.

AFP - le 25 mai 2009, 11h11

S'il gagnait le 7 juin, l'Espagnol serait le premier à inscrire son nom cinq fois d'affilée sur la Coupe des Mousquetaires. Personne, même du temps où le tournoi se disputait entre Français (avant 1925), n'a réussi à régner plus de quatre ans sans interruption sur la terre battue parisienne.Même l'écrasante domination du légendaire suédois Bjorn Borg, qui s'était étendue sur six éditions, record absolu, de 1974 à 1981, avait été entrecoupée par deux intermèdes.

Le fait de remporter le même tournoi majeur cinq fois à la suite est une prouesse rarissime puisque seuls quatre joueurs y sont parvenus en plus de cent ans de compétition, dont deux depuis 1968, l'année qui marque le début de l'époque moderne du tennis avec la réunion des amateurs et des professionnels sur le même circuit (ère Open).

Il s'agit encore une fois de Borg, couronné à Wimbledon de 1976 à 1980, et de Roger Federer, lui aussi sacré sur l'herbe londonienne de 2003 à 2007 et à l'US Open de 2004 à 2008, série en cours.

Federer dépasserait l'Américain en prestige car il inscrirait à son palmarès le dernier "Major" qui n'y figure pas, réussissant ainsi le fameux Grand Chelem en carrière, 40 ans après Rod Laver et 10 ans après Andre Agassi, les deux seuls à y être parvenus dans l'ère Open.

Il se placerait au-dessus d'Agassi par le nombre de trophées (14 à 8) et de Laver par le nombre de surfaces sur lesquelles il s'est imposé, car du temps de l'Australien trois Grands Chelems étaient disputés sur gazon.

Le titre de plus grand joueur de tous les temps ne pourrait donc plus guère lui être contesté, en attendant le prochain phénomène de son acabit.

Il n'est pas exclu qu'il s'agisse de Nadal, même s'il est encore bien trop tôt pour que le Majorquin pose sa candidature. Mais une donnée mérite d'être signalée. L'Espagnol aura 23 ans et 4 jours le dimanche 7 juin lorsque se disputera la finale. Il serait ainsi le plus jeune champion de l'histoire à remporter 7 titres du Grand Chelem, avec environ un an et demi d'avance sur Federer.


 

VIDEO DU TIRAGE AU SORT


 

 

Video : Rafa vise son 5eme titre

 

CONFERENCE DE PRESSE

Fragilisé par sa défaite sur la terre battue de Madrid face à Roger Federer, le numéro un mondial Rafael Nadal fait comme d'habitude profil bas à deux jours du début de Roland-Garros, où il brigue un cinquième titre consécutif.

"Je n'aime pas comparer les courts, il s'agit de tournois complètement différents, de situations différentes. La chose la plus importante à mes yeux est de jouer mon meilleur tennis ici", a dit Nadal vendredi lors d'une conférence de presse.

En dépit de sa défaite la semaine dernière en finale du Masters 1000 de Madrid, le joueur de 22 ans s'est dit "très heureux" de sa saison sur terre battue.

"J'ai gagné Monte-Carlo, Barcelone, Rome, j'ai joué la finale à Madrid, c'est presque une saison parfaite. Je suis très heureux de la manière dont j'ai joué".

Le quadruple vainqueur de Roland-Garros a indiqué qu'il ne ressentait plus de douleurs au gen ou.

"J'espère que le tournoi se passera bien, que je serais en bonne forme physique et bien jouer. C'est ce que je vais essayer de faire", a-t-il dit.

"Le tournoi commence par un premier tour. Je vais m'entraîner pendant plusieurs jours pour remporter ce premier tour. Après, on verra. C'est un tournoi qui a toujours été très difficile. De longs matchs disputés contre les meilleurs joueurs", a-t-il ajouté.

Au premier tour, Nadal doit rencontrer un joueur issu des qualifications.

 

 

19/05/2009 -  Quand Nadal fait durer le plaisir

 

Nadal, après prolongations

A Madrid, Rafael Nadal a disputé face à Novak Djokovic, selon l'ATP, le match en 3 sets gagnants le plus long depuis le début de l'ère Open (04h03). Une habitude pour le N.1 mondial. D'ailleurs, avec le Majorquin, plus ça dure, plus c'est beau. Pensez : Roland-Garros, c'est en 5 sets gagnants...

ROLAND-GARROS J-6

Rafael Nadal sait prolonger le plaisir. Et la plupart du temps, cela lui réussit. Depuis 2004, l'Espagnol a joué 17 matches d'une durée proche ou dépassant 3h30 qui ont marqué les esprits. Il n'en a perdu que trois, deux face à Roger Federer (à Miami en 2005 et à Wimbledon en 2007) et un face à Lleyton Hewitt (Open d'Australie en 2005). A Madrid, le N.1 mondial a donné une nouvelle dimension au format des matches de Masters 1000 en venant à bout de Novak Djokovic au terme d'un duel acharné de 4h03 (243 minutes). Il faut certainement remonter aux longues fins de set des époques pré-jeu décisif pour trouver les fossiles d'un match en trois sets aussi longs. Sur le site officiel de l'ATP, on confirme que l'on n'avait jamais vu ça depuis le début de l'ère Open.

A Madrid, on n'avait pas autant vibré depuis...2005 et la victoire de Rafael Nadal sur Ivan Ljubicic en cinq sets et 233 minutes. Depuis 2007 même les finales de Masters 1000 se jouent en cinq sets gagnants, mais cela n'empêche visiblement pas Nadal de jouer les prolongations. Face à Djokovic, il a offert l'éventail des moments de tennis inoubliables que son tennis autorise. Nadal et son tennis à réaction, c'est le spectacle assuré face à un joueur capable de prendre le jeu à son compte. Federer et Djokovic sont de ceux-là.

14h41 passé sur les courts à Roland-Garros en 2008

Quelle que soit la configuration, sur terre ou sur dur, quelle que soit la forme du jour et le scénario du match, Nadal n'a jamais eu peur d'exploiter ce qui fait l'essence du tennis : l'absence de limite temporelle. Un match qui s'éternise, version Santoro-Clément, c'est une berceuse d'Henri Salvador, version Nadal, c'est du Nirvana. Djokovic connaît la chanson et il a souvent donné l'impression d'être essoufflé au premier refrain (défaites à Roland-Garros 2007 en 143 minutes, à Hambourg 2008 en 183 minutes, à Roland-Garros 2008 en 169 minutes et à Monte-Carlo 2009 en 163 minutes).

Le disque dur de la carrière de Nadal, 22 ans, sature déjà de matches mémorables. Le propre du Majorquin étant de maintenir l'intensité de ses frappes tout au long d'une partie, l'adversaire ne peut vivre cela que comme un crescendo. Les deux dernières finales de Wimbledon ont été de cet ordre-là, les deux derniers matches de Nadal à l'Open d'Australie aussi. Avec ici, le bonus de l'exploit physique d'enchaîner 9h29 de jeu (569 minutes) et dix sets en trois jours. A Chennaï, en 2007, il avait frôlé son actuel record face à l'ami Carlos Moya en demi-finale (233 minutes, soit 3h55) mais il s'était effondré en finale devant Mikhail Youzhny (0-6, 1-6). Presque une anomalie. Plus tôt encore, on repense à ses duels contre Federer et Guillermo Coria à Rome, où il avait évité de peu la défaite en imposant un rythme infernal dans les derniers jeux. Ou encore ce match quasiment initiatique contre Lleyton Hewitt à Melbourne perdu après 3h53 de combat haletant de fond de court. Il n'avait que 19 ans. Reste à citer un des matches les plus difficiles joués à Paris face à Paul-Henri Mathieu en 2006 avec près de 5 heures (293 minutes) de frappes sans concession sur le court Philippe-Chatrier à Roland-Garros.

 

 

 

 


- L'Argentin Gaston Gaudio, vainqueur de l'épreuve en 2004, a reçu l'une des huit invitations attribuées dans le tableau masculin par les organisateurs de Roland-Garros, qui débute dans dix jours.

Gaudio, 30 ans et retombé 395e mondial après avoir été cinquième en 2005, n'a plus gagné de titre sur circuit principal depuis sa victoire sur la terre battue de Kitzbühel en 2005.

En vertu d'un accord entre la Fédération française de tennis (FFT) et ses homologues australienne et américaine, l'Américain
John Isner et l'Australien Bernard Tomic ont également reçu une wild-card.

Les cinq invitations restantes chez les hommes ont été attribuées à des joueurs français :
Adrian Mannarino, Josselin Ouanna, Laurent Recouderc, Guillaume Rufin et Alexandre Sidorenko.

Chez les femmes, l'Américaine Lauren Embree et l'Australienne Olivia Rogowska ont reçu le précieux sésame, les six autres récipiendaires étant les Françaises Claire Feuerstein, Kinnie Laisne, Emilie Loit, Kristina Mladenovic, Irena Pavlovic et Olivia Sanchez.

 

Nadal reste favori

Rafael Nadal est le grand favori à sa propre succession.(L'Equipe)
Rafael Nadal est le grand favori à sa propre succession.(L'Equipe)
Rodolphe Gilbert, notre consultant, revient sur la défaite de Rafael Nadal à Madrid et se projette sur Roland-Garros. «Ça ne change rien, estime-t-il, l'Espagnol est le grand favori». Il se montre également satisfait de l'excellente forme d'Amélie Mauresmo avant le rendez-vous parisien.

NADAL A-T-IL ÉTÉ TOUCHÉ PAR SA DÉFAITE FACE À ROGER FEDERER EN FINALE À MADRID ?
«Ça ne change rien pour lui. Il n'a pas vraiment besoin de remporter le tournoi de Madrid pour être confiant, il a déjà gagné les trois précédents. Lors de la finale, Rafael Nadal était entamé par son match marathon de la veille contre Novak Djokovic. Jamais cela n'arrive de disputer trois sets en 4h00 ! Contre le Serbe, Rafael a été mené presque tout le long du match. Revenir dans la partie demande une intensité physique et mentale supplémentaire. La veille, contre Fernando Vedasco, il avait aussi été mené dans chacun des deux sets. De plus, les conditions de jeu à Madrid, les courts qui n'étaient pas de bonne qualité, les balles flottantes, et l'altitude ne sont pas favorables au jeu du n°1 mondial. A Paris, ce sera autre chose. Il y aura un jour de repos entre les matches, et les rencontres se jouent en trois sets gagnants.

UN DÉCLIC POUR FEDERER ?
Ce qui est sûr, c'est qu'on a enterré le Suisse un peu trop vite. Roger Federer reste un très bon joueur de terre. Cette année, mis à part sa défaite prématurée à Monte Carlo quelques jours après son mariage, il a été présent au moins dans le dernier carré des deux autres tournois auxquels il a participé (Rome et Madrid). Ce n'est pas si mal que cela ! Pour lui, cette victoire a changé pas mal de choses. Cela faisait longtemps qu'il n'avait rien remporté. Il doit maintenant se dire à nouveau qu'il est capable de battre Nadal. Il va arriver avec le plein de confiance. Peut-il gagner ? Finaliste oui, mais pour moi, Nadal est au dessus du lot.

DJOKOVIC FRAPPE AUSSI À LA PORTE...
Il a énormément progressé. Il est là et bien là. Il a poussé Nadal dans ses derniers retranchements à Madrid. Le Serbe a inquiété Rafael sur les trois matches qu'il a disputés contre lui cette saison sur terre. A priori, s'il veut s'imposer à Paris, il devra battre les deux : Nadal et Federer. Ce sera compliqué, car s'il avait dominé Nadal en demies en Espagne, il aurait été éreinté face à Roger en finale.

ET LES FRANÇAIS ?
On est un peu dans l'incertitude. Gaël Monfils n'a pas tellement de repères à cause de ses blessures aux genoux. On n'est même pas certain qu'il va jouer à Roland-Garros. Gilles Simon a l'air en proie aux doutes. Il le dit lui-même, il est mentalement fatigué. Il va falloir qu'il passe les deux premiers tours pour envisager quelque chose de mieux. Et Jo-Wilfried Tsonga n'a pas de repères même s'il est en préparation à Düsseldorf. Il va pour ainsi dire disputer son premier Roland-Garros. Il avait disputé un 1er tour en 2005 face à Andy Roddick car il avait eu une wild-card. Mais il était blessé à l'épaule... C'est extrêmement difficile de faire des prévisions. Il peut tout se passer, on ne peut pas non plus exclure quelques bonnes performances. Un Paul-Henri Mathieu peut faire un truc, un Marc Gicquel également. Ce serait super bien que Fabrice Santoro nous sorte un ou deux petits coups dont il a le secret pour son dernier Roland Garros.

 

Roland-Garros: Voie royale pour Nadal

Quadruple tenant du titre, Rafael Nadal a hérité d'un qualifié au premier tour des Internationaux de France, alors que son premier vrai test pourrait intervenir en huitième de finale, face à son compatriote David Ferrer, avant un éventuel quart face à Fernando Verdasco, si ce dernier parvient à prendre le dessus sur Stanislas Wawrinka ou Nikolay Davydenko. Andy Murray devra lui s'employer dès le premier tour face à l'Argentin Juan Ignacio Chela, dans une partie de tableau où se bousculeront, entre autres, Radek Stepanek, Fernando Gonzalez ou encore Gilles Simon. Novak Djokovic devra lui écarter d'entrée l'expérimenté Nicolas Lapentti, alors que Juan Martin Del Potro pourrait lui être proposé en quart de finale. Roger Federer défiera lui Alberto Martin avant un éventuel huitième face à Tomas Berdych, le Suisse qui se trouve dans la même moitié de tableau que Novak Djokovic.

 

 

Nadal sans pression INTERVIEW

Quadruple tenant du titre, Rafael Nadal aborde l'édition 2009 sans pression.(L'Equipe)
Quadruple tenant du titre, Rafael Nadal
Quadruple tenant du titre, Rafael Nadal aborde ses cinquièmes Internationaux de France sans pression. Nullement déstabilisé par sa récente défaite en finale du tournoi de Madrid face à Roger Federer, le n°1 mondial affirme arriver en pleine confiance après une saison sur terre « presque parfaite. »

« Rafael Nadal, comment vous sentez-vous de retour à Paris ?
Je suis content d'être ici. A chaque fois. C'est toujours un plaisir, une sensation spéciale de retrouver les courts de Roland-Garros. Je me sens bien physiquement, même si on ne sait jamais ce qu'il va se passer pendant un tournoi comme celui-ci.

Vous êtes le grand favori à votre propre succession. Cette attente représente-t-elle une pression supplémentaire ?
Ma seule pression, c'est de bien jouer au tennis. Et après, on verra. D'ici dimanche, je vais m'entraîner pour passer le premier tour. Le tournoi est très long avec tous les meilleurs joueurs au monde.

Vous commencez par un joueur issu des qualifications...
Il aura trois matches dans les jambes, il sera prêt à jouer. Je le serai aussi. Ca ne sera pas évident. Mais de toute façon, aucun match ne sera facile.

Comparé à Madrid, vous retrouvez à Roland-Garros des conditions de jeu qui vous conviennent mieux...
Je ne me suis entraîné qu'une fois, aujourd'hui (vendredi). Je me sens bien. Je n'aime pas comparer les courts. Ce sont deux tournois complètement différents, avec une situation et des enjeux complètement différents eux-aussi.

Vous n'avez pas paru touché par votre défaite face à Roger Federer en finale du tournoi espagnol...
Je suis content de ma saison sur terre, de la manière dont j'ai joué à Monte Carlo, Rome et Barcelone (Nadal a remporté les trois tournois). J'ai presque réalisé une saison parfaite sur terre battue. Madrid a été un tournoi plus difficile, avec des courts plus rapides, des balles qui volaient beaucoup et très difficiles à contrôler. Ici, les balles sont plus lourdes, elles restent plus dans la raquette. J'ai moins bien joué là-bas, sauf pendant un set et demi en demi-finale contre Novak Djokovic. J'ai quand même disputé la finale, ce qui n'est pas si mal.

Diriez-vous que Roger Federer est revenu au meilleur de sa forme ?

Il faut lui demander à lui. Il a toujours été présent. A l'Open d'Australie, à Miami, sur terre... Même lorsqu'il perd, c'est toujours dans les derniers tours face à de grands joueurs.

Comment voyez-vous votre relation avec le public parisien ?
Ce tournoi est un des plus beaux au monde. Le public s'est toujours bien comporté avec moi. Il a été déçu lorsque j'ai du abandonné à Bercy l'hiver dernier. Ca a été douloureux pour moi de sortir du court sur blessure. Ensuite je n'ai pas pu disputer le Masters, ni jouer en Coupe Davis. Le public m'a un peu hué sur le coup. Mais j'ai le sentiment d'avoir de bonnes relations avec lui. »

 

 

Qui peut battre Nadal ?

28 matches à Roland-Garros, 28 victoires, quatre titres. A 23 ans, Rafael Nadal a déjà marqué à jamais l'histoire des Internationaux de France. Véritable machine à gagner sur terre battue, le Majorquin remet à partir de dimanche son titre en jeu sur les courts de la Porte d'Auteuil. Encore ultra dominateur sur l'ocre cette saison, le numéro 1 mondial peut-il être inquiété dans son arène préférée ? Quelques joueurs seulement semblent en mesure de le menacer.

Roger Federer reste sur trois finales perdues à Paris. (Reuters) Roger Federer reste sur trois finales

 

Roger Federer(2e mondial, finaliste en 2006, 2007 et 2008)
Si Rafael Nadal n'avait pas choisi le tennis pour gagner sa vie, Roger Federer aurait très certainement déjà gagné Roland-Garros et le record de 14 titres du Grand Chelem de Pete Sampras ne serait plus d'actualité. Finaliste malheureux ces trois dernières années, le Suisse n'a jamais trouvé la clé pour faire dérailler l'Espagnol sur le court Philippe-Chatrier. L'an passé, il avait même vécu un cauchemar en ne prenant que quatre jeux au Majorquin qui n'en avait laissé filer que 42 sur toute la quinzaine. Peut-il croire pouvoir enfin vaincre le signe indien cette année alors qu'il ne pratique pas depuis le début de la saison son meilleur tennis ? Si rien n'est impossible, le Bâlois devra pour créer l'exploit retrouver de sa superbe et retrouver la régularité qui lui fait quelque peu défaut en ce moment. Son titre à Madrid avec en finale une belle victoire sur un Nadal certes émoussé par son marathon de la veille face à Novak Djokovic lui a quoiqu'on en dise regonfler le moral à bloc.

Andy Murray (3e mondial, 3e tour en 2008)
Contrairement à beaucoup de joueurs, Andy Murray ne souffre pas du complexe Nadal. S'il est mené 2-7 dans ses confrontations avec la rafale de Manacor, l'Ecossais l'a battu deux fois lors de leur quatre derniers rendez-vous et n'a jamais montré quelconque signe révérencieux envers le numéro 1 mondial. Avec son gros mental et son jeu de défense atypique, le natif de Dunblane peut rendre fou n'importe quel adversaire. Cependant, sa science du jeu sur terre battue reste à parfaire et l'apport d'Alex Corretja, finaliste de Roland-Garros en 1998, dans son staff est un sacré plus mais l'Espagnol lui-même explique que le Britannique deviendra un bon joueur de terre que d'ici un an ou deux. A Monte-Carlo il y a un mois, Murray a néanmoins démontré le temps d'un set, le deuxième de leur demi-finale, qu'il pouvait faire jeu égal sur l'ocre avec «Rafa». Il en faudra bien sûr plus en cas d'affrontement avec l'Ibère Porte d'Auteuil mais le troisième joueur du monde fait désormais partie des incontournables, et ce quel que soit la surface.

Novak Djokovic s'annonce comme le rival le plus dangereux pour Nadal. (Reuters)

Novak Djokovic s'annonce comme le

Novak Djokovic (4e mondial, demi-finaliste en 2007 et 2008)
C'est sans conteste l'homme qui a donné le plus de fil à retordre à Nadal sur terre battue cette saison. Si l'on excepte le match du premier tour de Coupe Davis à Benidorm début mars, le Serbe a inquiété l'insulaire lors de leur trois face-à-face, qui ont tous eu lieu en Masters 1000. Deux fois le «Djoker» a échoué sur la dernière marche, prenant même un set à Nadal à Monte-Carlo. Mais son match le plus plein fut évidemment la demi-finale de Madrid la semaine passée lorsque le joueur des Balkans a tenu tête au roi de la terre durant 4h04, nouveau record en la matière pour un match en deux sets gagnants, passant même à quatre reprises à un point de lui faire mettre un genou au sol. Très à l'aise sur l'ocre, Djokovic, comme Federer, a été sorti ces trois dernières années de Roland-Garros par Nadal. L'an passé, il avait réussi la « prouesse » de lui prendre 13 jeux, ce qui avait fait de lui l'adversaire le plus coriace du quadruple lauréat. En ce printemps, le Serbe veut mettre fin à cette habitude et semble être celui qui possède le plus d'armes pour infliger au numéro 1 mondial sa première défaite au French.

Juan Martin Del Potro (5e mondial, 2e tour en 2008)
En trois participations aux Internationaux de France, Juan Martin Del Potro n'a gagné qu'un match, l'an passé. Mais, et on a souvent trop tendance à l'oublier, l'Argentin révélé en cours de saison dernière n'a encore que 20 ans et un bel avenir devant lui. Gros frappeur, il n'a, malgré ses origines, pas forcément d'affinités à jouer sur terre battue, son jeu faisant davantage jusque-là de dégâts sur ciment, mais possède pourtant avec son grand coup droit les coups pour briller sur les courts en briques pilées. Le natif de Tandil n'a croisé la route de Nadal sur cette surface qu'à une seule reprise, et c'était à Roland-Garros dès le premier tour il y a deux ans. Loin de se démonter devant les travées pleines du court central, «Delpo» avait résisté le temps d'un set avant de se faire logiquement croquer. Le Sud-Américain n'est plus le même joueur aujourd'hui et sa victoire sur Nadal à Miami au mois de mars lui a fait prendre conscience qu'il pouvait dans un grand jour aussi battre les tout meilleurs. Pour pouvoir rééditer cette performance durant la quinzaine, Del Potro devra néanmoins sortir le match plus que parfait.

Fernando Verdasco (8e mondial, huitième-de-finaliste en 2007 et 2008)
Si l'on considère sa forme du moment, Fernando Verdasco semble être le cinquième homme le plus apte à mettre en difficulté Nadal sur sa surface de prédilection. Andy Roddick n'a jamais été et ne sera jamais un aficionados des glissades, Nikolay Davydenko, touché à la cuisse, n'est même pas certain de disputer Roland-Garros, et s'il le peut dans quel état sera-t-il ? David Nalbandian est forfait, et les spécialistes David Ferrer et Nicolas Almagro n'ont pas donné de gros gages de garantie ces dernières semaines. Verdasco, sans briller, a lui affiché une extrême régularité durant les tournois de préparation avec des quarts de finale à Monte-Carlo, Barcelone, Rome et Madrid. Deux fois, en Italie et en Espagne, son bourreau s'appelait Nadal. Sorte de copie conforme du Majorquin, au moins parce qu'ils partagent le fait d'être gaucher et de posséder un énorme lift de coup droit, le 8e joueur mondial pose par son jeu très puissant des problèmes à son compatriote à qui il aurait dû chiper le deuxième set la semaine passée à Madrid sans une grosse baisse de régime à 5-2 en sa faveur. Pour réussir la sensation si jamais son chemin devait croiser celui de Nadal, le Madrilène devra néanmoins mettre de côté le cruel souvenir de l'édition précédente lorsqu'il n'avait réussi qu'à prendre trois jeux à son cadet en huitièmes de finale (6-1, 6-0, 6-2).

 

 

 

Le blog de Patrick Mouratoglou> "Rafa joue trop dans l'axe"

Patrick Mouratoglou, nous a accordé un long entretien ce samedi à Roland Garros. La première partie de cet interview est centrée sur Rafael Nadal dont il estime que le niveau a baissé depuis l'an dernier. Comme il est l'un des seuls à tenir ce discours et qu'il fait partie de notre team des Spécialistes, il était logique de commencer par ce sujet. Ames sensibles, fans de Rafa, tendez bien vos oreilles !
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Est-ce que tu vas souvent regarde Rafa à l'entraînement ?
Oui, j'adore le regarder s'entraîner car il n'y que lui qui s'entraine de cette façon avec une telle intensité une telle concentration.

Donc il ne s'agit pas d'une légende ?
C'est une réalité et d'ailleurs c'est pour cela qu'il est aussi fort. Il est toujours fond et donc il est constamment en progrès, ils sont rares ceux qui s'engagent toujours à fond dans tous leurs matches, tous leurs entrainements.

Tu l'espionnes pour améliorer tes entraînements ?
Ce n'est pas pour apprendre. C'est un vrai plaisir de voir quelqu'un s'investir autant dans ce qu'il fait. La majorité des gens s'investissent entre 50 et 99% car l'idée de l'échec leur parait trop douloureuse, innacceptable. Les personnes qui vont au delà ce principe, et que ce soit dans le sport ou dans d'autres domaines ce sont des champions.

Beaucoup de personnes pensent que Federer s'entraine moins durement que Rafael Nadal ?
Il faut différencier les entrainements de Federer sur les tournois et ceux quand il est chez lui. Sur les tournois, il est à la recherche de ses sensations, donc on peut avoir l'impression qu'il s'en fout etc, mais de ce que je sais, il s'entraine super sérieusement et de façon très intensive en dehors de ces périodes très spécifiques de compétition.

Dans une récente interview dont nous avons repris un extrait ici, tu expliquais que Rafael Nadal jouait moins bien cette saison, est-ce que tu peut-être plus précis ?
Il est bon ton de dire qu'il est joue mieux que l'an dernier, mais à mon sens cela n'est pas vrai. Rafa joue plus dans l'axe, c'est un constat, une réalité. Bien sur qu'il est monstrueux puisqu'il gagne tout mais pour moi il joue moins bien, il est moins performant..

Pourquoi ?
Parce qu'il un jeu de défense aussi bon que la saison passée mais qu'en revanche son jeu d'attaque est moins efficace. Je le répète, il joue beaucoup plus dans l'axe. Il est plus timide quand il s'agit d'ouvrir le court. Il a souvent la main dans l'échange mais je trouve qu'il utilise peu cet avantage. Il attend plus la faute, et cela il ne le faisait pas par le passé.



C'est pas le cas sur les points importants ?

C'est plus facile quand on est dos au mur !

Selon toi, cela est lié à quoi ?
Il a beaucoup plus de pression que l'an dernier. Il est numéro 1 mondial. De l'avis général, il est imbatable sur terre battue. Et c'est plus difficile d'être entreprenant quand on a de la pression. L'an dernier, quand il prenait l'échange à son compte, il était injouable, je dis bien injouable !!!!

Est-ce que c'est parce qu'il a progressé sur d'autre surfaces que son jeu a changé ?
A mon avis non, ce n'est pas un problème de tennis, pour moi il s'agit de gestion de la pression.

Mais il a fait des progrès techniques, il chope maintenant ?
Son chope est mauvais, à chaque fois qu'il fait un chope, il se fait déborder. Nadal a gagné Roland et Wimbledon sans faire de revers chopés. Etre un joueur plus complet cela n'a pas de sens. On est complet pour faire plaisir aux journalistes. L'objectif est de dévellopper ses qualités au maximum. Et Nadal ses qualités ce n'est sûrement pas d'être complet.

C'est quoi alors ?
Nadal a un lift exceptionnel avec lequel il peut déborder ses adversaires, et trouver des zones incroyables après venir au filet c'est du luxe. C'est pour cela que je ne comprends pas pourquoi il fait des revers chopés. A chaque fois qu'il joue Federer et qu'il chope, il est dans une situation défenssive alors qu'il peut jouer la balle en liftant. Au service c'est pareil, je ne comprends pas cette volonté de frapper fort à plat, alors qu'il devrait utiliser les effets avec beaucoup de kick et de slice. Avec le jeu qu'il a, il doit ouvrir le court au maximum.

Avec le recul, qu'as-tu pensé de la finale contre Federer ?
Pour moi Federer savait très bien qu'il a joué un mec diminué, c'est pour cela qu'il a été sobre dans la victoire. Après devant son public à Madrid, Rafa ne pouvait pas ne pas jouer ce match. Rafa a joué très très court. Donc c'est logique que Federer ait été offensif. Après, il est évident que la seule façon pour le Suisse de battre Rafa c'est de raccourcir les échanges, car au bout de cinq coups de raquette, il perd 90% des points. Il doit donc avoir fini le point avant le 5e coup, point à la ligne et du fond du court, à la volée, où il veut mais il doit finir le point.

 

le 23 mai 2009, 14h39. Nadal et Federer, deux champions en quête d'histoire

L'édition 2009 de Roland-Garros restera dans les annales du tennis si Rafael Nadal ou Roger Federer s'impose, car les deux champions ne sont plus qu'à un pas de signer un exploit de dimension historique.

S'il gagnait le 7 juin, l'Espagnol serait le premier à inscrire son nom cinq fois d'affilée sur la Coupe des Mousquetaires. Personne, même du temps où le tournoi se disputait entre Français (avant 1925), n'a réussi à régner plus de quatre ans sans interruption sur la terre battue parisienne.

Même l'écrasante domination du légendaire suédois Bjorn Borg, qui s'était étendue sur six éditions, record absolu, de 1974 à 1981, avait été entrecoupée par deux intermèdes.

Le fait de remporter le même tournoi majeur cinq fois à la suite est une prouesse rarissime puisque seuls quatre joueurs y sont parvenus en plus de cent ans de compétition, dont deux depuis 1968, l'année qui marque le début de l'époque moderne du tennis avec la réunion des amateurs et des professionnels sur le même circuit (ère Open).

Il s'agit encore une fois de Borg, couronné à Wimbledon de 1976 à 1980, et de Roger Federer, lui aussi sacré sur l'herbe londonienne de 2003 à 2007 et à l'US Open de 2004 à 2008, série en cours.

En triomphant à Paris, le Suisse signerait un exploit d'une magnitude encore bien supérieure puisqu'il égalerait le record des victoires en Grand Chelem détenu par Pete Sampras.

Federer dépasserait l'Américain en prestige car il inscrirait à son palmarès le dernier "Major" qui n'y figure pas, réussissant ainsi le fameux Grand Chelem en carrière, 40 ans après Rod Laver et 10 ans après Andre Agassi, les deux seuls à y être parvenus dans l'ère Open.

Il se placerait au-dessus d'Agassi par le nombre de trophées (14 à 8) et de Laver par le nombre de surfaces sur lesquelles il s'est imposé, car du temps de l'Australien trois Grands Chelems étaient disputés sur gazon.

Le titre de plus grand joueur de tous les temps ne pourrait donc plus guère lui être contesté, en attendant le prochain phénomène de son acabit.

Il n'est pas exclu qu'il s'agisse de Nadal, même s'il est encore bien trop tôt pour que le Majorquin pose sa candidature. Mais une donnée mérite d'être signalée. L'Espagnol aura 23 ans et 4 jours le dimanche 7 juin lorsque se disputera la finale. Il serait ainsi le plus jeune champion de l'histoire à remporter 7 titres du Grand Chelem, avec environ un an et demi d'avance sur Federer.

Rafael Nadal est un garçon formidable. Le Majorquin aime tellement Roland-Garros, qui débute dimanche 24 mai, que, non content de gagner systématiquement le tournoi, il fait de son mieux pour en préserver le suspense.

Il y a seulement une semaine, l'on se demandait si, au fond, il était bien nécessaire de programmer chaque année à Paris quinze jours de tennis pour aboutir à un résultat immuable : victoire du bulldozer espagnol, adversaires ratatinés errant en quête de Prozac et chroniqueurs se croyant victimes d'Alzheimer, à force de confondre les différentes éditions du tournoi, tant elles se ressemblent.

La domination de Rafael Nadal en chiffres

Zéro C'est le nombre de ses défaites à Roland-Garros, où, en quatre participations, il a gagné quatre titres (2005, 2006, 2007, 2008).

Un C'est le rang qu'il occupe dans la hiérarchie mondiale depuis qu'il a détrôné Roger Federer, le 18 août 2008, après sa victoire face au Suisse, en finale

de Wimbledon.

Trois C'est le nombre de défaites qu'il a concédées en quatre ans sur sa surface fétiche, la terre battue. Il a perdu deux fois contre Roger Federer (à Hambourg en 2007 et à Madrid en 2009) et une fois contre Juan Carlos Ferrero (à Rome en 2008).

Quatre C'est le nombre de ses défaites depuis le début de la saison 2009, où il a engrangé 41 victoires. Ses vainqueurs ont été, dans l'ordre chronologique, Gaël Monfils (à Doha, janvier), Andy Murray (à Rotterdam, février), Juan-Martin Del Potro (à Miami, mars), et Federer (à Madrid, mai).

Six C'est le nombre de tournois du Grand Chelem qu'il a déjà gagnés, à seulement 22 ans (Roland-Garros en 2005, 2006, 2007, 2008, Wimbledon en 2008 et l'Open d'Australie en 2009).

 

Mais, depuis, ô miracle, l'impensable s'est produit. Rafael Nadal a perdu. Chez lui, en Espagne. Sur terre battue, qui plus est. "Sa" surface. En ce beau dimanche 17 mai, à Madrid, c'est Roger Federer qui a ressurgi de nulle part - il n'avait pas gagné un tournoi cette année - pour lui infliger en finale une aimable dérouillée, en deux petits sets (6-4, 6-4).

La belle affaire ! Le Majorquin est donc faillible. Sur terre battue, sa dernière défaite remontait tout de même à plus d'un an... C'était à Rome, face à Juan-Carlos Ferrero, et le jeune homme avait alors une bonne excuse "à la Gasquet" : une grosse ampoule.

La défaite de Madrid tombe donc à point. On peut maintenant, en extrapolant, imaginer qu'il se prenne les pieds dans son tapis rouge préféré, l'ocre de Roland-Garros. Essayons cet exercice, qui, pour être honnête, fleure la mauvaise foi, tant le numéro 1 mondial reste favori.

Voici les raisons de croire que Nadal peut choir de son trône : Federer, toujours 2e mondial malgré son déclin, remonté comme un coucou suisse par sa victoire de Madrid, aura envie de décrocher le seul titre du grand chelem qui manque à son palmarès ; Nadal, en dépit de ses succès, a connu une saison de terre battue pas si facile que ça, bousculé d'abord tendrement par Novak Djokovic (4e) à Monte-Carlo et à Rome, puis plus rudement à Madrid, où le Serbe a eu plusieurs balles de match en demi-finale ; il n'y a plus un seul, mais plusieurs adversaires crédibles pour l'Espagnol, puisque l'on peut ajouter à Federer et Djokovic, par exemple, l'Ecossais Andy Murray (3e) et, avec un soupçon de chauvinisme, Jo-Wilfried Tsonga (9e).

Tentons maintenant le point de vue opposé, plus facile. Nadal a peu de chance de perdre, car : il n'a cessé de progresser et n'est plus le joueur monolithique de ses débuts, où il gagnait déjà ; il y a deux ans, Federer l'avait aussi battu juste avant Roland-Garros, à Hambourg, ce qui n'avait pas empêché l'Espagnol de dynamiter ensuite les espoirs du Suisse ; Roland-Garros se dispute en trois sets gagnants et cela change tout... Dans ce chapitre, on est obligé d'user de points de suspension, tant les arguments abondent.

"JAMAIS LASSÉ"

Que pense Rafael Nadal de ces conjectures ? Jeudi, il gambadait en toute insouciance entre Rueil-Malmaison et Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) sur les courts du très sélect Paris Golf & Country Club. Il y disputait un match exhibition contre Arnaud Clément, juste après que Federer eut fait de même contre Stanislas Wawrinka.

"Je ne suis jamais lassé de gagner", a-t-il confié. Et d'énoncer les raisons de sa sérénité. "J'ai réalisé cette année mon meilleur début de saison. C'est vrai que je suis moins bien sur terre battue que l'année passée, l'année où j'y ai le mieux joué. Mais, cette saison, mon bilan sur cette surface est quand même de trois tournois gagnés et d'une finale dans le quatrième. Je suis prêt."

La meilleure raison, finalement, de croire à l'éventuelle défaite de Nadal est bêtement sonnante et trébuchante. En ces temps de libéralisation des paris sportifs, miser sur l'Espagnol n'a aucun sens : sa cote avoisine, sur la plupart des sites, les deux contre un, soit 2 euros de gain pour 1 euro parié. En misant sur tout autre joueur, on peut espérer, sait-on jamais, faire fortune.

Le mot de la fin est pour Arnaud Clément - battu jeudi 6-3, 6-3 -, qui pense aussi que tomber sur Nadal relèverait de la mauvaise fortune. Quels seront les objectifs de l'Aixois à Roland-Garros ? "Ils seront revus à la baisse si je le rencontre au 1er tour..."

Pierre Jaxel-Truer

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Roland Garros édition 2009, faisons le point

Alors que le tirage au sort des tableaux finaux de cette édition 2009 de Roland Garros a été effectué ce vendredi matin du côté de la Porte d'Auteuil, il est temps de faire le point sur le forces en présence dans la capitale française où l'on se dispute actuellement les dernières place qualificatives pour participer à la fête.

Simple Messieurs: Nadal grand favori
Dans le tableau masculin d'abord, où Rafael Nadal, malgré sa défaite à Madrid, fait une nouvelle fois figure de grandissime favori. L'espagnol, quadruple tenant du titre et numéro 1 mondial, n'a en effet jamais perdu sur la surface ocre des Internationaux de France et, avec un jour de repos entre chaque match, il ne devrait pas se voir confronté au même problème que dans la capitale ibérique. Il ne faudra donc pas compter sur une défaillance physique du majorquin qui sait parfaitement gérer le rythme d'un tournoi du Grand Chelem.
Le danger viendra de Federer et Djokovic
Au rang des outsiders sérieux ont retrouve bien entendu Roger Federer dont la victoire face à Nadal, il y a quelques jours, a ravivé de façon inespérée l'espoir de le voir enfin triompher sur la brique pilée parisienne. Attention cependant puisque le suisse est dans la partie de tableau d'un Novak Djokovic en grande forme face auquel il reste sur deux défaites dont une sur terre battue. Le serbe, impressionnant ces deux derniers mois, a effectivement fais d'énormes progrès sur la surface ocre et sera probablement le troisième homme fort de ce tableau de simple messieurs.
Murray pas encore prêt
A un degré moindre, Andy Murray aura aussi son mot à dire même s'il ne semble pas encore en mesure de viser le titre. Le sens tactiques du britannique avait notamment fait des merveilles à Monte-Carlo mais il a encore quelques progrès techniques à effectuer avant de faire figure de favori sur terre. Dans son sillage on retrouve des joueurs comme Juan Martin Del Potro, Fernando Verdasco, Nikolay Davydenko ou encore Fernando Gonzalez qui sont capables de coups d'éclats et qu'il faudra surveiller de près, tandis qu'Andy Roddick ne semble pas en mesure d'inquiéter les meilleurs même s'il est sans aucun doute mieux préparé que jamais. Enfin, de bonnes surprises pourraient venir de Stanislas Wawrinka, Tomas Berdych ou Robin Soderling.
Les français pas au mieux
Côté français, tout est plus flou. Si le contingent tricolore a fière allure puisqu'il se présente avec deux de ses représentants au sein du Top 10 ATP, ses résultats récents sont moins flatteurs, Gilles Simon en tête puisqu'il reste sur quatre défaites consécutives sur terre battue et doit faire face à une grosse baisse de motivation. Jo-Wilfried Tsonga a, quant à lui, du mal à trouver la bonne carburation sur terre même si ses dernières sorties ont été plus convaincantes, tandis que Gaël Monfils, blessé au genou, n'est pas encore sûr de pouvoir tenir sa place. La lumière pourrait alors venir de Paul-Henri Mathieu, tête de série n°32 du tournoi, qui monte en puissance ces derniers jours comme le confirme victoire sur Andy Murray à l'occasion du tournoi exhibition de Rueil-Malmaison. Il ne faudra pas non plus oublier de garder un œil sur Jérémy Chardy.

LEUR ETAT DE FORME

Rafael Nadal : « Je suis très content d'être ici. Je me suis déjà entraîné samedi et ça s'est très bien passé. Physiquement, je n'ai plus de problème, même si on ne sait jamais ce qu'il peut se passer sur un long tournoi comme celui-ci. J'ai fait une saison sur terre battue presque parfaite avec des victoires à Monte-Carlo, Barcelone et Rome. Cela m'a donné beaucoup de confiance pour aborder Roland-Garros.»

Roger Federer
: « Je me sens bien. Je suis de bonne humeur, bien dans mon jeu. Je me suis bien entraîné toute cette semaine. Je n'ai pas de problème à m'adapter aux conditions de jeu, que ce soit à Madrid ou ici à Roland-Garros. Gagner à Madrid a été quelque chose de super pour moi. Une chose qui m'a donné confiance en moi et confiance pour ce tournoi.»

Andy Murray : « Je me sens très bien. J'étais arrivé très tard dans la nuit avant mon match d'exhibition contre Paul-Henri Mathieu (mercredi) et je m'étais senti un peu courbaturé. J'ai vu mon kiné ces derniers jours et tout va bien. J'ai très bien joué ces derniers mois et, même si je n'ai pas forcément joué mon meilleur tennis sur terre battue, j'ai quand même fait une demie à Monte-Carlo et un quart à Madrid. Je sais que si je joue à mon meilleur niveau j'ai une chance. »

Novak Djokovic : « Jusque-là, ma saison sur terre battue a été fantastique et je me sens bien sur le court, je peux jouer avec beaucoup de confiance. Je pense d'ailleurs que c'est ça le plus important avant d'aborder Roland-Garros. J'ai joué les deux dernières demi-finales ici alors forcément je suis très heureux de revenir et j'espère pouvoir franchir la dernière marche.»

LEUR PREMIER TOUR

Rafael Nadal (opposé à un qualifié) : « Je ne sais pas encore de qui il s'agit. Ce qui est sûr, c'est qu'il aura déjà trois matches dans les jambes. Il sera prêt à jouer. Moi aussi. »

Roger Federer (opposé à Alberto Martin) : « Nous nous sommes déjà rencontrés une fois, à Monte Carlo (victoire du Suisse 6-0, 6-1). C'est un de ces Espagnols qui rend les matches difficiles. Ce sera important de bien jouer du fond de court et d'être très agressif en évitant de lui donner du rythme. »

Andy Murray
(opposé à Juan-Ignacio Chela) : « Je sais que je joue Chela et qu'il est évidemment un joueur très difficile à jouer sur cette surface. Il était blessé la saison dernière mais il revient bien. »

Novak Djokovic (opposé à Nicolas Lapentti) : «Nicolas est sur le circuit depuis longtemps, il a beaucoup d'expérience. Il a connu pas mal de hauts et de bas et un passage difficile ces dernières saisons, mais aujourd'hui il revient vraiment bien. Et en plus la terre battue est sa meilleure surface. Cela ne sera pas un premier tour facile mais beaucoup de choses dépendront de moi. Si je joue à mon niveau une bonne chance de gagner.»

 

 

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Tommy Robredo - Amelie Mauresmo - Feliciano lopez.

 

NADAL EST-IL INVINCIBLE A ROLAND-GARROS ?

Roger Federer : « Ne jamais avoir perdu à Roland-Garros est un record incroyable qu'il détient. Tout le monde aimerait avoir le même. Mais ça ne me fait pas particulièrement peur, j'ai juste énormément de respect pour ce qu'il a déjà fait. »

Andy Murray : « Il y a plus de joueurs qui peuvent battre Nadal sur gazon que sur terre battue. On s'attend évidemment à ce que Nadal soit en finale ici, comme on s'attend à ce que Federer soit en finale à Wimbledon. »

Novak Djokovic : «La demie perdue contre Rafa à Madrid m'a quand même donné encore plus de certitudes sur le fait que je pouvais le battre, je me rapproche petit à petit. A Madrid j'ai certainement joué mon meilleur match contre lui, j'ai tout tenté, j'ai été agressif et il a dû sortir des coups exceptionnels pour me battre. C'est un énorme progrès comparé à l'année dernière.»

Recueilli par C.B. et P.B., à

 

Rafael Nadal à l'entrainement

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Rafa samedi en Exhibition

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Conference de presse

 

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Rafael Nadal: «Perdre à Roland-Garros ne serait pas une tragédie»

 

 

L'Espagnol Rafael Nadal face à l'Argentin Juan Ignacio Cela au tournoi de tennis de Monte-Carlo, Monaco, le 15 avril 2009.

 

L'Espagnol Rafael Nadal face à l'Argentin Juan Ignacio Cela au tournoi de tennis de Monte-Carlo, Monaco, le 15 avril 2009. /E. GAILLARD / REUTERS

TENNIS – Le quadruple tenant du titre ne veut pas se mettre une pression supplémentaire à l'idée d'égaler le record de Björn Borg…

Banane à la main mais pas au visage, Rafael Nadal débarque dans la salle de presse cossue du Master Guinot à Rueil-Malmaison. Vainqueur à l’économie d’Arnaud Clément dans un match sans enjeu (6-3, 6-2), l’Espagnol affiche un sérieux papal quand on lui parle de Roland-Garros. Pas de doute, le numéro un mondial a déjà la tête à sa quinzaine parisienne.

Est-ce que votre genou va mieux depuis la finale de Madrid?

Ça peut aller. Il y a des jours où ça va mieux que d’autres, mais j’espère bien être à 100% prêt pour Roland-Garros.

Quel adversaire craignez-vous?
Aucun en particulier. Je respecte tout le monde. Je me focalise d’abord sur mon jeu, si quelqu’un me bat, c’est qu’il l’aura mérité.

La défaite contre Federer à Madrid n’a rien changé à votre état d’esprit?
On ne peut pas gagner tous les tournois. Ma saison sur terre battue est déjà très bonne, peut-être la meilleure. Je gagne trois tournois, je fais finale dans le quatrième. Il n’y pas de honte à perdre contre un joueur comme Roger. Sans me chercher d’excuses, la surface le favorisait un peu plus, ma demi-finale contre Djokovic m’avait aussi demandée pas mal d’énergie. Mais il n’y a rien à redire: il était meilleur ce jour-la.

Federer peut-il gagner Roland-Garros cette année?

C’est une question un peu étrange. On parle quand même de quelqu’un qui sort de trois finales consécutives à Paris. Evidemment qu’il peut gagner ce tournoi.

Ressentez-vous une pression particulière à l’idée d’égaler le record de cinq victoires de Björn Borg?

Non, je n’y pense pas du tout. Il n’y a qu’une pression c’est celle des matchs à disputer. Cette année, j’ai déjà gagné l’Open d’Australie et trois Masters 1000, ça me donne une certaine sérénité. Roland-Garros reste un tournoi très relevé. Perdre à Paris, même tôt, ne serait pas une tragédie, il faut accepter la défaite.

À force de venir à Paris, vous n’auriez pas envie d’y vivre plus tard?
Non, non (sourire). C’est une très belle ville, l’un des plus belles peut-être. Mais je suis définitivement un garçon de Majorque.

Propos recueillis par Alexandre Pedro

 

 

PHOTOS: RAFAEL NADAL  ROLAND GARROS 2009

 

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Rafa nous parle de son 1 er tour.  Site officiel

Fácil nunca es la palabra adecuada. El llega rodado y yo nunca juego muy bien los primeros partidos. Siempre me cuesta al comienzo”dijo Rafa sobre el partido de hoy y refiriéndose en especifico al partido de exhibición del sábadoel cual perdió 7-5. “Contra Dabul no salí lo suficientemente concentradono me lo tomé totalmente en serioy él soltó el brazo muy bien".
 
facile c'est vraiment pas le mot lui arrive rodé et moi je joue très mal les premiers tours j'ai toujours du mal à commencer dit t-il après son match d' aujourd'hui  exhibition à Roland Garros où il a perdu 7-5 contre Dabul
 " je n'étais pas suffisamment concentré je ne l'ai pas pris totalement au sérieux lui était très bien
 
 
Rafa también aprovechó la rueda de prensa para expresar su opinión sobre la defensa de su título y la lucha por alcanzar lo que no ha hecho nadie: ganar cinco veces seguidas en la arcilla de París.
 
 Rafa a profité de la conférence de presse pour parler de la défense de son titre et pour arriver à faire ce que personne n'est arrivé à faire gagner 5 fois Paris
 
“Para nada pienso en que puede ser mi quinto título consecutivo""la historia y los récords son para mirarlos al final de la carreranunca cuando estás en activo""perder aquí no sería ni mucho menos una tragedia""la derrota va a llegaresperemos que no este añoy la voy a aceptar con la misma calma que la victoria""el deporte no está hecho para ganar siempre.”
 
 Je ne pense pas du tout que je puisse celui qui gagnera 5 fois ici consécutivement " l'histoire et les records tu  les regardes en fin de carrière pas lorsque tu es encore sur le circuit perdre ici ne serait pas une tragédie  Je finirai par perdre espérons que ce ne soit pas cette année mais je l' accepterai avec le même calme que la victoire
 Tu ne peux pas toujours gagner dans le sport
 

Vamos Rafa!

 

Rafael Nadal est-il plus fort que jamais ?

Compte tenu du niveau qu'il avait déjà atteint, notamment sur terre battue, , oui, Rafael Nadal, le n°1 mondial, a encore trouvé le moyen de faire mieux, au point d'affoler les statistiques.

Nadal

En portant à cinq (consécutives) son record de victoires à Monte-Carlo et à Barcelone, avant d'établir à quatre celui de Rome, il est devenu au passage le premier à réussir le triplé Monte Carlo-Barcelone-Rome en trois semaines seulement.

Trois titres en autant de semaines, cela ne lui était jamais arrivé !

Le tout en ne perdant qu'un seul set au total de ces trois victoires, en finale à Monte-Carlo face à Novak Djokovic.

Et quatre au total sur terre battue depuis sa « vraie fausse » défaite d'entrée à Rome contre Ferrero en 2008, alors qu'il souffrait d'ampoules, et n'avait pas pu défendre ses chances.

Certains pouvaient penser que ses progrès sur surface rapide auraient pu affecter son efficacité sur terre battue...

Bien au contraire ! Rafael Nadal est plus dominateur que jamais sur ce qui reste, on l'a compris, sa surface de prédilection...

 

 

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25/05/2009 - 14:59 Nadal, 29e !

Rafael Nadal a débuté Roland-Garros comme les quatre années précédentes : en trois sets. L'Espagnol, tenant du titre, a battu un coriace Brésilien Marcos Daniel 7-5, 6-4, 6-3 en 2h30 pour sa 29e victoire de suite à Paris. Le N.1 mondial affrontera un Russe au 2e tour : Kunitsyn ou Gabashvili.

 

Nadal satisfait

Vainqueur en trois sets (7-5, 6-4, 6-3) lors de son premier tour face au Brésilien Daniel, Rafael Nadal a expliqué qu'il avait eu un peu de mal à entrer dans le match avant de dérouler par la suite.

Auteur d'un début de match compliqué au premier tour, Nadal estime que le plus important est d'avoir finalement gagné en trois manches cette rencontre face au Brésilien Daniel : « Oui, c'est vrai, c'était difficile. Je m'attendais à un match disputé. Je n'ai pas forcément commencé à mon meilleur niveau. C'était déjà comme cela les quatre années précédentes. Le plus important est de rentrer sur le court en essayant de gagner. J'ai gagné en trois sets. A certains moments, j'ai même commencé à jouer beaucoup mieux au troisième set. J'espère continuer à m'améliorer au prochain match » a t-il déclaré en conférence de presse.

Concernant son maillot rose, l'Espagnol n'a pas de trouver de raisons particulières : « Je n'en sais rien. Pourquoi j'étais en jaune il y a deux semaines ? Vous pourriez me poser la même question ! C'est parce que je n'ai pas envie de m'habiller et de porter les mêmes couleurs toutes les semaines. »

AG (Rédaction Sport365.fr)

 

 

Rafael Nadal: « Pourquoi pas le rose? »

 

L'interview de Rafael Nadal après sa victoire 7-5, 6-4, 6-3 contre le Brésilien Marcos Daniel

PARIS Cette victoire lui a permis de s'offrir le record du nombre de matches remportés d'affilée à Roland Garros. Le n°1 mondial totalise désormais 29 victoires consécutives et dépasse d'une unité le légendaire Björn Borg.

Rafael Nadal, vous aviez laissé entendre que vous seriez un peu nerveux avant de monter sur le court pour votre premier tour. Cela a-t-il été le cas?

« Non, pas vraiment. Ou alors au tout début. Ce court est tellement grand que j'ai rencontré quelques difficultés à trouver de bonnes sensations. Mais bon, j'ai gagné en trois sets. J'aurais pu gagner plus facilement, mais lorsque j'ai servi à 5-4, j'ai laissé filer quelques occasions. A Roland Garros, il n'y a jamais de match facile. D'ailleurs, je n'ai jamais entamé ce tournoi de manière convaincante ces dernières années. Mais je suis toujours allé au bout. C'est ce qui compte. »

Quels sont les aspects de votre jeu que vous pensez devoir améliorer?

« Mon jeu de jambes n'était pas si bon. La difficulté en sport, c'est qu'un dixième de seconde peut parfois faire toute la différence. Il faut être à temps sur la balle pour bien la négocier et aujourd'hui, c'était parfois un peu trop tard avec comme résultat que mes frappes n'étaient pas suffisamment longues et précises. J'espère que ce tournoi durera assez longtemps pour moi afin que je puisse trouver le bon rythme. »

Vous arborez une toute nouvelle tenue à l'occasion de ce Roland Garros. Pourquoi avoir choisi le rose?

« Pourquoi pas le rose? Ces derniers temps, je n'ai fait que porter des tenues jaune et blanc. Un peu de variété ne fait pas de tort, non? »

Serge Fayat

 

 

Nadal ne s'inquiète pas

 

Rafael Nadal reste l'homme à battre à Roland Garros
Rafael Nadal reste l'homme à battre à Roland Garros Crédits photo : Reuters

Rafael Nadal a démarré piano Roland Garros. S'il reconnaît lui-même qu'il n'a pas bien joué contre Marcos Daniel, le n°1 mondial ne s'inquiète pas outre mesure, estimant qu'il devrait s'améliorer au fil des tours.

A Roland Garros

La victoire de Roger Federer à Madrid aurait-elle ouvert des perspectives ? A voir le modeste Marcos Daniel, issu des qualifications, poser des problèmes à Rafael Nadal, on peut effectivement se poser la question. Le Taureau de Manacor aurait-il été plus affecté qu'il ne veut bien l'avouer par son revers face au Suisse (6/4 6/4) ? A moins qu'il n'ait été temporairement ébloui par sa chemisette rose fluo… Quoi qu'il en soit, le Majorquin a connu une mise en route délicate (deux fois 52 minutes pour remporter les deux premiers sets). La victoire est certes au rendez-vous (7/5 6/4 6/3) - comment pouvait-il en être autrement - mais la manière a parfois laissé à désirer, comme en témoigne ses 32 fautes directes. «Je m'attendais à un match difficile. Je n'ai en plus par très bien joué. C'était déjà d'ailleurs le cas les quatre saisons précédentes au premier tour.»

Une prise de risques plus importante
Ces erreurs s'expliquent toutefois aussi par la volonté de Nadal, qui a reconnu avoir été «un peu nerveux au début», de faire évoluer son jeu au fil des années. Moins attentistes, l'Espagnol lifte un peu moins que par la passé, privilégiant un jeu plus à plat. Cette évolution, qui s'explique par la volonté du joueur de progresser (avec succès d'ailleurs) sur surfaces rapides, donne ainsi parfois l'impression que celui-ci possède un peu moins de marge sur terre battue que les saisons précédentes sur ses rivaux. Surtout quand son jeu n'est pas totalement en place : «Aujourd'hui (lundi), je ne suis pas satisfait de mon jeu de jambes. J'ai joué trop court. Je n'ai rien fais de très défini. Du coup, je n'ai pas pu m'installer à l'intérieur du court.» Outre Federer, Novak Djokovic a prouvé, aussi bien à Rome qu'à Madrid, que le n°1 mondial était «jouable». Mais peut-être n'est-ce qu'une illusion…

Encore un record
Atteignant quasiment la finale de tous les tournois auxquels il participe, Nadal a légitimement connu une petite baisse de régime à Madrid, chutant après une série de 19 victoires consécutives sur la brique pilée en 2009. Malgré tout, l'Ibère reste un monstre physique et n'a pas son pareil sur le circuit. Il semble ainsi quasiment imprenable sur un match au meilleur des cinq sets. C'est d'ailleurs l'avis du Français Paul-Henri Mathieu, rencontré lors du Masters Mary Cohr, qui fait du quadruple tenant du titre son «grandissime favori». Une statistique étaye cet argument. Lors des matches disputés au meilleur des cinq manches sur terre battue, le Majorquin présente un bilan de 46 victoires pour… 0 défaite ! Ce ne sera peut-être pas encore cette année que Nadal, vainqueur ce lundi de son 29e succès Porte d'Auteuil (nouveau record), connaîtra sa première défaite à Roland Garros…

 

 

25/05/2009 - 17:00 Nadal et Federer, chaud devant
Nadal et Federer assurent

 

Rafael Nadal et Roger Federer n'ont pas été cueillis à froid au 1er tour de Roland-Garros devant Marcos Daniel (7-5, 6-4, 6-3) et Alberto Martin (6-4, 6-3, 6-2). Devilder a raté un exploit face à Wawrinka. Mathieu a dominé Recouderc, Chardy a maîtrisé Alves et Rufin, invité, a sorti Schwank.

ROLAND-GARROS - Tableau messieurs - 1er tour
Lundi 25 mai

LE CHIFFRE DU JOUR : 29.

Rafael Nadal a gagné sa 29e victoire consécutive à Roland-Garros. C'est un record puisque même Bjorn Borg, qui a gagné six fois le titre, n'a pas fait mieux (le Suédois avait pris sa retraite l'année suivant son 6e titre en 1981, son 4e consécutif. Ses victoires: 1974, 1975 puis de 1978 à 1981). Avec 20 victoires de suite, Jim Courier est loin derrière (victoires en 1992, 1993 et demi-finale en 1994).

 

NADAL, FEDERER ? ILS SONT CHAUDS !

Une petite trentaine de degrés sur les courts ce lundi sur les courts, cela peut faire bouillir les plus impatients, cela ne pose aucun problème pour Rafael Nadal, né sous le soleil de plomb majorquin ni pour Roger Federer, qui réside à Dubaï où il fait encore plus chaud. Le N.1 et le N.2 mondial ont fait le métier au premier tour de Roland-Garros dans des conditions beaucoup plus douces qu'à Melbourne par exemple. Leurs adversaires, le Brésilien Marcos Daniel pour Nadal et Alberto Martin, ont aussi adoré le soleil du central, mais il n'y sont pas restés longtemps. Tout de rose vêtu, Rafael Nadal a beau voir la vie en rose (la couleur de son nouveau tee-shirt, (un clin d'oeil aux rugbymen du Stade Français ?), il lui a fallu un set pour mettre la mire sur Daniel. "Commandant Marcos" d'un jour, le Brésilien a profité des bourrasques de vent pour réussir quelques coups mémorables. Après avoir fait frissonner le public en débordant Nadal ou en le prenant de court sur des amorties, Daniel s'est rangé sur le côté (7-5, 6-4, 6-3). Prochain adversaire : le Russe Teimuraz Gabashvili.

Ce qu'en pense Rafael Nadal : "Un premier match dans un Grand Chelem est toujours un passage difficile. C'est normal et cela a toujours été le cas pour moi depuis quatre ans ici. J'ai quand même gagné en trois sets, ce qui est important, même si j'aurais sans doute pu gagner plus facilement encore. J'ai eu quelques bons passages au troisième set. Mais mon jeu de jambes n'était pas au point. J'espère progresser lors des prochains tours. C'est difficile de comparer mon degré de forme par rapport aux années précédentes. Je ne me rappelle plus! Mais ce qui est sûr c'est que je préfère jouer dans ces conditions (soleil, chaleur) plutôt que dans le froid et sous la pluie."

Rafael Nadal avait perdu un jeu de service au premier set contre le 96e mondial (issu des qualifications). Roger Federer s'est même permis de perdre son premier engagement et d'être mené 0-2 par Alberto Martin (97e mondial). Très appliqué en fond de court avec 10 aces, 38 coups gagnants (pour 29 fautes directes) le Suisse a dominé son sujet et pris ses marques. A noter: un peu trop de facilité à la volée 14 montées réussies sur 29. Le triple finaliste sortant à Roland-Garros n'a plus perdu un set dans un premier tour du Grand Chelem depuis l'US Open en 2003, et cela suffit à son bonheur (6-4, 6-3, 6-2).

LA DECLARATION DU JOUR

Roger Federer : "Je n'ai pas vraiment regardé le match de Nadal. Un set peut-être. J'ai plus suivi celui de Stan (Wawrinka, Suisse comme lui). Il était en train de batailler alors ça m'intéressait plus. Je suis content d'avoir quelques jours pour décompresser."

Nadal, genou touché

Rafael Nadal est embêté : l'Espagnol a laissé entendre qu'il souffrait quelque peu du genou gauche en marge de son premier match à Roland-Garros, remporté face au Brésilien Marcos Daniel issu des qualifications (7-5, 6-4, 6-3). Douleur causée par le stress et un choc à l'entraînement.

Lundi, et malgré cette douleur ressenti lors du deuxième set, Rafael Nadal a gagné sa 29e victoire consécutive à Roland-Garros. C'est un record puisque même Bjorn Borg, qui a gagné six fois le titre, n'a pas fait mieux (le Suédois avait pris sa retraite l'année suivant son 6e titre en 1981, son 4e consécutif. Ses victoires: 1974, 1975 puis de 1978 à 1981).

"J'ai quand même gagné en trois sets, ce qui est important, même si j'aurais sans doute pu gagner plus facilement encore. J'ai eu quelques bons passages au troisième set. Mais mon jeu de jambes n'était pas au point. J'espère progresser lors des prochains tours."

 

Nadal sans trembler

Rafael Nadal s'est imposé sans encombre face au Russe Teimuraz Gabashvili 6-1, 6-4, 6-2 en 2h17. En seizième de finale, le numéro un mondial et quadruple tenant du titre affrontera le vainqueur du match entre Andrey Golubev et Lleyton Hewitt.

Avec cette nouvelle victoire, Rafael Nadal décroche un nouveau record. Celui du nombre de matches consécutifs remportés à Roland-Garros. L'Espagnol en compte 30.

 

Interview de Rafael Nadal

R. NADAL/T. GABASHVILI  6/1 6/4 6/2


Q. Au niveau deta forme, te sens-tu plus aiguisé sur ce match qu’au premier tour ?

R. Oui, je mesens bien. Mais je me sentais bien durant le premier match. Je pense avoir joué un petit mieux aujourd’hui qu’au premier tour. C’est positif. Et j’ai gagné en trois sets, c’est également positif. Je suis heureux et en confiance d’atteindre le 3ème tour maintenant.

Q. Sur le premier tour, tu as marqué un record, le nombre de victoires remportées d'affilée. Donc tu as 30 matches remportés d'affilée sur l'Open de France. Qu'est-ce que cela veut dire pour toi ?

R. Tout ce que je fais, c'est d'essayer d'avoir de bons résultats sans essayer de réfléchir à établir des records car bien entendu, c'est important d'avoir de bons résultats. Je vais essayer de jouer mon meilleur tennis, d'être là pour le deuxième dimanche. Gagner aujourd'hui, c'était donc important pour moi. C'est très agréable d'avoir autant de victoire d'affilée ici, mais pour l'instant je veux me concentrer sur mes matches.

Q. As-tu été surpris de jouer sur le Lenglen plutôt que sur le Chatrier ?
R. Non, je joue toujours les deuxièmes tours sur le Lenglen.

Q. As-tu eu peur que le match soit interrompu à cause de la pluie et que tu sois obligé de revenir jouer tôt demainmatin ? As-tu eu peur que le match soit interrompu et que tu sois obligé de revenir sur le court soit à neuf heures moins le quart ce soir, soit demain matin ?

R. Non, je voulais terminer rapidement. C'est bien d'avoir une journée de repos entre et de se préparer, plutôt que de revenir sur le court le lendemain finir un match.Je préférais terminer ce soir. C'était plus positif.

Q. Lleyton est en train de mener, il est probable que vous le rencontriez au troisième tour. Qu'en pensez-vous ?

R. Cela atoujours été dur, les matches contre Lleyton, il va falloir que je joue vraiment bien pour gagner. C'est ce que je vais essayer de faire. Jouer mon meilleur tennis. C'est tout ce que je peux faire.

Q. A quel pourcentage vous situez-vous aujourd'hui par rapport à votre meilleur taux ?

R. Impossible à dire parce que je n'en sais rien. Mais je sais que je peux jouer mieux, en tout cas je l'espère.

Q. Vous avez eu un chat avec les lecteurs d'ElMundo et vous avez dit que la plus grosse menace pour vous était Djokovic plutôt que FEDERER. Avez-vous des commentaires à faire ?

R. Je n'ai jamais dit cela. Tout ce que j'ai dit : « si vous me demandez qui a fait la meilleure saison sur terre battue cette année », j'ai répondu : « selon moi, c’est Novak après moi ». Parce qu'il a joué la finale à Monte Carlo, à Rome, et les demi-finales à Madrid et il a gagné à Belgrade. Il joue très très bien au tennis. C'est mon sentiment. Tous deux sont de très grands joueurs. Ils sont dans l'autre moitié de tableau. Pour l'instant je pense à mes matches.

Q. Merci beaucoup d'être venu ici si vite. Tu avais demandé de jouer au 4ème tour, est-ce que tout a été respecté ?

R. Non, je n'ai pas demandé le quatrième tour. J'avais demandé à jouer plus tôt, mais vous savez que les horaires sont établis en fonction pour qu’ils conviennent le mieux à l’organisation. Dans ce cas, j'ai accepté de jouer au quatrième tour.Je suis ici pour jouer à Roland Garros et non pas pour voir la ligue des championsde toute façon.

Q. Est-ce que tu as pensé que tu allais terminer le match au dernier set ?

R. Non. Si j'y ai pensé c'était à cause de la pluie et pas pour le football. Je suis un professionnel et avant tout je veux bien terminer mes matches. Ne croyez pas qu'à un moment donné, je puisse penser au foot quoi qu'il en soit.

Q. Je suppose qu'aujourd'hui tu es beaucoup plus satisfait du travail réalisé qu’au cours du premier match ?


R. Oui, j'ai mieux joué. A certains moments, j'ai eu de meilleures sensations. Je suis très content d'avoir gagné en 3 sets et d'être en troisième tour. Je suis très concentré. J'essaie de m'améliorer jour après jour, car le match suivant sera très compliqué. Je pense que je vais jouer contre Hewitt et c'est un trait gros adversaire.

LA VIDEO EST ICI :

"Je me sens bien. Mais je me sentais bien aussi durant le premier match. Je pense avoir joué un petit mieux aujourd’hui qu’au premier tour. C’est positif. Et j’ai gagné en trois sets, c’est également positif. Je suis heureux et en confiance avant le 3ème tour maintenant. Dans l'ensemble, j'ai eu de meilleures sensations que lundi. Je suis très concentré. J'essaie de m'améliorer jour après jour, car le match suivant sera très compliqué. Hewitt est un très gros adversaire. Les matches contre Lleyton ont toujours été durs pour moi, il va falloir que je joue vraiment bien pour gagner. C'est ce que je vais essayer de faire. Jouer mon meilleur tennis. C'est tout ce que je peux faire."

Nadal étrille Hewitt

Rafael Nadal est vraiment le roi de la terre battue. L'Espagnol n'a fait qu'une bouchée de l'Australien Lleyton Hewitt en s'imposant en trois sets 6-1, 6-3, 6-1. Avec cette rencontre, le numéro un mondial remporte son 10e match de suite sans perdre un set.

Nadal impressionnant

Nadal impressionnantRafael Nadal poursuit son impressionnante série sur terre battue. L'Espagnol a en effet balayé Lleyton Hewitt au troisième tour de Roland-Garros, 6-1, 6-3, 6-3, en 1h51 minutes de jeu. Cette nouvelle victoire est la 31e de suite de Nadal, qui n'a pas perdu un set depuis sa finale de 2007! En huitième de finale, Soderling tentera donc de bien figurer face au numéro 1 mondial.

 

 

Nadal : «Je n'ai jamais été calme»

Incompréhension et frustration dans le regard de Rafael Nadal.(Reuters)

 

Grand dans la victoire, par exemple quand il console Roger Federer après la finale de l'Open d'Australie, Rafael Nadal l'est aussi dans la défaite. Le champion déchu a fait face avec dignité et patience à une salle de presse archicomble. Mais ses traits tirés trahissaient sa fatigue et sa déception.

«Rafael Nadal, vous n'avez jamais semblé vraiment à l'aise ?
Lors de l'échauffement, je m'étais senti plutôt bien. Au cours du match, ça n'a pas été le cas du tout, il faut l'accepter. Je n'ai jamais été calme. Le match a très mal commencé pour moi, ensuite j'aurais dû gagner le deuxième set 6-4. Après, j'ai lutté, mais souvent, cela ne suffit pas, il faut surtout bien jouer au tennis. Très souvent, les gens pensent que je gagne en raison de mon physique, de la bataille que je livre. Non, quand je gagne, c'est parce que je joue bien au tennis. Ca n'a pas été le cas aujourd'hui.

Avez-vous été surpris par la manière de jouer de Söderling ?
Non, je sais combien il peut être dangereux. Je n'ai pas joué mon meilleur tennis, je n'ai pas suffisamment attaqué, j'ai joué trop court. Je lui ai rendu la tâche assez facile à ce niveau. Quand un joueur joue mal, il doit perdre, c'est ce qui s'est passé aujourd'hui. Je n'ai pas été agressif, je n'ai pas joué avec calme, à aucun moment pendant le match. Du coup, cela lui a permis de maintenir son niveau de jeu pendant tout le match. C'était plutôt ma faute.

Qu'avez-vous ressenti quand le public a totalement soutenu Söderling ?
Rien, je suis habitué à entendre les noms des adversaires contre lesquels je joue. Je les connais très bien à la fin du match... (Rires.) C'est dommage que, dans un tournoi qui est aussi important pour moi, le public n'ait jamais eu ce geste vis-à-vis de moi. Mais je ne vais pas donner ça comme une excuse, j'ai encore beaucoup d'années pour revenir ici. J'espère qu'une année, le public aura ce geste à mon égard.

Cette première défaite à Roland-Garros doit faire mal ?
Je ne suis pas très heureux, c'est vrai. Vous savez, c'est toujours dur de perdre sur un Grand Chelem, surtout le tournoi du Grand Chelem sur lequel vous avez les meilleures chances par rapport aux autres.

Etiez-vous préparé à cette défaite ?

Lorsque nous venons sur le court, nous venons pour gagner ou perdre. Je sais très bien que les deux choses peuvent se produire. Il faut les accepter toutes les deux, exactement de la même façon. On ne peut pas s'effondrer, ni parce qu'on a gagné un match, ni parce qu'on l'a perdu. C'est un sport de victoires et pas simplement de défaites. Finalement, personne ne se souvient des défaites, tout le monde se souvient des victoires. Il faut aller de l'avant.

Rafael Nadal éliminé !

Incroyable mais vrai, le Suédois Robin Soderling a éliminé Rafael Nadal.(Reuters)
Incroyable mais vrai, le Suédois Robin Soderling a éliminé Rafael Nadal.(Reuters)
Coup de tonnerre sur Roland-Garros! Rafael Nadal, quadruple tenant du titre, s'est incliné pour la première fois de sa carrière dans le tournoi parisien. Le numéro un mondial a mordu la poussière lors des huitièmes de finale, dimanche, face au Suédois Robin Söderling en quatre sets (6-2, 6-7 [2], 6-4, 7-6 [2]).

La terre a tremblé dans l'Ouest parisien, dimanche à 17h51. Rafael Nadal, quadruple vainqueur du tournoi, invaincu à Roland-Garros depuis ses débuts en 2005 (soit 31 matches), vainqueur de ses 32 derniers sets, a perdu contre Robin Söderling, un spécialiste des tournois indoor, 25e mondial, qui jouait son premier huitième de finale en Grand Chelem et n'avait pris qu'un jeu à l'Espagnol au début du mois, à Rome.

Et il était tout aussi incongru d'entendre le public du Central scander à tue-tête le prénom du Suédois, l'un des joueurs les moins aimés par ses pairs, et hué il y a pile un an sur le Lenglen, après s'être sabordé contre Julien Benneteau alors qu'il avait la partie en main. Les spectateurs voulaient à tout prix voir tomber l'Espagnol, applaudi une fois la défaite consommée seulement. Nadal, en grand champion, ne leur en a pas tenu rigueur, en les saluant à sa sortie du court.

La victoire de Söderling, 24 ans, est aussi étonnante que méritée. Durant 3h30', le Suédois a réussi là où les 25 premiers adversaires de Nadal à Paris avaient échoué, dont Federer (4 fois), Djokovic (3 fois)... et Söderling lui-même (en 2006). Il a réalisé un match exceptionnel face à l'Espagnol, qui n'avait jamais perdu plus d'un set dans un match Porte d'Auteuil et avait encore dominé la saison sur terre battue (succès à Monte-Carlo, Barcelone et Rome, finale à Madrid). Le Suédois, aidé par des conditions sèches qui ont ralenti le jeu, et déjà auteur d'un gros coup deux jours plus tôt face à David Ferrer, a utilisé toutes ses armes à la perfection : un bon service, des frappes à plat des deux côtés, une belle adresse au filet. Il a notamment mis Nadal au supplice en le pilonnant sur son coup droit, réalisant ainsi 36 coups gagnants (dont 30 en coup droit). Mais il a aussi surpris en maintenant son niveau de jeu durant tout le match (hormis dans le premier tie-break), et en restant calme et concentré.

Borg garde ses records

Fidèle à son habitude, le numéro un mondial s'est battu jusqu'au bout de ses forces, mais il n'était pas dans un grand jour. Souvent dominé dans l'échange, loin derrière sa ligne de fond, il a commis des fautes directes inhabituelles pour lui, parfois à des moments clés de la partie. Une faiblesse déjà détectée au premier tour contre Marcos Daniel, et fatale contre un joueur du standing de Söderling. Il n'a jamais semblé sur le point de prendre les commandes de la partie, même après avoir fait le break au début des deuxième et quatrième sets. Ses coups ont souvent manqué de profondeur, face à un adversaire grand (1,93m) et peu gêné par le rebond. Et l'inéluctable s'est produit.

«Je n'ai jamais été calme, je n'ai pas joué mon meilleur tennis, je n'ai pas suffisamment attaqué, j'ai joué trop court, a expliqué l'Espagnol, qui a fait bonne figure mais a été décontenancé par l'attitude du public : C'est dommage que, dans un tournoi qui est aussi important pour moi, le public n'ait jamais eu ce geste vis-à-vis de moi. J'espère qu'une année, le public aura ce geste à mon égard

L'Espagnol ne deviendra donc pas le premier joueur à remporter cinq fois de suite Roland-Garros, exploit réalisé par Roger Federer à Wimbledon et à l'US Open. «On se rend compte des difficultés de tout ce que j'ai pu accomplir jusqu'à présent», a précisé Nadal. De façon plus anecdotique, Söderling permet à l'un de ses compatriotes, Björn Borg, de garder son record de sets gagnés consécutivement (41 contre 32). Le tournoi s'offrira un nouveau vainqueur, dimanche prochain, dans un tournoi qui a perdu en un week-end deux de ses principales têtes de série, avec Nadal et Novak Djokovic. Selon l'identité du nouveau champion, une nouvelle réplique sismique pourrait bien se produire.

A. Q., à Roland-Garros

 

Toni Nadal: "Rafa n'était pas blessé"

Dimanche 31 mai 2009 - 21:21

Rafael Nadal a perdu son titre dimanche en huitièmes de finale de Roland-Garros non pas parce qu'il était blessé mais parce qu'il jouait mal, selon son oncle et entraîneur Toni Nadal.

"+Rafa+ n'était pas blessé. C'est sa raquette qui était blessée parce qu'il ne jouait pas bien", a déclaré Toni, extrêmement déçu après la première défaite de son neveu à Paris en cinq participations.

"C'est une défaite qui fait mal. Soderling a été meilleur. Il n'y a rien à dire. Rafa était trop nerveux, il n'a pas bien joué, il n'a pas bien frappé la balle."

"Rafael n'était pas fatigué mentalement. Seulement, il n'était pas bien dans son jeu. Il ne jouera plus sur terre battue avant l'année prochaine. Alors, j'espère qu'il ne pensera plus à ce match", a-t-il ajouté.

Le N.1 mondial a forcément accusé le coup dans les vestiaires et Toni a proposé de "vite partir en vacances". "Nous avons perdu, c'est tout. Quand il a perdu en finale de Wimbledon contre Federer, l'année d'après il a gagné. J'espère qu'il jouera mieux au Queen's. S'il joue encore comme ça, ce sera difficile."

 

Tennis, Roland Garros, Interview, R. Nadal
«Pas une tragédie»

Rafael Nadal perdu dans ses sombres pensées (Reuters)
Rafael Nadal ne réalisera pas le quintuplé à Roland Garros. Très déçu, le Majorquin se réfugiait dans une forme d’humour à froid pour commenter sa défaite. Mais sans jamais se chercher de fausses excuses.
A Roland Garros par Cédric Callier, le 31-05-2009

Rafael, vous attendiez-vous à un tel niveau de performance de la part de Robin Soderling ?
Rafael Nadal : Oui, je ne suis pas surpris par le niveau qu’il a atteint, je savais à quel point il pouvait être dangereux. C’est plutôt mon jeu à moi qui m’a surpris. Aujourd’hui, je n’ai vraiment pas joué mon meilleur tennis. J’ai joué trop court tout au long du match et je lui ai facilité de la tâche. Après, quand on joue mal, on perd, c’est comme cela.

Vous n’avez même pas été surpris qu’il tienne tout le match à un tel niveau ?
Rafael Nadal : (il réfléchit) J’ai vraiment joué très court, je n’ai pas été agressif. Pendant tout le match, je n’ai jamais été calme, ce qui lui a permis de maintenir le niveau dont vous parlez puisque je ne parvenais pas à hausser le mien pour le perturber. Mais attention, je ne dis pas qu’il a gagné uniquement car j’ai mal joué. Lui a vraiment fait un grand match et je le félicite pour cela.

Pourtant, au deuxième set, on sentait que cela pouvait tourner en votre faveur…Rafael Nadal : Merci d’avoir cru en moi (sourire) Mais j’insiste : à aucun moment je n’ai joué avec calme. Le match a très mal commencé pour moi et dans le deuxième set, je dois m’imposer 6/4. Or, même là, j’ai eu du mal à conclure et cela s’est enchaîné. J’ai lutté autant que j’ai pu, mais cela n’est pas suffisant. Il faut surtout bien jouer. Beaucoup pensent que je ne gagne que grâce à mon physique. C’est faux, je gagne car je joue bien au tennis. Et malheureusement, ce n’était pas le cas aujourd’hui.

Le vent peut-il aussi expliqué vos difficultés et le fait que vous ayez joué si court ?
Rafael Nadal : Non, le vent était le même pour tous les deux. Je ne vais pas me chercher des excuses. Ce n’était pas mon jour, c’est tout.

N’avez-vous pas disputé trop de tournois avant ce Roland Garros ?
Rafael Nadal : Tout le monde essaie d’analyser le pourquoi de ma défaite. Mais regardez, cela fait quatre ans que je gagne ici et cette année, ma préparation a été identique. Donc vous voulez savoir ce qu’il s’est passé ? Réellement ? Eh bien j’ai perdu un match, c’est tout. Ce n’est pas une tragédie, cela devait bien arriver un jour. Ce qui m’embête finalement, c’est que pour la première fois depuis quatre ans, je ne fêterai pas mon anniversaire ici.

On vous a senti fatigué pourtant…Rafael Nadal : Non, je peux vous assurer que je me sens bien, que je suis en forme et absolument pas épuisé.

Vous plaisantez beaucoup. Est-ce pour cacher l’ampleur de votre déception ?
Rafael Nadal : Non, pourquoi ? Ce n’est pas le plus beau jour de ma vie, c’est sûr. C’est toujours dur de perdre dans un Grand Chelem, surtout dans celui où vous avez le plus de chance de vous imposer. Mais cela démontre que je dois continuer à travailler puisque tout a été loin d’être parfait aujourd’hui.

Justement, cette défaite ne pourrait-elle pas s’avérer positive d’une certaine façon, en grandissant encore ce que vous avez accompli jusqu’ici ?
Rafael Nadal : Non, les défaites ne grandissent rien du tout. En revanche, c’est vrai qu’une défaite peut parfois être bénéfique au sens où il faut savoir s’en servir pour avancer. On verra ce que j’apprendrai de celle-ci.

Etes-vous déçu de l’attitude du public, qui a largement soutenu votre adversaire ?
Rafael Nadal : Je ne ressens rien. Je commence à avoir l’habitude d’entendre le prénom de mes adversaires crié pendant le match. Je les connais tous très bien d’ailleurs maintenant. Mais en fait si, je suis un peu déçu qu’avec tout ce que j’ai fait et donné ici, je n’ai pas le droit à un retour du public. Mais ce n’est pas une excuse non plus pour ma défaite.

Comment comptez-vous préparer Wimbledon maintenant ?
Rafael Nadal : Là, tout de suite, je compte surtout me préparer à plonger dans ma piscine, chez moi (sourire) Pour le reste, donnez-moi deux ou trois jours.

Avec votre élimination et celle de Novak Djokovic, quel est votre favori désormais pour le titre ?
Rafael Nadal : On verra, je ne sais pas. Il y a Murray, Verdasco, Del Potro, Davydenko… Mais selon moi, disons qu’il y a surtout Federer.

 

 

31/05/2009 - 21:00Nadal: "Il fallait bien que ça arrive"
Nadal: Cela devait arriver

Rafael Nadal a tenté de prendre avec philosophie sa défaite en huitièmes de finale de Roland-Garros contre Robin Soderling (6-2, 6-7, 6-4, 7-6). L'Espagnol, quadruple tenant du titre déchu, a simplement déclaré que "il fallait bien que ça arrive un jour"...

ROLAND-GARROS - 1/8 de finale messieurs

Robin Soderling (SUE, 23) bat Rafael Nadal (ESP, 1) 6-2, 6-7(2/7), 6-4, 7-6(7/2). Prochain adversaire: Davydenko.

Avez-vous été surpris par le jeu de Soderling ?

R.N. : Non. Je sais qu'il peut être dangereux. Ce n'est pas son jeu qui m'a surpris, c'est plutôt le mien. Je n'ai pas joué mon meilleur tennis, je n'ai même pas joué mon tennis du tout. Je n'ai pas attaqué, j'ai joué très court, je lui ai rendu les choses faciles. Quand on joue mal, il est normal de perdre.

Pouvez-vous dire à quel point cette défaite vous touche ?

R.N. : Ce n'est pas mon meilleur jour, c'est vrai. C'est dur de perdre dans un Grand Chelem, surtout dans celui où on a les meilleures chances de gagner. Mais ce n'est pas une tragédie, il fallait bien que ça arrive un jour. La saison continue et il faut que je garde confiance en moi. Il faut que je travaille encore plus dur pour être prêt pour les prochains grands événements.

Vous avez lutté, mais ça n'a pas suffi. Pourquoi ?

R.N. : La lutte, ce n'est pas suffisant, il faut aussi bien jouer au tennis. Souvent on pense que je gagne en luttant, avec mon physique, mais on voit bien que ce n'est pas vrai. Quand je gagne, c'est parce que je joue bien au tennis.

Y a-t-il quelque chose de positif à tirer de cette défaite ?

R.N. : Les défaites ne grandissent rien du tout. Mais peut-être qu'ainsi on se rendra mieux compte à quel point c'est difficile de faire ce que j'ai fait.

Pensez-vous avoir trop joué avant le tournoi ?

R.N. : Quand on perd, on se lance dans des analyses pour savoir si on a trop joué, si on est trop fatigué, mais les années précédentes j'avais gagné en faisant le même programme. J'ai perdu et puis c'est tout.

Avez-vous été déçu que le public soutienne Soderling ?

R.N. : J'ai l'habitude d'entendre le nom de mes adversaires venir des tribunes quand je joue. C'est vrai que c'est dommage que dans un tournoi où j'ai eu tant de grands moments le public n'ait jamais eu un geste pour moi. Mais je ne vais pas en faire une excuse.

S'agit-il de votre pire défaite ?

R.N.: Non. Ce n'était pas une finale. Il me restait encore beaucoup de matches à gagner pour remporter le tournoi. Ce n'est pas ma pire défaite, loin de là.

Qui est désormais le favori pour la victoire ?

R.N. : Je pense que Federer est le favori, mais il y a aussi Davydenko, Del Potro, Verdasco (ce dernier a été éliminé en 8e par Davydenko dimanche après ces paroles de Nadal, ndlr). Tous les quart-de-finalistes auront leur chance.

Une victoire de Federer vous ferait-elle plaisir ?

R.N. : J'aimerais que ce soit un Espagnol qui gagne. Mais ce serait bien pour compléter son Grand Chelem. S'il y a un joueur qui le mérite, c'est bien lui.

Quelle préparation allez-vous faire pour Wimbledon ?

R.N. : Ma préparation, c'est dans la piscine de ma maison pour l'instant. Donnez-moi trois jours pour penser à Wimbledon.

Eurosport - AFP

 

31/05/2009 - 13:00La faille de Nadal
La faille de Nadal

 

Rafael Nadal a perdu son titre à Roland-Garros. Un séisme pour le tournoi mais pas pour le classement ATP. L'Espagnol restera N.1 mondial à l'issue de la quinzaine. C'est le caractère imprévisible de sa défaite face à Robin Soderling (6-2, 6-7, 6-4, 7-6), qui ouvre une brèche dans sa carapace.

ROLAND-GARROS - Huitièmes de finale

Les sismologues ont découvert une faille sur le central de Roland-Garros, une béance qui s'est ouverte soudainement sous les pieds de Rafael Nadal. Le N.1 mondial, qui n'avait jamais perdu à Paris, a cédé sous les coups de boutoir de Robin Soderling, porté par l'antique plaque du tennis suédois. C'est la première fois que Rafael Nadal perd face à un joueur classé au-delà de la 20e place mondiale en Grand Chelem depuis sa défaire à Melbourne devant Tsonga en 2008. Qu'est-ce que cela change pour le paysage du tennis mondial ?

. Rafael Nadal possède encore une belle marge au classement ATP: il devrait perdre 1820 points mais Roger Federer, qui ne peut gagner que 800 pts s'il gagne le tournoi, compte 4490 pts de retard actuellement. Et derrière, Novak Djokovic est déja éliminé et Andy Murray encore trop loin.

. Les statistiques de Rafael Nadal sont tellement étonnantes sur terre que sa suprématie n'est pas à remettre en question après une défaite, aussi surprenante soit-elle. Il possède le record faramineux de victoires consécutives (81), de victoires consécutives à Roland-Garros (31).

Est-ce que le tournoi de Roland-Garros 2009 est bouleversé ?

. OUI : Depuis quatre ans, Nadal avait posé une chape de plomb sur le central, qui avait étouffé les plus oxygénés de ses adversaires. Son absence devrait faire l'effet d'une libération dans les vestiaires des joueurs encore en lice. La citadelle bâtie par le Majorquin écroulée, le trésor de Roland-Garros redevient visible. Ce qui devient passionnant à ce niveau de la compétition, c'est le nombre de prétendants. Avec la chute de Nadal, la défaite de Djokovic et la fragilité de Roger Federer, tous les autres participants des huitièmes de finale peuvent rêver plus fort. Bien entendu, Roger Federer, finaliste des trois dernières éditions, défait par Nadal en demi-finale il y a quatre ans, vainqueur à Madrid il y a quinze jours, est le mieux placé. Derrière lui, Gaël Monfils, Nikolay Davydenko et Fernando Gonzalez ont les meilleurs C.V. mais les novices des quarts de finale : Tsonga, Del Potro, Roddick et Murray sont dans une bonne dynamique. Robin Söderling, l'épicentre de ce bouleversement, espère désormais jouer sur le même nuage.

Quelles peuvent-être les conséquences pour Nadal ?

. Il faudrait un exploit extraordinaire pour qu'il batte un jour le record de titres consécutif à Roland-Garros qu'il a égalé l'an passé (4).

. Invincible ou presque, c'était le statut de Rafael Nadal avant ce Roland-Garros. Sur terre, il faudrait une série de défaites de ce genre pour le voir sous un profil moins impérial. Plus globalement, cette défaite pourrait jouer le rôle d'un acide sur sa cuirasse. Söderling a produit un tennis aussi exceptionnel mais moins spectaculaire que celui de Tsonga avait sorti à Melbourne en 2008. Le Suédois n'a pas baissé d'intensité pendant trois sets et il a réussi à trouver une bonne distance pour faire tomber les balles du haut de leur rebond. Nadal l'a dit, il a joué "trop court" contre Söderling.

Comment expliquer que celui qui avait renversé des situations bien plus compliquées face à des joueurs bien plus forts, n'ait pas trouvé les moyens d'allonger ses frappes ? La fatigue est une réponse qui ne tient pas. Novak Djokovic lui-même ne l'avait pas invoquée la veille (défait par Kholschreiber). La lassitude mentale en est un autre. Nadal a joué Monte-Carlo, Rome, Barcelone et Madrid (trois victoires et une défaite en finale). Ce rythme-là est infernal. Le nouveau tournoi madrilène peut avoir eu une influence sur son calendrier et sa préparation. La stratégie de Söderling et Tsonga est peut-être la bonne, même sur terre. Qui tentera le coup la prochaine fois ?

. La thèse de l'accident de parcours est la plus évidente. Une remarque s'impose toutefois: cet accident advient à un moment où de nombreux joueurs sont en train d'éclore au plus haut niveau (tous ces joueurs du top 10 ambitieux) et à un moment de la saison crucial. Nadal va devoir défendre ses titres au Queens et à Wimbledon avec le souvenir de cette défaite

 

Lundi 01 Juin 2009 10:25
Rafael Nadal s’est incliné pour la première fois de sa carrière à la Porte d’Auteuil. Un drame, un cataclysme même pour le monde du tennis. Une défaite sur la terre battue de Roland-Garros et il n’en fallait pas plus pour que toutes les hypothèses autour du numéro un mondial soient déclenchées.

 

 
Soderling le bourreau - 17h53 : Stupeur sur le Central de Roland-Garros. Depuis quatre ans, les Internationaux de France n’avaient encore jamais connu cela : Nadal est tombé ! Dans un court Philippe Chatrier acquis à la cause de son adversaire, le Majorquin, titré à quatre reprises, a été battu par celui que l’on attendait le moins : Robin Soderling. Le Suèdois, tête de série numéro 25, a mis fin aux espoirs de "Rafa" en 3h30 de jeu et quatre sets 6-2, 6-7, 6-4, 7-6. Exploit historique pour Soderling qui n’avait jamais remporté la moindre rencontre face à Nadal en trois confrontations et qui réalise sa "première" dans le jardin du maître de la Terre battue.

Les premières sensations sont tombées lorsque le Suèdois remportait la première manche. Le tenant du titre n’avait plus concédé de set depuis la finale 2007 face à Federer. On s’attendait tous à un sursaut d’orgueil, mais finalement la désillusion continuait malgré le gain du second set pour l’Ibérique. Soderling venait en aide – inconsciemment – à son illustre prédécesseur, Bjorn Borg, dont les records ne cessent d’être battus par Nadal : Record du nombre de victoires, de sacres, enchaînement Roland – Wimbledon…

Une défaite et des interrogations - Avec ce revers, il faut d’abord voir un renouveau de Roland-Garros ! En effet, le plus grand tournoi sur Terre Battue va adouber une nouvelle tête dimanche prochain ! Federer ? Peut-être et il serait temps ! Un Français ? Il en reste deux, Monfils et Tsonga, là aussi le moment est venu de trouver un successeur à notre Noah national ! Ou bien Söderling lui-même ? En tout cas, il faut voir une année de transition dans le tournoi de la Porte d’Auteuil.

Concernant Rafael Nadal lui-même, pourquoi une défaite aussi inattendue ? Est-ce lui qui a perdu le match ou le Suèdois qui l’a gagné ? Bonne question. Ce qui est sûr c’est que cette défaite n’a aucunement affecté le fair-play de l’Espagnol qui reconnaissait en salle de presse les mérites de son bourreau. «Je ne suis pas du tout surpris par son niveau de jeu. C’est quelqu’un qui possède un énorme potentiel. C’est moi qui n’a pas réussi à jouer mon tennis» déclarait-il.

 

 

 

 

 
   

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Roland-Garros La vie parisienne de Rafael Nadal
A force de remporter le titre à Roland-Garros, le Majorquin a désormais ses habitudes dans la capitale française. Petite visite guidée.

1 Mellia Royal Alma Boutique Hôtel, rue Jean-Goujon Le clan Nadal y loge depuis 2005 et la première couronne du Majorquin à Roland-Garros. Selon L’Equipe, Rafa passe plusieurs heures dans sa chambre à jouer à la PlayStation. Avant, il avale un généreux petit déjeuner: céréales, pain, beurre, Nutella et deux verres de jus d’orange.

2 Pizza Pino, Champs-Elysées L’établissement propose – avec le Napoletano – les meilleures pizzas et pâtes de Paris, selon Nadal. Après le repas, le joueur s’offre parfois une glace sur les Champs. Les dimanches soir de victoire en finale, toute la «famille» rallie un restaurant très réputé au Trocadéro, avec vue sur la tour Eiffel.

3 Napoletano, avenue Franklin-Roosevelt «Rafa commande toujours une pizza aux crevettes et aux anchois, suivie par des pâtes aux crevettes et aux champignons, selon le patron du restaurant, Antonio Esposito. Certains fans l’attendent et restent à table des heures alors qu’ils ont fini de manger depuis longtemps!» Jusqu’à hier midi, l’Espagnol n’avait pas encore mangé au Napoletano.

4 L’ambassade d’Espagne,
avenue Marceau Ultraprotégé et donc difficilement accessible par ses admirateurs, le site reçoit la visite de Nadal après chaque finale remportée (4 titres consécutifs depuis 2005). La représentation diplomatique n’est située qu’à 400 m de son hôtel. On n’en saura pas plus: la réception de l’ambassade n’aime pas beaucoup les questions.

 

EL NÚMERO 1 DEL MUNDO NECESITÓ DE 19 JUEGOS Y 2:23 HORAS PARA DERROTAR AL BRASILEÑO

Rafa Nadal sudó más de lo esperado ante Marcos Daniel en su debut en París

Cuando el balear señaló que "no hay rival fácil en un Grand Slam" y que "hay que ir partido a partido hasta encadenar, si es posible, siete victorias consecutivas", la gente le tildó de excesivamente humilde. Tras su debut en esta nueva edición de Roland Garros ante el brasileño Marcos Daniel, que le ha hecho trabajarse más de lo esperado el triunfo, podemos decir que estaba en lo cierto. Igualmente, el número 1 sigue sin conocer la derrota en estas pistas y está a seis triunfos de conseguir su quinta Copa de los Mosqueteros de forma consecutiva. la cuenta atrás ha empezado...

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Así seguimos el partido entre el español y el brasileño.

Rafa Nadal (1) se deshizo del brasileño Marcos Daniel (Q) por un marcador global de 7-5, 6-4 y 6-3 tras dos horas y veintitres minutos de juego. El balear sudó para arrancar su maquinaria, pero terminó logrando una discreta victoria que le permitirá estar presente en la segunda ronda, donde se medirá a un ruso, Igor Kunitsyn o Teimuraz Gabashvili.

Como viene siendo habitual en cada inicio de torneo, Nadal fue de menos a más en su debut ante un rival que intentó jugar sus bazas desde el primer momento, pero que terminó sucumbiendo ante el tenis del número 1. Daniel saltó a la pista convencido de que la única manera de poder hacer daño a Nadal sería jugar al ataque, con la mente puesta en la red siempre que tuviera una mínima opción. Su buen hacer con el servicio en los compases iniciales le permitieron llevar a buen puerto esta táctica. A medida que el reloj fue corriendo, la maquinaria de Nadal se fue engrasando. El balear rompió el servicio del brasileño en el noveno juego, perdió el suyo a continuacion, pero no tardó en volver a asestar otra ruptura a un rival que. haciéndolo bien, perdió el primer set con un parcial de 7-5.

Nadal lleva sin perder un set desde la final del 2007.

El segundo set fue más disputado. Daniel no bajó los brazos y siguió plantando cara a Rafa. No sólo intentó subir a la red cuando tenía ocasión sino que hizo acopio de un buen físico aguantando desde el fondo de la pista, y un buen tenis, aprovechando el viento que hacía presencia de manera irregular para hacer dejadas al balear, llegando incluso a tomar ventaja en el marcador (3-1). Sin embargo, Nadal tiene bien estudiado el arte de aguantar y fue paciente para recuperar su servicio, buscando y encontrando las líneas laterales y de fondo y ejecutando a la perfección el golpe del passing shot.

El tercer y definitivo set fue otra historia totalmente diferente. Empezó con ruptura de un Nadal enchufado cuyo objetivo prioritario era resolver el partido por la vía rápida. El aumento de errores no forzados por parte del brasileño, ya venido a menos, ayudó para que Rafa sumara juegos de manera seguida. Sólo el saque y la derecha a la desesperada de Daniel permitió a éste estirar el chicle. Pero fue sólo eso, estirar un partido que ya tenía escrito su guión. Un guión que cerró Nadal con un último parcial de 6-3, certificando una nueva victoria en París (ya van 29 seguidas) y sellando su pase a la segunda ronda, donde se tendrá que ver las caras con un ruso, bien Igor Kunitsyn bien Teimuraz Gabashvili.

 

Roland Garros - Nadal es crítico consigo mismo

lun 25 may 19:01:00 2009

Rafael Nadal hace un ejercicio de autocrítica a su puesta en escena en Roland Garros, al señalar tras su victoria ante el brasileño Marcos Daniel que en el futuro tiene que jugar "con más electricidad en las piernas"

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"Hoy tenía las piernas más paradas de lo que están habitualmente, y en este deporte, las milésimas cuentan porque hace que llegues antes a la bola y la pilles mejor. Hoy he jugado un poco corto, sin esquema y regularidad y eso es clave. Hay que jugar más adentro de la pista y con electricidad en las piernas", admite el tenista mallorquín.

"Físicamente me encuentro bien, no puedo comparar con el año pasado", dijo Nadal, quien recordó que en el 2008 no jugó muy bien los tres primeros partidos. "Ahora confío y espero que el torneo sea largo para mí", dijo.

Sobre su primer partido reconoció también que había desperdiciado oportunidades, "para que se hubiera dado un resultado más abultado", y aventuró que esto le servirá para corregir para el próximo. De su rival dijo que juega "normal, y tiene mejor revés que derecha", pero apuntó que le había "facilitado" que jugara mejor.

 

Nadal gana con prisas a Gabashvili y está un paso más cerca del objetivo

Rafael Nadal ya está en la tercera ronda, a sólo cinco victorias de su quinto Roland Garros consecutivo. A pesar de jugar en la pista secundaria y con climatología adversa (cielo nublado, encapotado y viento ligero de lado), el número 1 del mundo derrotó sin mucha dificultad a Teimuraz Gabashvili.

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Así vivimos el partido entre el español y el ruso

Rafa Nadal (1) se impuso al ruso Teimuraz Gabashvili por un marcador global de 6-1, 6-4 y 6-2 tras dos horas y diecisiete minutos de juego en un choque disputado en la Suzanne Lenglen. El número 1 del mundo sigue ampliando su registro en Roland Garros, que ya asciende a 30-0, y sigue en sus trece de conseguir su quinta Copa de los Mosqueteros de manera consecutiva. Ahora, sólo le quedan cinco partidos...

El choque comenzó, sorpresivamente, con un 0-40 favorable a Gabashvili; sin embargo, el ruso no supo aprovechar esas tres ventajas y terminó cediendo el juego a favor de Nadal. El balear vio que su rival se iba a jugar todo y le esperó un paso por detrás de la línea de fondo, pegando de lado a lado a la par que iba ganando terreno. Rafa recogió los frutos de su trabajo a los 22 minutos de juego, rompiendo el saque de su rival en la primera opción de la que dispuso. Gabashvili no tiró la toalla, pegó bien a la pelota y movió a Nadal, pero éste es único a la hora de defenderse y cambiar la dinámica del juego. Logró un break más antes de cerrar el primer set con un parcial de 6-1.

El segundo setv tuvo mucha más intensidad y ganó en calidad tenística. Gabashvili acertó planteando un juego de saque-red que el público aplaudió desde la grada. El ruso se venía arriba por momentos... hasta que llegaron los momentos clave del partido. En el séptimo juego, con saque de Teimuraz, Nadal gozó de hasta siete bolas de break que no llegó a materializar en los más de quince minutos que duró el interminable juego. Dos juegos después, Rafa se apuntó el juego en blanco y dejó su camino libre de escollos para cerrar la segunda manga con un parcial de 6-4.

El balear apretó el acelerador para poder ver la final de la Champions por televisión.

Sólo quedaba un set y la final de la Champions estaba en el horizonte. ¿Resolvería rápido Nadal para llegar a tiempo al hotel de ver el fútbol? La respuesta no tardaría en advertirse. Nadal rompió el saque de Gabashvili en el juego inicial y puso la directa hacia el triunfo. Ni la lluvia que pareció por París en el rush final del partido impidió que el manacorí pudiera cerrar apaciblemente el encuentro. Un último parcial de 6-2 y a 'animar al Manchester' con el billete para la siguiente fase en el bolsillo...

En tercera ronda, Rafa Nadal habrá de medirse al australiano Lleyton Hewitt, que se impuso al kazajo Andrey Golubev por un tanteo de 6-4, 6-3 y 6-1. Nadal y Hewitt se han medido en ocho ocasiones con cuatro victorias para cada uno. París desequilibrará la balanza.

 

Otro paseo para Rafa Nadal

 

El número uno del mundo ha superado la segunda ronda de Roland Garros venciendo con comodidad al ruso Teimuraz Gabashvili por 6-1, 6-4 y 6-2. Ésta ha sido la 30ª victoria del manacorense en Roland Garros. Ahora, en tercera ronda espera el australiano Lleyton Hewitt.

TENNIS 2009 French Open Nadal R. - Gabashvili T. Roland Garros / FOTO: EFE - 0

Nadie, ni siquiera el propio jugador sueco Bjorn Borg, ha sido capaz de ganar 30 partidos seguidos en París. Nadal lo consiguió hoy en dos horas y 17 minutos al derrotar a Gabashvili, 72 del mundo, un jugador nacido en Tiflis pero con domicilio en Sant Cugat del Vallés, que se entrena en el club Barcelona Total Tennis y que está dirigido por el técnico español Alvaro Margets.

Dio igual que el partido se disputara en la pista Suzanne Lenglen, la segunda en importancia del Estadio de Roland Garros, y que al final acabaran jugando con una ligera lluvia. El español fue muy superior. Nadal se movió con algo más de rapidez que contra el brasileño Marcos Daniel y cerró el partido con solvencia. Al final, 6-1, 6-4 y 6-2, otro paso para Nadal que no tuvo ni un solo problema.

En tercera ronda Nadal se enfrentará al australiano Lleyton Hewitt, un grande venido a menos pero siempre peligroso. Hewitt venció al kazajo Andrey Golubev en tres sets por 6-4, 6-3 y 6-1 para plantarse en la tercera ronda.

 

EL TENISTA DE MANACOR PROMOCIONÓ LAS ISLAS BALEARES EN PARÍS

Nadal: "Yo me preocupo de mi cuadro, que es lo que tengo que hacer"

Rafael Nadal sacó tiempo de su agenda para promocionar las Islas Baleares en pleno Roland Garros, en un acto que contó con la presencia del consejero de Turismo de Govern Balear, Miquel Nadal, en el que el cuatro veces campeón en París mostró su apoyo y orgullo por su región.

"Siempre es un honor poder representar a mi región, a Baleares, y sobre todo que se hable de esto, aquí en la pista central de Roland Garros. Es una satisfacción personal importante y estoy feliz de que sea así y que la promoción tenga éxito, y confiemos que sea positiva para los intereses de Baleares, que es lo más importante", dijo el zurdo de Manacor.

Nadal también señaló que había estado viendo un poco el partido de Federer con el argentino José Acasuso, difícil para el suizo, pero que siempre confió en su victoria. "Federer, pinta mal eh", dijo, "Acasuso ha tenido sus opciones en todos los sets, en los tres primeros, pero está claro que Federer es el favorito y aunque perdió el tercero, lo lógico es que terminara ganando. Pero yo me preocupo de mi cuadro, que es lo que tengo que hacer", dijo Nadal

 

EL BALEAR, EN LA BÚSQUEDA DE SU QUINTO ROLAND GARROS, SE MEDIRÁ EN OCTAVOS A SODERLING

Rafa Nadal se impone con autoridad a Lleyton Hewitt y está a cuatro victorias de hacer historia

Rafael Nadal sigue con su buen hacer en París (ya lleva un registro de 31-0) y se clasificó para los octavos de final de Roland Garros tras ganar 'el duelo de números 1' a Lleyton Hewitt. El balear tendrá que jugarse el billete para cuartos ante Robin Soderling.

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"Lleyton es un gran jugador y tengo que jugar muy bien si quiero tener oportunidades de ganar", dijo Rafa al conocer la entidad de su rival en tercera ronda. Tampoco le hizo falta mucho... Rafa Nadal (1) doblegó al australiano Lleyton Hewitt por un marcador global de 6-1, 6-3 y 6-1 tras una hora y cincuenta minutos de juego. El número 1 del mundo continúa con su cuenta atrás de cara al quinto entorchado consecutivo en París y sólo está a cuatro victorias de lograr tal empresa.

El primer set fue de claro dominio español. Rafa tardó sólo 9 minutos en romper el servicio de Hewitt en el segundo juego del partido al saber aprovechar los errores de su rival, al que le hizo mucho daño desaprovechar un 40-0 y terminar perdiendo ese juego. Nadal se metió en pista y llevó las riendas del partido, afianzando su buen hacer al servicio y metiendo presión al resto; tanto, que logró una ruptura más antes de cerrar el primer parcial con un contundente 6-1 en sólo media hora de partido y con el doble de puntos ganados que su rival (26 a 13).

Cuando Nadal se puso 2-0 en el segundo acto tras romper en blanco a Hewitt el primer juego del set, todo parecía convertirse en un camino del color del polo del balear, rosa. Sin embargo, Hewitt resurgió de sus cenizas para meterse en pista pegarle duro a la pelota, buscar el revés de nadal y voltear el marcador logrando tres juegos de forma consecutiva. Un oasis en el desierto, este viernes sí que lució el sol en París. En el se´ptimo juego, Nadal volvió a tomar ventaja merced a un 'latiguillo' que se llevó la ovación del respetable. Rafa aprovechó el bajón de su rival y mandó el segundo set a su casillero tras 43 minutos de juego.

EL DATO

5-4 El español le gana el 'head-to-head' al australiano

El tercer set sólo duró 15 minutos, los que tardó Nadal en romper el servicio de Hewitt en la tercera oportunidad de la que dispuso. El australiano intentó jugar al ataque, recuperando el ímpetu que había tenido en el juego anterior, pero esa agresividad la transformó en desesperación cuando en sus subidas a la red vio como el español le pasaba con grandes passings o le forzaba con pelotas a los pies. Antes de que el reloj señalara las dos horas de juego, Rafa ya había certificado su pase a la siguiente fase, tomándose así cumplida revancha del partido de golf perdido en Miami el año pasado y desequilibrando la balanza del 'head-to-head' a su favor (5-4).

En octavos de final, Rafa Nadal tendrá que verse las caras con el sueco Robin Soderling, que se impuso al también español David Ferrer (14) por un tanteo de 6-7(5), 7-5, 6-2 y 7-6(5) en un choque disputado en la pista 1. El de Jávea comenzó bien y seguro el partido, pero se fue desinflando y desquiciando ante el muro sueco. Nadal y Soderling se han medido en tres ocasiones, siempre saliendo victorioso el balear.

 

Nadal tumba a Hewitt y llega a octavos

Rafa Nadal vence a Lleyton Hewitt por 6-1, 6-3 y 6-1 y accede a los octavos de final del torneo

TENNIS Rafa Nadal Roland Garros 2099 Lleyton Hewitt - 0

Nadal no cede. Lleva ya tres partidos ganados sin conceder un solo set, y despachó al ex número uno australiano en apenas una hora y 51 minutos, en la derrota más fuerte de las cuatro que ha encajado sobre tierra ante el de Manacor.

Hewitt, 48 del mundo esta semana, fue capaz de acabar dos años seguidos como número uno, pero ahora no está en condiciones de aguantar la bola pesada, alta y profunda de Nadal. Lleva sin ganar a un jugador del grupo de los diez primeros desde mayo de 2007 y no es aquel aguerrido jugador que desesperaba con su carácter.

Nadal continúa firme y seguro

Pese a todo, el de Adelaida peleó desde el fondo y cuando se vio perdido desplegó el juego de red que le llevó a ganar Wimbledon en 2002, pero no pudo evitar que el español dominase. Nadal mostró desde el principio sus armas al colocarse con 4-0, y solo se vio algo desplazado cuando Lleyton ganó tres juegos consecutivos en el segundo set para adelantarse 3-2.

Fue entonces cuando el australiano se atrevió a gritar su famosa frase de marca "come on" (vamos), pero ese fue su fin. Rafa le miró y le fulminó, y el de Manacor ganó a continuación siete juegos consecutivos que abrieron la herida mucho más allá. Resignado a su suerte, Hewitt comprendió que el objetivo era imposible y que alcanzar los cuartos, como hizo en 2001 y 2004, era una trabajo perdido. Nadal apuntilló su triunfo a lo grande, por la vía rápida, con su séptimo saque directo.

 

NADAL PIERDE POR PRIMERA VEZ EN ROLAND GARROS EN OCTAVOS ANTE SODERLING EN CUATRO SETS

París dice adiós al campeón

 

Rafa Nadal nunca había perdido un partido de Roland Garros y llegó su 'amigo' Soderling y le echó del torneo en octavos de final. Primero le ganó un set, el español empató el partido y el sueco se llevó los dos siguientes como si se hubieran cambiado los papeles. Robin Soderling parecía un número uno y Rafa Nadal un tenista que estaba jugando su primer gran partido en un Gran Slam. De hecho, el sueco nunca había pasado de tercera ronda en un grande. Y a la primera se creció y dio la sorpresa al pasar por encima del mejor del mundo y tetracampeón de Roland Garros.

EL DATO

31 Son las victorias consecutivas que llevaba Nadal en Roland Garros. Además, desde la final de 2007, Nadal no perdia un set y nunca había caído en dos en París.

Ya desde el primer set, Rafa no fue Rafa. El español sufrió ante un Soderling inspirado. Sus potentes saques (77% de primeros a más de 200 km/h), su juego dentro de la pista, su dominio en la red, sus derechas ganadoras y sus grandes restos fueron mucho para el manacorí. Pronto rompió el saque de Nadal (1-3) y el set se le puso cuesta abajo (2-6). Dos años después, Rafa perdía un set sobre la tierra parisina. Pero no sería el único del día...

Con el público francés de la Philippe Chatrier volcado con Soderling al gripo de '¡Robin, Robin!', Nadal se llevó el segundo set en el tie break. Los primeros saques de Soderling ya no eran iguales y Rafa comenzaba a entonarse. Aunque el set no empezó bien (1-0 en blanco para Soderling y 0-30 con Nadal al saque), el número uno tiró de galones y se colocó 3-1 tras consolidar un break. Pero el sueco no lo iba a poner fácil y acabó forzando el desempate cuando Nadal sacaba para llevarse el set. Eso sí, en el tie break Nadal fue el de las grandes tardes con seis puntos consecutivos muy dolorosos para un Soderling al que le condenaron sus bolas al pasillo durante todo el set (7-2).

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Las mejores imágenes de la primera derrota de Rafa Nadal en París

Volvía a empezar el partido (1-1).Y parecía que el sueco estaba 'tocado' viendo el primer juego en blanco del manacorí... pero pronto volvió su mejor versión. Volvieron las derechas ganadoras, los saques demoledores (incluso los segundos), los restos imposibles y las decisivas subidas a la red. Incluso el revés del sueco comenzó a ser clave en muchos puntos. A Rafa le salían los golpes ganadores con cuentagotas. Estaba desesperado. Los 'sartenazos' de Soderling le obligaban a devolver como podía, con un juego corto que el sueco aprovechaba para jugar bien metido en la pista y dominar un punto tras otro. Y así se llegó al 6-4 (por primera vez en su carrera, Nadal perdía dos sets en un partido de Roland Garros). Pero no sólo Nadal estaba perdiendo el partido; Soderling lo estaba ganando golpe a golpe. Se juntó todo.

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Y entonces Nadal devolvió la ilusión a la afición española en París: ganó el primer juego del cuarto set y le rompió el primer servicio al sueco (2-0). Pero Soderling no daba nada por perdido y se repuso con un 'contra break' (2-1 y saque). De ahí al final, cada uno ganó con su servicio (no sin sufrimiento) y se llegó al 'tie break' definitivo: 0-1 con 'mini break' de Soderling, 0-2, 1-2, 1-3, 1-4, 1-5, 1-6 (cinco bolas de partido para el sueco), 2-6 y 2-7. Así, con esta contundencia, culminó Soderling su victoria sobre el número uno del mundo. Con el adiós a París de Nadal, que también se despide del 'Grand Slam', y el de Djokovic, a Federer se le pone de cara ganar su primer Roland Garros.

 

Roland Garros - París despide a su tetracampeón

 

Rafael Nadal of Spain reacts during his match against Robin Soderling of Sweden at the French Open
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Robin Soderling se golpeó el pecho con fuerza, gritó a los cuatro vientos y levantó el puño al lograr algo que parecía imposible, vencer a Rafa Nadal, campeón de Roland Garros en los últimos cuatro años, número uno del mundo.

París ha sido el feudo de Nadal desde que ganó el primero de sus cuatro títulos aquí en 2005 al argentino Mariano Puerta. Luego el suizo Roger Federer había sido sacrificado por el español en los tres años siguientes. Pero el español no podrá lograr el quinto consecutivo y romper el récord del sueco Bjorn Borg.

Rafa Nadal, números de nº 1

Desde que perdió en los octavos de final del Abierto de Estados Unidos de 2007, Nadal nunca había cedido tan atrás en un Grand Slam. Su regularidad había sido tal que desde entonces no había bajado de las semifinales, con títulos en Roland Garros y Wimbledon en 2008 y Abierto de Australia (2009).

Nadal solo había perdido un set en los dos últimos años. Llevaba 32 parciales ganados consecutivamente desde que cedió el segundo contra Federer en la final de 2007, y 31 partidos ganados en París, pero hoy Soderling le sacrificó en tres horas y 30 minutos gracias a una potentísima derecha, y a un saque bestial, que promedió a 201 kilómetros por hora, y con el que logró nueve puntos directos, uno de ellos a 222 kilómetros por hora. Después de la gran exhibición ante el australiano Lleyton Hewitt, contra el que perdió solo cinco juegos, Nadal actuó demasiado corto ante un rival al que había apabullado en la última de las tres confrontaciones anteriores, en Roma hace un mes, donde el español le barrió por 6-1 y 6-0.

La crónica de una derrota inesperada

La primera derrota de Nadal en sus cinco años de participación en este torneo se fraguó en tres horas y 30 minutos frente al público francés, unos 16.000 aficionados, que no dejó de animar al sueco con constantes gritos de ¡Robin, Robin!. Soderling había sido el verdugo del también español David Ferrer, que acabó destrozando su raqueta al ceder ante el jugador de Tibro en la tercera ronda, pero pocos confiaban en él, sabiendo que había perdido sus tres partidos anteriores contra el de Manacor. Nadal se entrenó esta mañana sin problemas con el júnior estadounidense Denis Kudla, sin aparentes problemas físicos, pero en la pista Philippe Chartrier apareció apático, sin chispa y, sobre todo, jugando demasiado corto ante un rival cuyos golpes de derecha le noquearon.

Sus restos trastocaron el juego de Nadal, que jugó siempre muy atrás, posibilitando que el sueco dominara el partido, mientras Nadal buscaba soluciones. El español ganó el desempate del segundo set después de haber estado a solo dos puntos de perderlo en el duodécimo juego, pero fue un respiro corto para él. Parecía que la reacción se podía producir cuando Nadal igualó el encuentro, pero Soderling rompió en el séptimo juego del tercer set, curiosamente cuando Nadal sufrió un resbalón y acabó por los suelos, para ganar esa manga, ante el delirio de los aficionados franceses.

Sin recursos, al español, sólo le quedaba defenderse

Una ventaja de 2-0 del español en el cuarto set hizo pensar que por fin Nadal se vería agobiado a disputar por primera vez un partido a cinco mangas en París, pero Soderling mantuvo la calma, y el español no encontró la forma de confirmar esta ventaja. Su juego continuaba corto y sin recursos, y el sueco rompió en el tercero para llevar el partido a su momento más álgido. El cielo seguía nublado pero no rompía a llover, circunstancia que hubiera congelado el encuentro, y Nadal se golpeaba el pecho para buscar energías que no llegaron porque en el segundo desempate de la tarde, el sueco tomó carrerilla de una forma bestial para situarse con 6-1. Nadal salvó la primera bola de partido pero en la segunda, su volea de derecha no encontró pista. Nadal dice así adiós al Grand Slam.

 

EL MANACORÍ ASEGURÓ QUE LO ÚNICO QUE QUIERE ES "CELEBRAR MI CUMPLEAÑOS EN LA PISCINA DE MI CASA"

Nadal: "No es la peor derrota de mi carrera"· "Perder en París no es una tragedia, porque tenía que pasar aquí algún día" · "Es una pena que este público nunca haya tenido un detalle conmigo" · "Ahora, el máximo favorito es Federer" · "Me ha faltado la calma necesaria para jugar bien"
 

Rafa Nadal sólo piensa ahora en la piscina de su casa, tras caer en los octavos de final de Roland Garros ante el sueco Robin Soderling, y allí, en su hogar de Manacor, celebrará por primera vez en un lustro su 23 cumpleaños, aunque sin la Copa de los Mosqueteros al lado.

"Ahora, mi preparación es para la piscina de mi casa. Dadme tres días más para pensar en mi puesta a punto para Wimbledon", dijo Nadal, para responder a la típica pregunta de los medios de comunicación ingleses cuando un campeón cae en París.

"Será la primera vez que no celebraré mi cumple sin ganar aquí"

"Será la primera vez que no celebraré mi cumple sin ganar aquí. Perder en París no es una tragedia, porque tenía que perder aquí algún día. Es un pinchazo que hay que asumir, y olvidar cuanto antes", dijo.

Nadal asumió la derrota sin excusas. "Hay que aceptarla. Jugué muy corto, sin agresividad, sin calma durante todo el partido. Fue mi culpa más que... pero él lo hizo muy bien. Hoy, no jugué mi tenis, ésa es la razón de mi derrota", dijo el español, "no tengo ninguna excusa".

Nadal fue irónico y demasiado caballero con el público francés, que siempre acostumbra a animar a todos sus rivales. "No siento nada, estoy acostumbrado a oír el nombre de los rivales con los que juego, y me los tengo bien aprendidos cuando acabo. Es una pena que este público no haya tenido nunca un detalle conmigo. Ojalá un año lo tengan", señaló.

"Tengo que tener confianza para seguir trabajando y luchando"

"No es mi mejor día, no estoy feliz", dijo Nadal con la calma que le faltó en el partido de hoy. "Es duro cuando pierdes en Grand Slams, y especial en uno en el que tienes las mejores oportunidades para ganarlo, pero tengo que tener confianza para seguir trabajando y luchando", expresó, "ganar aquí era un objetivo más pero al final es un partido más también".

Nadal comentó que ahora ve en el suizo Roger Federer al principal favorito para ganar el título. "Todos los que están en cuartos tienen opciones pero para Federer sería bueno para completar su Grand Slam. Lleva muchos años insistiendo y ha tenido mala suerte de perder tres finales y una semifinal", dijo.

Le faltó "calma"
Nadal insistió en que en "ningún momento" tuvo calma. "En realidad el partido empezó muy mal para mí, y el segundo set debí ganarlo por 6-4, cuando tuve saque a favor y lo perdí, un síntoma de que no tenía calma. Luego lo salvé con lucha, pero para ganar no es suficiente, hay que jugar bien al tenis. Hoy, he luchado mucho pero he perdido por falta de calma y de jugar bien", dijo.

"Las derrotas no engrandecen nada por desgracia, pero también uno se da cuenta de la dificultad de lo que he hecho hasta hoy. Ayuda a valorar todo lo que he hecho anteriormente", comentó.

"En el calentamiento, me había sentido bastante bien pero en el partido no"

"En el calentamiento, me había sentido bastante bien pero en el partido no. Me he parado en seco y hay que aceptar la derrota, lo mismo que se han aceptado las victorias, con la cabeza abierta para aprender. Hay que aprender perdiendo y trabajar en lo que he fallado y afrontar mejor los siguientes torneos", fue su plegaria.

"Todos los que practicamos deportes sabemos que salimos para ganar o perder. Hay que aceptar las dos cosas. Uno no se puede venir abajo para perder un partido o muy arriba para ganarlo. Nadie se acuerda de las victorias, sólo de las derrotas. Para Wimbledon, hay poco tiempo pero hay que seguir adelante y prepararme lo mejor posible", dijo.

"No he perdido una final, sólo un partido de octavos de final. No es la peor derrota de mi carrera", finalizó.

 

EL SUECO CREE QUE SU COMPATRIOTA PUEDE GANAR AHORA A QUIEN QUIERA EN PAÍS

Björn Borg: "Ganar a Nadal en Roland Garros es la mayor hazaña que se puede hacer en el tenis ahora mismo"

01/06/09 -11:59.

Björn Borg calificó de "hazaña" y "heroicidad" la victoria de su compatriota Robin Söderling frente a Rafael Nadal en Roland Garros, que le impidió a éste convertirse en el primer jugador que gana cinco veces consecutivas el torneo.

"Si puedes derrotar a Nadal sobre tierra en París, entonces le puedes ganar a quien cojones quieras. Es una hazaña, es la mayor hazaña que se puede hacer en el tenis ahora mismo", declaró Borg al diario sueco "Expressen".

Borg, que se llevó la Copa de los Mosqueteros entre 1978 y 1981, después de haberla ganado ya en otras dos ocasiones en 1974 y 1975, animó a los suecos a darse cuenta de la "heroicidad" protagonizada por Söderling, número 25 del mundo. "Creo que puede ganar el abierto de Francia, y espero realmente que lo haga. Tiene el juego para estar entre los diez mejores del mundo y mantenerse. Sólo hace falta ese poquito, pero ahora creo que él lo tiene", afirmó.

El triunfo de Söderling puede servirle al tenis sueco como impulso para recuperar las glorias de otros tiempos, piensa. El propio Borg viajará esta semana a París para presenciar las últimas rondas del torneo, donde confía en que Söderling complete la sorpresa y se lleve la victoria final.

 

Los fantasmas galos y Rafa Nadal

Rafa Nadal se despidió de Roland Garros en octavos de final a manos del sueco Robin Soderling por 6-2, 6-7 (2), 6-4 y 7-6 (2), en un partido lleno de intrahistoria que dejó un poso de amargura en el nº 1 del mundo y sacó a relucir viejos fantasmas.

TENNIS 2009 French Open Rafael Nadal - 0

A nadie debe sorprender el recelo que Rafa Nadal causa entre la hinchada gala. Su derrota frente a Robin Soderling fue el detonante que desenmascaró un secreto a voces: La Philippe Chatrier disfrutó sin pudor de la caída del tetracampeón del torneo.

Aquello fue una confesión sin tapujos, franca y sonrojante. No sólo fue el reconocimiento a los méritos del tenista sueco, que fueron muchos y merecidos, sino más bien una especie de regocijo ante la derrota del mejor tenista de todos los tiempos sobre tierra batida.

El balear jamás tuvo un mal gesto en el Grand Slam francés. Fue caballeroso en la victoria a la que llegó con 18 años. Desde entonces hasta hoy, triunfo tras triunfo, aumentó su leyenda en París ante la admiración de todos. Vigente campeón del torneo y nº 1 del mundo, para llegar al año en que podía superar el mítico récord de Borg.

España: 9 victorias en 16 años en París

¿Los motivos? Básicamente que España lleva nueve entorchados en los últimos dieciséis años y que el país vecino, vive todavía del título de Yannick Noah, que tuvo lugar en 1983. Sergi Bruguera, Carlos Moyà, Juan Carlos Ferrero, Arantxa Sánchez Vicario, entre otros, pueden haber dejado un poso de animadversión que quedó patente en una tarde que mostró todas las vergüenzas de la hinchada franca. Cuando el campeón se vio contra las cuerdas, los aficionados galos sacaron a relucir un recelo visceral hacia un campeón que no lo mereció. A medida que Soderling construía su victoria, el mayor triunfo de su carrera deportiva, buena parte de los aficionados galos saltaban jubilosos y festejaban los errores del español

Mal cambio de cromos para el torneo: Nadal por Soderling. La verdad es otra, Roland Garros aguarda ya un nuevo campeón, con el suizo Roger Federer, señalado como el favorito por el propio nº 1 del mundo. El abanico de favoritos está más abierto que nunca, a la Armada sólo le queda una baza, la que juega Tommy Robredo. Sería 'gracioso' que el catalán levantara la Copa de Mosqueteros y volviera a hurgar en la herida gala, aunque habría que añadir que Nadal sólo tiene 22 años.

 

EL ENTRENADOR DE RAFA EXPLOTA TRAS LA DERROTA DE SU PUPILO

Toni Nadal: "El público parisino es bastante estúpido"

 

Toni Nadal, entrenador y tío de Rafa Nadal, ha explotado después de la derrotada de su sobrino en Roland Garros ante Soderling: "El público parisino es bastante estupido", afirmó Toni.

El enfado del entrenador viene de largo, ya que afirma, en la Cadena Ser, que "a los franceses les molesta el triunfo de un español. Cuando está entrenando, Rafa es uno de los jugadores que concita más expectación, pero cuando juega lo que quieren es que pierda. Basar la felicidad en la derrota de otro me parece una mala filosofía".

"A los franceses les molesta el triunfo de un español"

Sobre la derrota ante el sueco aseguró que "esperemos que podemos hacer borrón y cuenta nueva. Soy consciente de que siempre es difícil ganar y Rafa tiene que intentar estar en las mejores condiciones posibles, porque la victoria no sólo depende de tí".

Para finalizar, Toni reconoció que "la realidad es que es una derrota dolorosa porque se produce en este torneo. ¿Si tiene algún significado especial o no? El tiempo lo dirá".

 

Roland Garros - Más respeto para Nadal en París

Feliciano López ha asegurado que el trato que ha recibido en Roland Garros Rafa Nadal, cuatro veces ganador de este torneo, "no es justo".

TENNIS 2009 French Open Roland Garros Rafa Nadal - 0

"Para una persona que ha ganado cuatro veces en París, el trato que recibió no es justo", ha subrayado Feliciano López, para quien "no ha habido nunca un francés que compita con él para poder ganar el Roland Garros".

"Me parece un poco extraño que a un jugador que ha ganado cuatro veces allí no sea, al menos, respetado", ha añadido Feliciano, para el que Nadal "te puede gustar más o menos que gane, pero debería ser más respetado".

Feliciano López ha señalado también que "nadie es imbatible" haciendo referencia a la derrota de Rafa Nadal en Roland Garros ante el sueco Soderling, en una pista de tierra batida, donde el mallorquín se mostraba prácticamente imbatido, aunque ha asegurado también con respecto a su compañero que lo que "está haciendo es historia".

Nadal no cumple años en París

Rafa Nadal celebra su 23 cumpleaños, por primera vez en casa desde el 2004, alejado de Roland Garros; con el eco de las fuertes declaraciones de su tío y entrenador, Toni Nadal, que tildó al público francés de estúpido, tras lo acontecido en la grada en el partido de octavos ante Robin Soderling.

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Rafa Nadal celebra su 23 cumpleaños, por primera vez en casa desde el 2004, alejado de Roland Garros, donde no asistió a la Cena de Campeones de la FIT para recoger su premio de campeón del mundo del 2008, tras ser eliminado el domingo, y con el eco de las fuertes declaraciones de su tío y entrenador, Toni Nadal.

El español fue homenajeado por su extraordinaria campaña del 2008 rubricada con dos títulos del Grand Slam, Roland Garros y Wimbledon, además de la medalla de oro de los JJ.OO. de Pekín y los triunfos en Montecarlo, Barcelona, Hamburgo, Queen's, y Toronto, acabando el año como número uno del mundo.

 

Nadal ya descansa en su piscina

Su ausencia fue paliada por un vídeo en el que el campeón español agradeció este reconocimiento de la Federación Internacional de Tenis. Refugiado en su casa de Manacor, disfrutando de la piscina, como él mismo observó, Nadal descansa.

Mientras, su tío y entrenador Toni Nadal se ha ganado la enemistad del público francés, ya de uñas con Rafa, al señalar: "El público parisino es bastante estúpido" y "a los franceses les molesta el triunfo de un español".

En la cena de la FIT, que se celebró en el Pavillon d'Armenoville en pleno centro de Bois de Boulogne, la Federación Internacional entregó a la estadounidense de origen checo Martina Navratilova el premio Philippe Chartier. El ex jugador de Copa Davis británico y ahora comentarista de televisión Andrew Castle presentó la ceremonia, en la que el presidente de la FIT, el italiano Francesco Ricci Bitti, entregó los trofeos, diseñados por el escultor Laurence Broderick.

Los premiados en la cena de la FIT

Este año los premiados fueron el español Rafa Nadal, campeón individual, la serbia Jelena Jankovic, campeona individual, los doblistas Daniel Nestor (CAN) y Nenad Zimonjic (SRB), y Cara Black (ZIM) y Liezel Huber (USA), el taiwanés Tsung-Hua Yang y la tailandesa Noppawan Lertcheewakarn, campeones júniors, los campeones en silla de ruedas, Shingo Kunieda (JPN) y Esther Vergeer (HOL), premiados por noveno año consecutivo.

Nadal sólo piensa en su piscina

Rafael Nadal sólo piensa ahora en la piscina de su casa, tras caer en los octavos de final de Roland Garros ante el sueco Robin Soderling, y allí, en su hogar de Manacor, celebrará por primera vez en un lustro su 23 cumpleaños, aunque sin la Copa de los Mosqueteros al lado.

Rafael Nadal of Spain leaves the court after losing his match against Robin Soderling of Sweden at the French Open
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El de Manacor ha declarado que "ahora, mi preparación es para la piscina de mi casa. Dadme tres días más para pensar en mi puesta a punto para Wimbledon".

Nadal ha asumido la derrota sin excusas: "Hay que aceptarla. Jugué muy corto, sin agresividad, sin calma durante todo el partido. Fue mi culpa más que... pero él lo hizo muy bien. No jugué mi tenis, ésa es la razón de mi derrota. No tengo ninguna excusa".

Sin problema con el público y ve a Federer favorito

El español ha sido irónico y demasiado caballero con el público francés, que siempre acostumbra a animar a todos sus rivales: "No siento nada, estoy acostumbrado (al público), a oír el nombre de los rivales con los que juego, y me los tengo bien aprendidos cuando acabo. Es una pena que este público no haya tenido nunca un detalle conmigo. Ojalá un año lo tengan".

Nadal ha comentado que ahora ve en el suizo Roger Federer al principal favorito para ganar el título: "Todos los que están en cuartos tienen opciones pero para Federer sería bueno para completar su Grand Slam. Lleva muchos años insistiendo y ha tenido mala suerte de perder tres finales y una semifinal".

Nadal ha insistido en que en "ningún momento" tuvo calma: "En realidad el partido empezó muy mal para mí, y el segundo set debí ganarlo por 6-4, cuando tuve saque a favor y lo perdí, un síntoma de que no tenía calma. Luego lo salvé con lucha, pero para ganar no es suficiente, hay que jugar bien al tenis. Hoy, he luchado mucho pero he perdido por falta de calma y de jugar bien".

El número uno del mundo ha asegurado que "las derrotas no engrandecen nada por desgracia, pero también uno se da cuenta de la dificultad de lo que he hecho hasta hoy. Ayuda a valorar todo lo que he hecho anteriormente".

Nadal ha sentenciado diciendo que "no he perdido una final, sólo un partido de octavos de final. No es la peor derrota de mi carrera", finalizó.

 

 

 

 

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Avant de disputer ses matchs, l'Espagnol s'inflige 30minutes d'entraînement d'une rare intensité...

La porte grillagée du court 5 s’ouvre soudainement. Bandeau autour de la tête, écouteurs autour du coup, Rafael Nadal est déjà dans son match. Pardon, son échauffement. La première étape d’une journée qui doit le conduire sur le Central dans l’après-midi, face à Leyton Hewitt. En attendant, le Majorquin ne lâche pas un sourire. Un exercice de trente minutes l’attend. Même en match, rares sont les joueurs qui se dépensent autant que l'Espagnol à l'entraînement.

«J’ai des places pour le Central, mais je préfère voir Nadal s'échauffer que regarder le match de Rezaï, assume un fan. Franchement, c’est plus plaisant.» Pendant que l’oncle Toni distribue les balles, Rafa cogne en cadence. En face, le sparring-partner est aussi tendu qu’avant de jouer le match de sa vie. Le commis du jour, Tennys Sandgren, est un espoir américain. Sa 1.522e place à l’ATP prouve qu’il sait au moins tenir une raquette. De là à lui demander de tenir l’échange…

Toujours vers l'avant

Juste avant l’arrivée du numéro 1 mondial, Stepanek et Soderling ont labouré le court, sans le nettoyer. Rafa s’en charge. Le public applaudit. Et les premiers coups partent, déjà surpuissants. «Putain, mon appareil ne marche pas, glisse un aficionado. Je vais me faire engueuler en rentrant.»

Le tonton lâche peu de mots. L’élève sait ce qu’il a à faire. Monter en régime et frapper chaque balle comme s’il devait la faire exploser en vol. Après dix minutes d’échange, le sparring est déjà écarlate. En face, rien. Pas une goutte de sueur. Alors, la machine accélère. Au service, en coup droit, en revers, Nadal ne frappe qu’en avançant. Son lift se fait de plus en plus giclant.

Enfin en sudation


Puis entre deux salves, l’artilleur pose enfin ses mains sur ses genoux. Ne pas y voir un signe de fatigue chez le Majorquin. Juste un moment de réflexion. «Comment puis-je dégainer encore plus fort?», doit-il se dire intérieurement. Si si, c’est possible. L’intensité des frappes augmente encore. En face, le martyr s’excuse de ne pas renvoyer les balles. Le souffle d’accompagnement du Majorquin se transforme en râle. L’Espagnol, enfin en nage, cherche maintenant les angles. Toujours plus fort. «Il faut vraiment qu’il se calme. Il a u
n match derrière, conseille un grand-père ébahi par le spectacle. J’ai jamais vu autant d’intensité sur un terrain de tennis.» Et dire que ce n’est qu’un échauffement...

 

Photos jour de l'entraînement avant son élimination

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JUAN MARTIN DEL POTRO

 

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.Juan Martin Del Potro et Tommy Robredo

 

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Andy Roddick et James Blake discutent avant de commencer leur entraînement

 

 

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Rafael àROLAND GARROS  BB samedi

 

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Andy Murray à l'entrâinement

 

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EL 'SALTADOR' CATALÁN INTERRUMPIÓ LA FINAL DE ROLAND GARROS

 

Jimmy Jump hizo de las suyas 07/06/09 - 16:14.

El popular 'showman' catalán volvió a hacer una de sus famosas interrupciones. Esta vez, el 'saltador' quiso abarcar el protagonismo en la final de Roland Garros al tratar de cologarle la barretina (típico gorro catalán) a Roger Federer.

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