Patrick Mouratoglou, nous a accordé un long entretien ce samedi à
Roland Garros. La première partie de cet interview est centrée sur
Rafael Nadal dont il estime que le niveau a baissé depuis l'an dernier.
Comme il est l'un des seuls à tenir ce discours et qu'il fait partie de
notre team des Spécialistes, il était logique de commencer par ce
sujet. Ames sensibles, fans de Rafa, tendez bien vos oreilles !
.
Est-ce que tu vas souvent regarde Rafa à l'entraînement ?
Oui, j'adore le regarder s'entraîner car il n'y que lui qui s'entraine
de cette façon avec une telle intensité une telle concentration.
Donc il ne s'agit pas d'une légende ?
C'est une réalité et d'ailleurs c'est pour cela qu'il est aussi fort.
Il est toujours fond et donc il est constamment en progrès, ils sont
rares ceux qui s'engagent toujours à fond dans tous leurs matches, tous
leurs entrainements.
Tu l'espionnes pour améliorer tes entraînements ?
Ce n'est pas pour apprendre. C'est un vrai plaisir de voir
quelqu'un s'investir autant dans ce qu'il fait. La majorité des gens
s'investissent entre 50 et 99% car l'idée de l'échec leur parait trop
douloureuse, innacceptable. Les personnes qui vont au delà ce principe,
et que ce soit dans le sport ou dans d'autres domaines ce sont des
champions.
Beaucoup de personnes pensent que Federer s'entraine moins durement que Rafael Nadal ?
Il faut différencier les entrainements de Federer sur les tournois
et ceux quand il est chez lui. Sur les tournois, il est à la recherche
de ses sensations, donc on peut avoir l'impression qu'il s'en fout etc,
mais de ce que je sais, il s'entraine super sérieusement et de façon
très intensive en dehors de ces périodes très spécifiques de
compétition.
Dans une récente interview dont nous avons repris un extrait
ici, tu expliquais que Rafael Nadal jouait moins bien cette saison,
est-ce que tu peut-être plus précis ?
Il est bon ton de dire qu'il est joue mieux que l'an dernier, mais
à mon sens cela n'est pas vrai. Rafa joue plus dans l'axe, c'est un
constat, une réalité. Bien sur qu'il est monstrueux puisqu'il gagne
tout mais pour moi il joue moins bien, il est moins performant..
Pourquoi ?
Parce qu'il un jeu de défense aussi bon que la saison passée mais
qu'en revanche son jeu d'attaque est moins efficace. Je le répète, il
joue beaucoup plus dans l'axe. Il est plus timide quand il s'agit
d'ouvrir le court. Il a souvent la main dans l'échange mais je trouve
qu'il utilise peu cet avantage. Il attend plus la faute, et cela il ne
le faisait pas par le passé.
C'est pas le cas sur les points importants ?
C'est plus facile quand on est dos au mur !
Selon toi, cela est lié à quoi ?
Il a beaucoup plus de pression que l'an dernier. Il est numéro 1
mondial. De l'avis général, il est imbatable sur terre battue. Et c'est
plus difficile d'être entreprenant quand on a de la pression. L'an
dernier, quand il prenait l'échange à son compte, il était injouable,
je dis bien injouable !!!!
Est-ce que c'est parce qu'il a progressé sur d'autre surfaces que son jeu a changé ?
A mon avis non, ce n'est pas un problème de tennis, pour moi il s'agit de gestion de la pression.
Mais il a fait des progrès techniques, il chope maintenant ?
Son chope est mauvais, à chaque fois qu'il fait un chope, il se
fait déborder. Nadal a gagné Roland et Wimbledon sans faire de revers
chopés. Etre un joueur plus complet cela n'a pas de sens. On est
complet pour faire plaisir aux journalistes. L'objectif est de
dévellopper ses qualités au maximum. Et Nadal ses qualités ce n'est
sûrement pas d'être complet.
C'est quoi alors ?
Nadal a un lift exceptionnel avec lequel il peut déborder ses
adversaires, et trouver des zones incroyables après venir au filet
c'est du luxe. C'est pour cela que je ne comprends pas pourquoi il fait
des revers chopés. A chaque fois qu'il joue Federer et qu'il chope, il
est dans une situation défenssive alors qu'il peut jouer la balle en
liftant. Au service c'est pareil, je ne comprends pas cette volonté de
frapper fort à plat, alors qu'il devrait utiliser les effets avec
beaucoup de kick et de slice. Avec le jeu qu'il a, il doit ouvrir le
court au maximum.
Avec le recul, qu'as-tu pensé de la finale contre Federer ?
Pour moi Federer savait très bien qu'il a joué un mec diminué, c'est
pour cela qu'il a été sobre dans la victoire. Après devant son public à
Madrid, Rafa ne pouvait pas ne pas jouer ce match. Rafa a joué très
très court. Donc c'est logique que Federer ait été offensif. Après, il
est évident que la seule façon pour le Suisse de battre Rafa c'est de
raccourcir les échanges, car au bout de cinq coups de raquette, il perd
90% des points. Il doit donc avoir fini le point avant le 5e coup,
point à la ligne et du fond du court, à la volée, où il veut mais il
doit finir le point.
le 23 mai 2009, 14h39. Nadal et Federer, deux champions en quête d'histoire
L'édition 2009 de Roland-Garros restera dans les annales du tennis si Rafael Nadal ou Roger Federer s'impose, car les deux champions ne sont plus qu'à un pas de signer un exploit de dimension historique.
S'il gagnait le 7 juin, l'Espagnol serait le premier à inscrire son nom cinq fois d'affilée sur la Coupe des Mousquetaires. Personne, même du temps où le tournoi se disputait entre Français (avant 1925), n'a réussi à régner plus de quatre ans sans interruption sur la terre battue parisienne.
Même l'écrasante domination du légendaire suédois Bjorn Borg, qui s'était étendue sur six éditions, record absolu, de 1974 à 1981, avait été entrecoupée par deux intermèdes.
Le fait de remporter le même tournoi majeur cinq fois à la suite est une prouesse rarissime puisque seuls quatre joueurs y sont parvenus en plus de cent ans de compétition, dont deux depuis 1968, l'année qui marque le début de l'époque moderne du tennis avec la réunion des amateurs et des professionnels sur le même circuit (ère Open).
Il s'agit encore une fois de Borg, couronné à Wimbledon de 1976 à 1980, et de Roger Federer, lui aussi sacré sur l'herbe londonienne de 2003 à 2007 et à l'US Open de 2004 à 2008, série en cours.
En triomphant à Paris, le Suisse signerait un exploit d'une magnitude encore bien supérieure puisqu'il égalerait le record des victoires en Grand Chelem détenu par Pete Sampras.
Federer dépasserait l'Américain en prestige car il inscrirait à son palmarès le dernier "Major" qui n'y figure pas, réussissant ainsi le fameux Grand Chelem en carrière, 40 ans après Rod Laver et 10 ans après Andre Agassi, les deux seuls à y être parvenus dans l'ère Open.
Il se placerait au-dessus d'Agassi par le nombre de trophées (14 à 8) et de Laver par le nombre de surfaces sur lesquelles il s'est imposé, car du temps de l'Australien trois Grands Chelems étaient disputés sur gazon.
Le titre de plus grand joueur de tous les temps ne pourrait donc plus guère lui être contesté, en attendant le prochain phénomène de son acabit.
Il n'est pas exclu qu'il s'agisse de Nadal, même s'il est encore bien trop tôt pour que le Majorquin pose sa candidature. Mais une donnée mérite d'être signalée. L'Espagnol aura 23 ans et 4 jours le dimanche 7 juin lorsque se disputera la finale. Il serait ainsi le plus jeune champion de l'histoire à remporter 7 titres du Grand Chelem, avec environ un an et demi d'avance sur Federer.
Rafael Nadal est un garçon formidable. Le Majorquin aime tellement Roland-Garros, qui débute dimanche 24 mai, que, non content de gagner systématiquement le tournoi, il fait de son mieux pour en préserver le suspense.
Il y a seulement une semaine, l'on se demandait si, au fond, il était bien nécessaire de programmer chaque année à Paris quinze jours de tennis pour aboutir à un résultat immuable : victoire du bulldozer espagnol, adversaires ratatinés errant en quête de Prozac et chroniqueurs se croyant victimes d'Alzheimer, à force de confondre les différentes éditions du tournoi, tant elles se ressemblent.
Zéro C'est le nombre de ses défaites à Roland-Garros, où, en quatre participations, il a gagné quatre titres (2005, 2006, 2007, 2008).
Un C'est le rang qu'il occupe dans la hiérarchie mondiale depuis qu'il a détrôné Roger Federer, le 18 août 2008, après sa victoire face au Suisse, en finale
de Wimbledon.
Trois C'est le nombre de défaites qu'il a concédées en quatre ans sur sa surface fétiche, la terre battue. Il a perdu deux fois contre Roger Federer (à Hambourg en 2007 et à Madrid en 2009) et une fois contre Juan Carlos Ferrero (à Rome en 2008).
Quatre C'est le nombre de ses défaites depuis le début de la saison 2009, où il a engrangé 41 victoires. Ses vainqueurs ont été, dans l'ordre chronologique, Gaël Monfils (à Doha, janvier), Andy Murray (à Rotterdam, février), Juan-Martin Del Potro (à Miami, mars), et Federer (à Madrid, mai).
Six C'est le nombre de tournois du Grand Chelem qu'il a déjà gagnés, à seulement 22 ans (Roland-Garros en 2005, 2006, 2007, 2008, Wimbledon en 2008 et l'Open d'Australie en 2009).
Mais, depuis, ô miracle, l'impensable s'est produit. Rafael Nadal a perdu. Chez lui, en Espagne. Sur terre battue, qui plus est. "Sa" surface. En ce beau dimanche 17 mai, à Madrid, c'est Roger Federer qui a ressurgi de nulle part - il n'avait pas gagné un tournoi cette année - pour lui infliger en finale une aimable dérouillée, en deux petits sets (6-4, 6-4).
La belle affaire ! Le Majorquin est donc faillible. Sur terre battue, sa dernière défaite remontait tout de même à plus d'un an... C'était à Rome, face à Juan-Carlos Ferrero, et le jeune homme avait alors une bonne excuse "à la Gasquet" : une grosse ampoule.
La défaite de Madrid tombe donc à point. On peut maintenant, en extrapolant, imaginer qu'il se prenne les pieds dans son tapis rouge préféré, l'ocre de Roland-Garros. Essayons cet exercice, qui, pour être honnête, fleure la mauvaise foi, tant le numéro 1 mondial reste favori.
Voici les raisons de croire que Nadal peut choir de son trône : Federer, toujours 2e mondial malgré son déclin, remonté comme un coucou suisse par sa victoire de Madrid, aura envie de décrocher le seul titre du grand chelem qui manque à son palmarès ; Nadal, en dépit de ses succès, a connu une saison de terre battue pas si facile que ça, bousculé d'abord tendrement par Novak Djokovic (4e) à Monte-Carlo et à Rome, puis plus rudement à Madrid, où le Serbe a eu plusieurs balles de match en demi-finale ; il n'y a plus un seul, mais plusieurs adversaires crédibles pour l'Espagnol, puisque l'on peut ajouter à Federer et Djokovic, par exemple, l'Ecossais Andy Murray (3e) et, avec un soupçon de chauvinisme, Jo-Wilfried Tsonga (9e).
Tentons maintenant le point de vue opposé, plus facile. Nadal a peu de chance de perdre, car : il n'a cessé de progresser et n'est plus le joueur monolithique de ses débuts, où il gagnait déjà ; il y a deux ans, Federer l'avait aussi battu juste avant Roland-Garros, à Hambourg, ce qui n'avait pas empêché l'Espagnol de dynamiter ensuite les espoirs du Suisse ; Roland-Garros se dispute en trois sets gagnants et cela change tout... Dans ce chapitre, on est obligé d'user de points de suspension, tant les arguments abondent.
"JAMAIS LASSÉ"
Que pense Rafael Nadal de ces conjectures ? Jeudi, il gambadait en toute insouciance entre Rueil-Malmaison et Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) sur les courts du très sélect Paris Golf & Country Club. Il y disputait un match exhibition contre Arnaud Clément, juste après que Federer eut fait de même contre Stanislas Wawrinka.
"Je ne suis jamais lassé de gagner", a-t-il confié. Et d'énoncer les raisons de sa sérénité. "J'ai réalisé cette année mon meilleur début de saison. C'est vrai que je suis moins bien sur terre battue que l'année passée, l'année où j'y ai le mieux joué. Mais, cette saison, mon bilan sur cette surface est quand même de trois tournois gagnés et d'une finale dans le quatrième. Je suis prêt."
La meilleure raison, finalement, de croire à l'éventuelle défaite de Nadal est bêtement sonnante et trébuchante. En ces temps de libéralisation des paris sportifs, miser sur l'Espagnol n'a aucun sens : sa cote avoisine, sur la plupart des sites, les deux contre un, soit 2 euros de gain pour 1 euro parié. En misant sur tout autre joueur, on peut espérer, sait-on jamais, faire fortune.
Le mot de la fin est pour Arnaud Clément - battu jeudi 6-3, 6-3 -, qui pense aussi que tomber sur Nadal relèverait de la mauvaise fortune. Quels seront les objectifs de l'Aixois à Roland-Garros ? "Ils seront revus à la baisse si je le rencontre au 1er tour..."
Alors que le tirage au sort des tableaux finaux de cette édition 2009
de Roland Garros a été effectué ce vendredi matin du côté de la Porte
d'Auteuil, il est temps de faire le point sur le forces en présence
dans la capitale française où l'on se dispute actuellement les
dernières place qualificatives pour participer à la fête.
Simple Messieurs: Nadal grand favori
Dans le tableau masculin d'abord, où Rafael Nadal, malgré sa défaite à
Madrid, fait une nouvelle fois figure de grandissime favori.
L'espagnol, quadruple tenant du titre et numéro 1 mondial, n'a en effet
jamais perdu sur la surface ocre des Internationaux de France et, avec
un jour de repos entre chaque match, il ne devrait pas se voir
confronté au même problème que dans la capitale ibérique. Il ne faudra
donc pas compter sur une défaillance physique du majorquin qui sait
parfaitement gérer le rythme d'un tournoi du Grand Chelem.
Le danger viendra de Federer et Djokovic
Au rang des outsiders sérieux ont retrouve bien entendu Roger Federer
dont la victoire face à Nadal, il y a quelques jours, a ravivé de façon
inespérée l'espoir de le voir enfin triompher sur la brique pilée
parisienne. Attention cependant puisque le suisse est dans la partie de
tableau d'un Novak Djokovic en grande forme face auquel il reste sur
deux défaites dont une sur terre battue. Le serbe, impressionnant ces
deux derniers mois, a effectivement fais d'énormes progrès sur la
surface ocre et sera probablement le troisième homme fort de ce tableau
de simple messieurs.
Murray pas encore prêt
A un degré moindre, Andy Murray aura aussi son mot à dire même s'il ne
semble pas encore en mesure de viser le titre. Le sens tactiques du
britannique avait notamment fait des merveilles à Monte-Carlo mais il a
encore quelques progrès techniques à effectuer avant de faire figure de
favori sur terre. Dans son sillage on retrouve des joueurs comme Juan
Martin Del Potro, Fernando Verdasco, Nikolay Davydenko ou encore
Fernando Gonzalez qui sont capables de coups d'éclats et qu'il faudra
surveiller de près, tandis qu'Andy Roddick ne semble pas en mesure
d'inquiéter les meilleurs même s'il est sans aucun doute mieux préparé
que jamais. Enfin, de bonnes surprises pourraient venir de Stanislas
Wawrinka, Tomas Berdych ou Robin Soderling.
Les français pas au mieux
Côté français, tout est plus flou. Si le contingent tricolore a fière
allure puisqu'il se présente avec deux de ses représentants au sein du
Top 10 ATP, ses résultats récents sont moins flatteurs, Gilles Simon en
tête puisqu'il reste sur quatre défaites consécutives sur terre battue
et doit faire face à une grosse baisse de motivation. Jo-Wilfried
Tsonga a, quant à lui, du mal à trouver la bonne carburation sur terre
même si ses dernières sorties ont été plus convaincantes, tandis que
Gaël Monfils, blessé au genou, n'est pas encore sûr de pouvoir tenir sa
place. La lumière pourrait alors venir de Paul-Henri Mathieu, tête de
série n°32 du tournoi, qui monte en puissance ces derniers jours comme
le confirme victoire sur Andy Murray à l'occasion du tournoi exhibition
de Rueil-Malmaison. Il ne faudra pas non plus oublier de garder un œil
sur Jérémy Chardy.
LEUR ETAT DE FORME
Rafael Nadal :
« Je suis très content d'être ici. Je me suis déjà entraîné samedi et
ça s'est très bien passé. Physiquement, je n'ai plus de problème, même
si on ne sait jamais ce qu'il peut se passer sur un long tournoi comme
celui-ci. J'ai fait une saison sur terre battue presque parfaite avec
des victoires à Monte-Carlo, Barcelone et Rome. Cela m'a donné beaucoup
de confiance pour aborder Roland-Garros.»
Roger Federer :
« Je me sens bien. Je suis de bonne humeur, bien dans mon jeu. Je me
suis bien entraîné toute cette semaine. Je n'ai pas de problème à
m'adapter aux conditions de jeu, que ce soit à Madrid ou ici à
Roland-Garros. Gagner à Madrid a été quelque chose de super pour moi.
Une chose qui m'a donné confiance en moi et confiance pour ce tournoi.»
Andy Murray :
« Je me sens très bien. J'étais arrivé très tard dans la nuit avant mon
match d'exhibition contre Paul-Henri Mathieu (mercredi) et je m'étais
senti un peu courbaturé. J'ai vu mon kiné ces derniers jours et tout va
bien. J'ai très bien joué ces derniers mois et, même si je n'ai pas
forcément joué mon meilleur tennis sur terre battue, j'ai quand même
fait une demie à Monte-Carlo et un quart à Madrid. Je sais que si je
joue à mon meilleur niveau j'ai une chance. »
Novak Djokovic
: « Jusque-là, ma saison sur terre battue a été fantastique et je me
sens bien sur le court, je peux jouer avec beaucoup de confiance. Je
pense d'ailleurs que c'est ça le plus important avant d'aborder
Roland-Garros. J'ai joué les deux dernières demi-finales ici alors
forcément je suis très heureux de revenir et j'espère pouvoir franchir
la dernière marche.»
LEUR PREMIER TOUR
Rafael Nadal (opposé
à un qualifié) : « Je ne sais pas encore de qui il s'agit. Ce qui est
sûr, c'est qu'il aura déjà trois matches dans les jambes. Il sera prêt
à jouer. Moi aussi. »
Roger Federer (opposé à
Alberto Martin) : « Nous nous sommes déjà rencontrés une fois, à Monte
Carlo (victoire du Suisse 6-0, 6-1). C'est un de ces Espagnols qui rend
les matches difficiles. Ce sera important de bien jouer du fond de
court et d'être très agressif en évitant de lui donner du rythme. »
Andy Murray
(opposé à Juan-Ignacio Chela) : « Je sais que je joue Chela et qu'il
est évidemment un joueur très difficile à jouer sur cette surface. Il
était blessé la saison dernière mais il revient bien. »
Novak Djokovic
(opposé à Nicolas Lapentti) : «Nicolas est sur le circuit depuis
longtemps, il a beaucoup d'expérience. Il a connu pas mal de hauts et
de bas et un passage difficile ces dernières saisons, mais aujourd'hui
il revient vraiment bien. Et en plus la terre battue est sa meilleure
surface. Cela ne sera pas un premier tour facile mais beaucoup de
choses dépendront de moi. Si je joue à mon niveau une bonne chance de
gagner.»
Tommy Robredo - Amelie Mauresmo - Feliciano lopez.
NADAL EST-IL INVINCIBLE A ROLAND-GARROS ?
Roger Federer : « Ne jamais avoir perdu à Roland-Garros est un record incroyable qu'il détient. Tout le monde aimerait avoir le même. Mais ça ne me fait pas particulièrement peur, j'ai juste énormément de respect pour ce qu'il a déjà fait. »
Andy Murray : « Il y a plus de
joueurs qui peuvent battre Nadal sur gazon que sur terre battue. On
s'attend évidemment à ce que Nadal soit en finale ici, comme on
s'attend à ce que Federer soit en finale à Wimbledon. »
Novak Djokovic
: «La demie perdue contre Rafa à Madrid m'a quand même donné encore
plus de certitudes sur le fait que je pouvais le battre, je me
rapproche petit à petit. A Madrid j'ai certainement joué mon meilleur
match contre lui, j'ai tout tenté, j'ai été agressif et il a dû sortir
des coups exceptionnels pour me battre. C'est un énorme progrès comparé
à l'année dernière.»
Recueilli par C.B. et P.B., à
Rafael Nadal à l'entrainement
Rafa samedi en Exhibition
Conference de presse
Rafael Nadal: «Perdre à Roland-Garros ne serait pas une tragédie»
TENNIS – Le quadruple tenant du titre ne veut pas se mettre une pression supplémentaire à l'idée d'égaler le record de Björn Borg…
Est-ce que votre genou va mieux depuis la finale de Madrid?
Ça peut aller. Il y a des jours où ça va mieux que d’autres, mais j’espère bien être à 100% prêt pour Roland-Garros.
Quel adversaire craignez-vous?
Aucun en particulier. Je respecte tout le monde. Je me focalise d’abord sur mon jeu, si quelqu’un me bat, c’est qu’il l’aura mérité.
La défaite contre Federer à Madrid n’a rien changé à votre état d’esprit?
On ne peut pas gagner tous les tournois. Ma saison sur terre battue est déjà très bonne, peut-être la meilleure. Je gagne trois tournois, je fais finale dans le quatrième. Il n’y pas de honte à perdre contre un joueur comme Roger. Sans me chercher d’excuses, la surface le favorisait un peu plus, ma demi-finale contre Djokovic m’avait aussi demandée pas mal d’énergie. Mais il n’y a rien à redire: il était meilleur ce jour-la.
Federer peut-il gagner Roland-Garros cette année?
C’est une question un peu étrange. On parle quand même de quelqu’un qui sort de trois finales consécutives à Paris. Evidemment qu’il peut gagner ce tournoi.
Ressentez-vous une pression particulière à l’idée d’égaler le record de cinq victoires de Björn Borg?
Non, je n’y pense pas du tout. Il n’y a qu’une pression c’est celle des matchs à disputer. Cette année, j’ai déjà gagné l’Open d’Australie et trois Masters 1000, ça me donne une certaine sérénité. Roland-Garros reste un tournoi très relevé. Perdre à Paris, même tôt, ne serait pas une tragédie, il faut accepter la défaite.
À force de venir à Paris, vous n’auriez pas envie d’y vivre plus tard?
Non, non (sourire). C’est une très belle ville, l’un des plus belles peut-être. Mais je suis définitivement un garçon de Majorque.
Vamos Rafa!
Rafael Nadal est-il plus fort que jamais ?
Compte tenu du niveau qu'il avait déjà atteint, notamment sur terre battue, , oui, Rafael Nadal, le n°1 mondial, a encore trouvé le moyen de faire mieux, au point d'affoler les statistiques.
En portant à cinq (consécutives) son record de victoires à Monte-Carlo et à Barcelone, avant d'établir à quatre celui de Rome, il est devenu au passage le premier à réussir le triplé Monte Carlo-Barcelone-Rome en trois semaines seulement.
Trois titres en autant de semaines, cela ne lui était jamais arrivé !
Le tout en ne perdant qu'un seul set au total de ces trois victoires, en finale à Monte-Carlo face à Novak Djokovic.
Et quatre au total sur terre battue depuis sa « vraie fausse » défaite d'entrée à Rome contre Ferrero en 2008, alors qu'il souffrait d'ampoules, et n'avait pas pu défendre ses chances.
Certains pouvaient penser que ses progrès sur surface rapide auraient pu affecter son efficacité sur terre battue...
Bien au contraire ! Rafael Nadal est plus dominateur que jamais sur ce qui reste, on l'a compris, sa surface de prédilection...
25/05/2009 - 14:59 Nadal, 29e !Rafael Nadal a débuté Roland-Garros comme les quatre années précédentes : en trois sets. L'Espagnol, tenant du titre, a battu un coriace Brésilien Marcos Daniel 7-5, 6-4, 6-3 en 2h30 pour sa 29e victoire de suite à Paris. Le N.1 mondial affrontera un Russe au 2e tour : Kunitsyn ou Gabashvili.
Nadal satisfait
Vainqueur en trois sets (7-5, 6-4, 6-3) lors de son premier tour face
au Brésilien Daniel, Rafael Nadal a expliqué qu'il avait eu un peu de
mal à entrer dans le match avant de dérouler par la suite.
Auteur d'un début de match compliqué au premier tour, Nadal estime que le plus important est d'avoir finalement gagné en trois manches cette rencontre face au Brésilien Daniel : « Oui, c'est vrai, c'était difficile. Je m'attendais à un match disputé. Je n'ai pas forcément commencé à mon meilleur niveau. C'était déjà comme cela les quatre années précédentes. Le plus important est de rentrer sur le court en essayant de gagner. J'ai gagné en trois sets. A certains moments, j'ai même commencé à jouer beaucoup mieux au troisième set. J'espère continuer à m'améliorer au prochain match » a t-il déclaré en conférence de presse. Concernant son maillot rose, l'Espagnol n'a pas de trouver de raisons particulières : « Je n'en sais rien. Pourquoi j'étais en jaune il y a deux semaines ? Vous pourriez me poser la même question ! C'est parce que je n'ai pas envie de m'habiller et de porter les mêmes couleurs toutes les semaines. » AG (Rédaction Sport365.fr)
Rafael Nadal: « Pourquoi pas le rose? »
![]() L'interview de Rafael Nadal après sa victoire 7-5, 6-4, 6-3 contre le Brésilien Marcos Daniel PARIS
Cette victoire lui a permis de s'offrir le record du nombre de matches
remportés d'affilée à Roland Garros. Le n°1 mondial totalise désormais
29 victoires consécutives et dépasse d'une unité le légendaire Björn
Borg.
Serge Fayat
Nadal ne s'inquiète pas
![]() Rafael Nadal reste l'homme à battre à Roland Garros Crédits photo : Reuters Rafael Nadal a démarré piano Roland Garros. S'il reconnaît lui-même qu'il n'a pas bien joué contre Marcos Daniel, le n°1 mondial ne s'inquiète pas outre mesure, estimant qu'il devrait s'améliorer au fil des tours. ![]() La victoire de Roger Federer à Madrid aurait-elle ouvert des perspectives ? A voir le modeste Marcos Daniel, issu des qualifications, poser des problèmes à Rafael Nadal, on peut effectivement se poser la question. Le Taureau de Manacor aurait-il été plus affecté qu'il ne veut bien l'avouer par son revers face au Suisse (6/4 6/4) ? A moins qu'il n'ait été temporairement ébloui par sa chemisette rose fluo… Quoi qu'il en soit, le Majorquin a connu une mise en route délicate (deux fois 52 minutes pour remporter les deux premiers sets). La victoire est certes au rendez-vous (7/5 6/4 6/3) - comment pouvait-il en être autrement - mais la manière a parfois laissé à désirer, comme en témoigne ses 32 fautes directes. «Je m'attendais à un match difficile. Je n'ai en plus par très bien joué. C'était déjà d'ailleurs le cas les quatre saisons précédentes au premier tour.» Une prise de risques plus importante Encore un record
25/05/2009 - 17:00 Nadal et Federer, chaud devant
![]()
Rafael Nadal et Roger Federer n'ont pas été cueillis à froid au 1er tour de Roland-Garros devant Marcos Daniel (7-5, 6-4, 6-3) et Alberto Martin (6-4, 6-3, 6-2). Devilder a raté un exploit face à Wawrinka. Mathieu a dominé Recouderc, Chardy a maîtrisé Alves et Rufin, invité, a sorti Schwank. ROLAND-GARROS - Tableau messieurs - 1er tour LE CHIFFRE DU JOUR : 29. Rafael Nadal a gagné sa 29e victoire consécutive à Roland-Garros. C'est un record puisque même Bjorn Borg, qui a gagné six fois le titre, n'a pas fait mieux (le Suédois avait pris sa retraite l'année suivant son 6e titre en 1981, son 4e consécutif. Ses victoires: 1974, 1975 puis de 1978 à 1981). Avec 20 victoires de suite, Jim Courier est loin derrière (victoires en 1992, 1993 et demi-finale en 1994).
NADAL, FEDERER ? ILS SONT CHAUDS ! ![]() Une petite trentaine de degrés sur les courts ce lundi sur les courts, cela peut faire bouillir les plus impatients, cela ne pose aucun problème pour Rafael Nadal, né sous le soleil de plomb majorquin ni pour Roger Federer, qui réside à Dubaï où il fait encore plus chaud. Le N.1 et le N.2 mondial ont fait le métier au premier tour de Roland-Garros dans des conditions beaucoup plus douces qu'à Melbourne par exemple. Leurs adversaires, le Brésilien Marcos Daniel pour Nadal et Alberto Martin, ont aussi adoré le soleil du central, mais il n'y sont pas restés longtemps. Tout de rose vêtu, Rafael Nadal a beau voir la vie en rose (la couleur de son nouveau tee-shirt, (un clin d'oeil aux rugbymen du Stade Français ?), il lui a fallu un set pour mettre la mire sur Daniel. "Commandant Marcos" d'un jour, le Brésilien a profité des bourrasques de vent pour réussir quelques coups mémorables. Après avoir fait frissonner le public en débordant Nadal ou en le prenant de court sur des amorties, Daniel s'est rangé sur le côté (7-5, 6-4, 6-3). Prochain adversaire : le Russe Teimuraz Gabashvili. Ce qu'en pense Rafael Nadal : "Un premier match dans un Grand Chelem est toujours un passage difficile. C'est normal et cela a toujours été le cas pour moi depuis quatre ans ici. J'ai quand même gagné en trois sets, ce qui est important, même si j'aurais sans doute pu gagner plus facilement encore. J'ai eu quelques bons passages au troisième set. Mais mon jeu de jambes n'était pas au point. J'espère progresser lors des prochains tours. C'est difficile de comparer mon degré de forme par rapport aux années précédentes. Je ne me rappelle plus! Mais ce qui est sûr c'est que je préfère jouer dans ces conditions (soleil, chaleur) plutôt que dans le froid et sous la pluie." ![]() Rafael Nadal avait perdu un jeu de service au premier set contre le 96e mondial (issu des qualifications). Roger Federer s'est même permis de perdre son premier engagement et d'être mené 0-2 par Alberto Martin (97e mondial). Très appliqué en fond de court avec 10 aces, 38 coups gagnants (pour 29 fautes directes) le Suisse a dominé son sujet et pris ses marques. A noter: un peu trop de facilité à la volée 14 montées réussies sur 29. Le triple finaliste sortant à Roland-Garros n'a plus perdu un set dans un premier tour du Grand Chelem depuis l'US Open en 2003, et cela suffit à son bonheur (6-4, 6-3, 6-2). LA DECLARATION DU JOUR Roger Federer : "Je n'ai pas vraiment regardé le match de Nadal. Un set peut-être. J'ai plus suivi celui de Stan (Wawrinka, Suisse comme lui). Il était en train de batailler alors ça m'intéressait plus. Je suis content d'avoir quelques jours pour décompresser." Nadal, genou touchéRafael Nadal est embêté : l'Espagnol a laissé entendre qu'il souffrait quelque peu du genou gauche en marge de son premier match à Roland-Garros, remporté face au Brésilien Marcos Daniel issu des qualifications (7-5, 6-4, 6-3). Douleur causée par le stress et un choc à l'entraînement. Lundi, et malgré cette douleur ressenti lors du deuxième set, Rafael Nadal a gagné sa 29e victoire consécutive à Roland-Garros. C'est un record puisque même Bjorn Borg, qui a gagné six fois le titre, n'a pas fait mieux (le Suédois avait pris sa retraite l'année suivant son 6e titre en 1981, son 4e consécutif. Ses victoires: 1974, 1975 puis de 1978 à 1981). "J'ai quand même gagné en trois sets, ce qui est important, même si j'aurais sans doute pu gagner plus facilement encore. J'ai eu quelques bons passages au troisième set. Mais mon jeu de jambes n'était pas au point. J'espère progresser lors des prochains tours."
Nadal sans tremblerRafael Nadal s'est imposé sans encombre face au Russe Teimuraz Gabashvili 6-1, 6-4, 6-2 en 2h17. En seizième de finale, le numéro un mondial et quadruple tenant du titre affrontera le vainqueur du match entre Andrey Golubev et Lleyton Hewitt. Avec cette nouvelle victoire, Rafael Nadal décroche un nouveau record. Celui du nombre de matches consécutifs remportés à Roland-Garros. L'Espagnol en compte 30.
"Je me sens bien. Mais je me sentais bien aussi durant le premier match. Je pense avoir joué un petit mieux aujourd’hui qu’au premier tour. C’est positif. Et j’ai gagné en trois sets, c’est également positif. Je suis heureux et en confiance avant le 3ème tour maintenant. Dans l'ensemble, j'ai eu de meilleures sensations que lundi. Je suis très concentré. J'essaie de m'améliorer jour après jour, car le match suivant sera très compliqué. Hewitt est un très gros adversaire. Les matches contre Lleyton ont toujours été durs pour moi, il va falloir que je joue vraiment bien pour gagner. C'est ce que je vais essayer de faire. Jouer mon meilleur tennis. C'est tout ce que je peux faire."Nadal étrille HewittRafael Nadal est vraiment le roi de la terre battue. L'Espagnol n'a fait qu'une bouchée de l'Australien Lleyton Hewitt en s'imposant en trois sets 6-1, 6-3, 6-1. Avec cette rencontre, le numéro un mondial remporte son 10e match de suite sans perdre un set. Nadal impressionnant
Nadal : «Je n'ai jamais été calme»
Grand
dans la victoire, par exemple quand il console Roger Federer après la
finale de l'Open d'Australie, Rafael Nadal l'est aussi dans la défaite.
Le champion déchu a fait face avec dignité et patience à une salle de
presse archicomble. Mais ses traits tirés trahissaient sa fatigue et sa
déception.
«Rafael Nadal, vous n'avez jamais semblé vraiment à l'aise ? Rafael Nadal éliminé !
Coup
de tonnerre sur Roland-Garros! Rafael Nadal, quadruple tenant du titre,
s'est incliné pour la première fois de sa carrière dans le tournoi
parisien. Le numéro un mondial a mordu la poussière lors des huitièmes
de finale, dimanche, face au Suédois Robin Söderling en quatre sets
(6-2, 6-7 [2], 6-4, 7-6 [2]).
La
terre a tremblé dans l'Ouest parisien, dimanche à 17h51. Rafael Nadal,
quadruple vainqueur du tournoi, invaincu à Roland-Garros depuis ses
débuts en 2005 (soit 31 matches), vainqueur de ses 32 derniers sets, a
perdu contre Robin Söderling, un spécialiste des tournois indoor, 25e
mondial, qui jouait son premier huitième de finale en Grand Chelem et
n'avait pris qu'un jeu à l'Espagnol au début du mois, à Rome. Borg garde ses records
Fidèle à son habitude, le numéro un mondial s'est battu jusqu'au bout de ses forces, mais il n'était pas dans un grand jour. Souvent dominé dans l'échange, loin derrière sa ligne de fond, il a commis des fautes directes inhabituelles pour lui, parfois à des moments clés de la partie. Une faiblesse déjà détectée au premier tour contre Marcos Daniel, et fatale contre un joueur du standing de Söderling. Il n'a jamais semblé sur le point de prendre les commandes de la partie, même après avoir fait le break au début des deuxième et quatrième sets. Ses coups ont souvent manqué de profondeur, face à un adversaire grand (1,93m) et peu gêné par le rebond. Et l'inéluctable s'est produit. «Je n'ai jamais été calme, je n'ai pas joué mon meilleur tennis, je n'ai pas suffisamment attaqué, j'ai joué trop court, a expliqué l'Espagnol, qui a fait bonne figure mais a été décontenancé par l'attitude du public : C'est dommage que, dans un tournoi qui est aussi important pour moi, le public n'ait jamais eu ce geste vis-à-vis de moi. J'espère qu'une année, le public aura ce geste à mon égard.» L'Espagnol ne deviendra donc pas le premier joueur à remporter cinq fois de suite Roland-Garros, exploit réalisé par Roger Federer à Wimbledon et à l'US Open. «On se rend compte des difficultés de tout ce que j'ai pu accomplir jusqu'à présent», a précisé Nadal. De façon plus anecdotique, Söderling permet à l'un de ses compatriotes, Björn Borg, de garder son record de sets gagnés consécutivement (41 contre 32). Le tournoi s'offrira un nouveau vainqueur, dimanche prochain, dans un tournoi qui a perdu en un week-end deux de ses principales têtes de série, avec Nadal et Novak Djokovic. Selon l'identité du nouveau champion, une nouvelle réplique sismique pourrait bien se produire. A. Q., à Roland-Garros
Toni Nadal: "Rafa n'était pas blessé"Dimanche 31 mai 2009 - 21:21
Rafael Nadal a perdu son titre dimanche en huitièmes de finale de Roland-Garros non
pas parce qu'il était blessé mais parce qu'il jouait mal, selon son
oncle et entraîneur Toni Nadal.
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1 Mellia Royal Alma Boutique Hôtel, rue Jean-Goujon Le clan Nadal y loge depuis 2005 et la première couronne du Majorquin à Roland-Garros. Selon L’Equipe, Rafa passe plusieurs heures dans sa chambre à jouer à la PlayStation. Avant, il avale un généreux petit déjeuner: céréales, pain, beurre, Nutella et deux verres de jus d’orange.
2 Pizza Pino, Champs-Elysées L’établissement propose – avec le Napoletano – les meilleures pizzas et pâtes de Paris, selon Nadal. Après le repas, le joueur s’offre parfois une glace sur les Champs. Les dimanches soir de victoire en finale, toute la «famille» rallie un restaurant très réputé au Trocadéro, avec vue sur la tour Eiffel.
3 Napoletano, avenue Franklin-Roosevelt «Rafa commande toujours une pizza aux crevettes et aux anchois, suivie par des pâtes aux crevettes et aux champignons, selon le patron du restaurant, Antonio Esposito. Certains fans l’attendent et restent à table des heures alors qu’ils ont fini de manger depuis longtemps!» Jusqu’à hier midi, l’Espagnol n’avait pas encore mangé au Napoletano.
4 L’ambassade d’Espagne,
avenue Marceau Ultraprotégé et donc
difficilement accessible par ses admirateurs, le site reçoit la visite de Nadal
après chaque finale remportée (4 titres consécutifs depuis 2005). La
représentation diplomatique n’est située qu’à 400 m de son hôtel. On n’en saura
pas plus: la réception de l’ambassade n’aime pas beaucoup les questions.
EL NÚMERO 1 DEL MUNDO NECESITÓ DE 19 JUEGOS Y 2:23 HORAS PARA DERROTAR AL BRASILEÑO Rafa Nadal sudó más de lo esperado ante Marcos Daniel en su debut en ParísCuando el balear señaló que "no hay rival fácil en un Grand Slam" y que "hay que ir partido a partido hasta encadenar, si es posible, siete victorias consecutivas", la gente le tildó de excesivamente humilde. Tras su debut en esta nueva edición de Roland Garros ante el brasileño Marcos Daniel, que le ha hecho trabajarse más de lo esperado el triunfo, podemos decir que estaba en lo cierto. Igualmente, el número 1 sigue sin conocer la derrota en estas pistas y está a seis triunfos de conseguir su quinta Copa de los Mosqueteros de forma consecutiva. la cuenta atrás ha empezado... ![]() Así seguimos el partido entre el español y el brasileño. Rafa Nadal (1) se deshizo del brasileño Marcos Daniel (Q) por un marcador global de 7-5, 6-4 y 6-3 tras dos horas y veintitres minutos de juego. El balear sudó para arrancar su maquinaria, pero terminó logrando una discreta victoria que le permitirá estar presente en la segunda ronda, donde se medirá a un ruso, Igor Kunitsyn o Teimuraz Gabashvili. Como viene siendo habitual en cada inicio de torneo, Nadal fue de menos a más en su debut ante un rival que intentó jugar sus bazas desde el primer momento, pero que terminó sucumbiendo ante el tenis del número 1. Daniel saltó a la pista convencido de que la única manera de poder hacer daño a Nadal sería jugar al ataque, con la mente puesta en la red siempre que tuviera una mínima opción. Su buen hacer con el servicio en los compases iniciales le permitieron llevar a buen puerto esta táctica. A medida que el reloj fue corriendo, la maquinaria de Nadal se fue engrasando. El balear rompió el servicio del brasileño en el noveno juego, perdió el suyo a continuacion, pero no tardó en volver a asestar otra ruptura a un rival que. haciéndolo bien, perdió el primer set con un parcial de 7-5. Nadal lleva sin perder un set desde la final del 2007. El segundo set fue más disputado. Daniel no bajó los brazos y siguió plantando cara a Rafa. No sólo intentó subir a la red cuando tenía ocasión sino que hizo acopio de un buen físico aguantando desde el fondo de la pista, y un buen tenis, aprovechando el viento que hacía presencia de manera irregular para hacer dejadas al balear, llegando incluso a tomar ventaja en el marcador (3-1). Sin embargo, Nadal tiene bien estudiado el arte de aguantar y fue paciente para recuperar su servicio, buscando y encontrando las líneas laterales y de fondo y ejecutando a la perfección el golpe del passing shot. El tercer y definitivo set fue otra historia totalmente diferente. Empezó con ruptura de un Nadal enchufado cuyo objetivo prioritario era resolver el partido por la vía rápida. El aumento de errores no forzados por parte del brasileño, ya venido a menos, ayudó para que Rafa sumara juegos de manera seguida. Sólo el saque y la derecha a la desesperada de Daniel permitió a éste estirar el chicle. Pero fue sólo eso, estirar un partido que ya tenía escrito su guión. Un guión que cerró Nadal con un último parcial de 6-3, certificando una nueva victoria en París (ya van 29 seguidas) y sellando su pase a la segunda ronda, donde se tendrá que ver las caras con un ruso, bien Igor Kunitsyn bien Teimuraz Gabashvili.
Roland Garros - Nadal es crítico consigo mismolun 25 may 19:01:00 2009 Rafael Nadal hace un ejercicio de autocrítica a su puesta en escena en Roland Garros, al señalar tras su victoria ante el brasileño Marcos Daniel que en el futuro tiene que jugar "con más electricidad en las piernas" ![]() "Hoy tenía las piernas más paradas de lo que están habitualmente, y en este deporte, las milésimas cuentan porque hace que llegues antes a la bola y la pilles mejor. Hoy he jugado un poco corto, sin esquema y regularidad y eso es clave. Hay que jugar más adentro de la pista y con electricidad en las piernas", admite el tenista mallorquín. "Físicamente me encuentro bien, no puedo comparar con el año pasado", dijo Nadal, quien recordó que en el 2008 no jugó muy bien los tres primeros partidos. "Ahora confío y espero que el torneo sea largo para mí", dijo. Sobre su primer partido reconoció también que había desperdiciado oportunidades, "para que se hubiera dado un resultado más abultado", y aventuró que esto le servirá para corregir para el próximo. De su rival dijo que juega "normal, y tiene mejor revés que derecha", pero apuntó que le había "facilitado" que jugara mejor.
Nadal gana con prisas a Gabashvili y está un paso más cerca del objetivoRafael Nadal ya está en la tercera ronda, a sólo cinco victorias de su quinto Roland Garros consecutivo. A pesar de jugar en la pista secundaria y con climatología adversa (cielo nublado, encapotado y viento ligero de lado), el número 1 del mundo derrotó sin mucha dificultad a Teimuraz Gabashvili. ![]() Así vivimos el partido entre el español y el ruso Rafa Nadal (1) se impuso al ruso Teimuraz Gabashvili por un marcador global de 6-1, 6-4 y 6-2 tras dos horas y diecisiete minutos de juego en un choque disputado en la Suzanne Lenglen. El número 1 del mundo sigue ampliando su registro en Roland Garros, que ya asciende a 30-0, y sigue en sus trece de conseguir su quinta Copa de los Mosqueteros de manera consecutiva. Ahora, sólo le quedan cinco partidos... El choque comenzó, sorpresivamente, con un 0-40 favorable a Gabashvili; sin embargo, el ruso no supo aprovechar esas tres ventajas y terminó cediendo el juego a favor de Nadal. El balear vio que su rival se iba a jugar todo y le esperó un paso por detrás de la línea de fondo, pegando de lado a lado a la par que iba ganando terreno. Rafa recogió los frutos de su trabajo a los 22 minutos de juego, rompiendo el saque de su rival en la primera opción de la que dispuso. Gabashvili no tiró la toalla, pegó bien a la pelota y movió a Nadal, pero éste es único a la hora de defenderse y cambiar la dinámica del juego. Logró un break más antes de cerrar el primer set con un parcial de 6-1. El segundo setv tuvo mucha más intensidad y ganó en calidad tenística. Gabashvili acertó planteando un juego de saque-red que el público aplaudió desde la grada. El ruso se venía arriba por momentos... hasta que llegaron los momentos clave del partido. En el séptimo juego, con saque de Teimuraz, Nadal gozó de hasta siete bolas de break que no llegó a materializar en los más de quince minutos que duró el interminable juego. Dos juegos después, Rafa se apuntó el juego en blanco y dejó su camino libre de escollos para cerrar la segunda manga con un parcial de 6-4. El balear apretó el acelerador para poder ver la final de la Champions por televisión. Sólo quedaba un set y la final de la Champions estaba en el horizonte. ¿Resolvería rápido Nadal para llegar a tiempo al hotel de ver el fútbol? La respuesta no tardaría en advertirse. Nadal rompió el saque de Gabashvili en el juego inicial y puso la directa hacia el triunfo. Ni la lluvia que pareció por París en el rush final del partido impidió que el manacorí pudiera cerrar apaciblemente el encuentro. Un último parcial de 6-2 y a 'animar al Manchester' con el billete para la siguiente fase en el bolsillo... En tercera ronda, Rafa Nadal habrá de medirse al australiano Lleyton Hewitt, que se impuso al kazajo Andrey Golubev por un tanteo de 6-4, 6-3 y 6-1. Nadal y Hewitt se han medido en ocho ocasiones con cuatro victorias para cada uno. París desequilibrará la balanza.
Otro paseo para Rafa Nadal
El número uno del mundo ha superado la segunda ronda de Roland Garros venciendo con comodidad al ruso Teimuraz Gabashvili por 6-1, 6-4 y 6-2. Ésta ha sido la 30ª victoria del manacorense en Roland Garros. Ahora, en tercera ronda espera el australiano Lleyton Hewitt. Nadie, ni siquiera el propio jugador sueco Bjorn Borg, ha sido capaz de ganar 30 partidos seguidos en París. Nadal lo consiguió hoy en dos horas y 17 minutos al derrotar a Gabashvili, 72 del mundo, un jugador nacido en Tiflis pero con domicilio en Sant Cugat del Vallés, que se entrena en el club Barcelona Total Tennis y que está dirigido por el técnico español Alvaro Margets. Dio igual que el partido se disputara en la pista Suzanne Lenglen, la segunda en importancia del Estadio de Roland Garros, y que al final acabaran jugando con una ligera lluvia. El español fue muy superior. Nadal se movió con algo más de rapidez que contra el brasileño Marcos Daniel y cerró el partido con solvencia. Al final, 6-1, 6-4 y 6-2, otro paso para Nadal que no tuvo ni un solo problema. En tercera ronda Nadal se enfrentará al australiano Lleyton Hewitt, un grande venido a menos pero siempre peligroso. Hewitt venció al kazajo Andrey Golubev en tres sets por 6-4, 6-3 y 6-1 para plantarse en la tercera ronda.
EL TENISTA DE MANACOR PROMOCIONÓ LAS ISLAS BALEARES EN PARÍS Nadal: "Yo me preocupo de mi cuadro, que es lo que tengo que hacer"Rafael Nadal sacó tiempo de su agenda para promocionar las Islas Baleares en pleno Roland Garros, en un acto que contó con la presencia del consejero de Turismo de Govern Balear, Miquel Nadal, en el que el cuatro veces campeón en París mostró su apoyo y orgullo por su región. "Siempre es un honor poder representar a mi región, a Baleares, y sobre todo que se hable de esto, aquí en la pista central de Roland Garros. Es una satisfacción personal importante y estoy feliz de que sea así y que la promoción tenga éxito, y confiemos que sea positiva para los intereses de Baleares, que es lo más importante", dijo el zurdo de Manacor. Nadal también señaló que había estado viendo un poco el partido de Federer con el argentino José Acasuso, difícil para el suizo, pero que siempre confió en su victoria. "Federer, pinta mal eh", dijo, "Acasuso ha tenido sus opciones en todos los sets, en los tres primeros, pero está claro que Federer es el favorito y aunque perdió el tercero, lo lógico es que terminara ganando. Pero yo me preocupo de mi cuadro, que es lo que tengo que hacer", dijo Nadal
EL BALEAR, EN LA BÚSQUEDA DE SU QUINTO ROLAND GARROS, SE MEDIRÁ EN OCTAVOS A SODERLING Rafa Nadal se impone con autoridad a Lleyton Hewitt y está a cuatro victorias de hacer historiaRafael Nadal sigue con su buen hacer en París (ya lleva un registro de 31-0) y se clasificó para los octavos de final de Roland Garros tras ganar 'el duelo de números 1' a Lleyton Hewitt. El balear tendrá que jugarse el billete para cuartos ante Robin Soderling. ![]()
"Lleyton es un gran jugador y tengo que jugar muy bien si quiero tener oportunidades de ganar", dijo Rafa al conocer la entidad de su rival en tercera ronda. Tampoco le hizo falta mucho... Rafa Nadal (1) doblegó al australiano Lleyton Hewitt por un marcador global de 6-1, 6-3 y 6-1 tras una hora y cincuenta minutos de juego. El número 1 del mundo continúa con su cuenta atrás de cara al quinto entorchado consecutivo en París y sólo está a cuatro victorias de lograr tal empresa. El primer set fue de claro dominio español. Rafa tardó sólo 9 minutos en romper el servicio de Hewitt en el segundo juego del partido al saber aprovechar los errores de su rival, al que le hizo mucho daño desaprovechar un 40-0 y terminar perdiendo ese juego. Nadal se metió en pista y llevó las riendas del partido, afianzando su buen hacer al servicio y metiendo presión al resto; tanto, que logró una ruptura más antes de cerrar el primer parcial con un contundente 6-1 en sólo media hora de partido y con el doble de puntos ganados que su rival (26 a 13). Cuando Nadal se puso 2-0 en el segundo acto tras romper en blanco a Hewitt el primer juego del set, todo parecía convertirse en un camino del color del polo del balear, rosa. Sin embargo, Hewitt resurgió de sus cenizas para meterse en pista pegarle duro a la pelota, buscar el revés de nadal y voltear el marcador logrando tres juegos de forma consecutiva. Un oasis en el desierto, este viernes sí que lució el sol en París. En el se´ptimo juego, Nadal volvió a tomar ventaja merced a un 'latiguillo' que se llevó la ovación del respetable. Rafa aprovechó el bajón de su rival y mandó el segundo set a su casillero tras 43 minutos de juego. EL DATO5-4 El español le gana el 'head-to-head' al australiano El tercer set sólo duró 15 minutos, los que tardó Nadal en romper el servicio de Hewitt en la tercera oportunidad de la que dispuso. El australiano intentó jugar al ataque, recuperando el ímpetu que había tenido en el juego anterior, pero esa agresividad la transformó en desesperación cuando en sus subidas a la red vio como el español le pasaba con grandes passings o le forzaba con pelotas a los pies. Antes de que el reloj señalara las dos horas de juego, Rafa ya había certificado su pase a la siguiente fase, tomándose así cumplida revancha del partido de golf perdido en Miami el año pasado y desequilibrando la balanza del 'head-to-head' a su favor (5-4). En octavos de final, Rafa Nadal tendrá que verse las caras con el sueco Robin Soderling, que se impuso al también español David Ferrer (14) por un tanteo de 6-7(5), 7-5, 6-2 y 7-6(5) en un choque disputado en la pista 1. El de Jávea comenzó bien y seguro el partido, pero se fue desinflando y desquiciando ante el muro sueco. Nadal y Soderling se han medido en tres ocasiones, siempre saliendo victorioso el balear.
Nadal tumba a Hewitt y llega a octavosRafa Nadal vence a Lleyton Hewitt por 6-1, 6-3 y 6-1 y accede a los octavos de final del torneo ![]() Nadal no cede. Lleva ya tres partidos ganados sin conceder un solo set, y despachó al ex número uno australiano en apenas una hora y 51 minutos, en la derrota más fuerte de las cuatro que ha encajado sobre tierra ante el de Manacor. Hewitt, 48 del mundo esta semana, fue capaz de acabar dos años seguidos como número uno, pero ahora no está en condiciones de aguantar la bola pesada, alta y profunda de Nadal. Lleva sin ganar a un jugador del grupo de los diez primeros desde mayo de 2007 y no es aquel aguerrido jugador que desesperaba con su carácter. Nadal continúa firme y seguro Pese a todo, el de Adelaida peleó desde el fondo y cuando se vio perdido desplegó el juego de red que le llevó a ganar Wimbledon en 2002, pero no pudo evitar que el español dominase. Nadal mostró desde el principio sus armas al colocarse con 4-0, y solo se vio algo desplazado cuando Lleyton ganó tres juegos consecutivos en el segundo set para adelantarse 3-2. Fue entonces cuando el australiano se atrevió a gritar su famosa frase de marca "come on" (vamos), pero ese fue su fin. Rafa le miró y le fulminó, y el de Manacor ganó a continuación siete juegos consecutivos que abrieron la herida mucho más allá. Resignado a su suerte, Hewitt comprendió que el objetivo era imposible y que alcanzar los cuartos, como hizo en 2001 y 2004, era una trabajo perdido. Nadal apuntilló su triunfo a lo grande, por la vía rápida, con su séptimo saque directo.
NADAL PIERDE POR PRIMERA VEZ EN ROLAND GARROS EN OCTAVOS ANTE SODERLING EN CUATRO SETS París dice adiós al campeón
Rafa Nadal nunca había perdido un partido de Roland Garros y llegó su 'amigo' Soderling y le echó del torneo en octavos de final. Primero le ganó un set, el español empató el partido y el sueco se llevó los dos siguientes como si se hubieran cambiado los papeles. Robin Soderling parecía un número uno y Rafa Nadal un tenista que estaba jugando su primer gran partido en un Gran Slam. De hecho, el sueco nunca había pasado de tercera ronda en un grande. Y a la primera se creció y dio la sorpresa al pasar por encima del mejor del mundo y tetracampeón de Roland Garros. EL DATO31 Son las victorias consecutivas que llevaba Nadal en Roland Garros. Además, desde la final de 2007, Nadal no perdia un set y nunca había caído en dos en París. Ya desde el primer set, Rafa no fue Rafa. El español sufrió ante un Soderling inspirado. Sus potentes saques (77% de primeros a más de 200 km/h), su juego dentro de la pista, su dominio en la red, sus derechas ganadoras y sus grandes restos fueron mucho para el manacorí. Pronto rompió el saque de Nadal (1-3) y el set se le puso cuesta abajo (2-6). Dos años después, Rafa perdía un set sobre la tierra parisina. Pero no sería el único del día... Con el público francés de la Philippe Chatrier volcado con Soderling al gripo de '¡Robin, Robin!', Nadal se llevó el segundo set en el tie break. Los primeros saques de Soderling ya no eran iguales y Rafa comenzaba a entonarse. Aunque el set no empezó bien (1-0 en blanco para Soderling y 0-30 con Nadal al saque), el número uno tiró de galones y se colocó 3-1 tras consolidar un break. Pero el sueco no lo iba a poner fácil y acabó forzando el desempate cuando Nadal sacaba para llevarse el set. Eso sí, en el tie break Nadal fue el de las grandes tardes con seis puntos consecutivos muy dolorosos para un Soderling al que le condenaron sus bolas al pasillo durante todo el set (7-2). ![]() Las mejores imágenes de la primera derrota de Rafa Nadal en París Volvía a empezar el partido (1-1).Y parecía que el sueco estaba 'tocado' viendo el primer juego en blanco del manacorí... pero pronto volvió su mejor versión. Volvieron las derechas ganadoras, los saques demoledores (incluso los segundos), los restos imposibles y las decisivas subidas a la red. Incluso el revés del sueco comenzó a ser clave en muchos puntos. A Rafa le salían los golpes ganadores con cuentagotas. Estaba desesperado. Los 'sartenazos' de Soderling le obligaban a devolver como podía, con un juego corto que el sueco aprovechaba para jugar bien metido en la pista y dominar un punto tras otro. Y así se llegó al 6-4 (por primera vez en su carrera, Nadal perdía dos sets en un partido de Roland Garros). Pero no sólo Nadal estaba perdiendo el partido; Soderling lo estaba ganando golpe a golpe. Se juntó todo. ![]()
Y entonces Nadal devolvió la ilusión a la afición española en París: ganó el primer juego del cuarto set y le rompió el primer servicio al sueco (2-0). Pero Soderling no daba nada por perdido y se repuso con un 'contra break' (2-1 y saque). De ahí al final, cada uno ganó con su servicio (no sin sufrimiento) y se llegó al 'tie break' definitivo: 0-1 con 'mini break' de Soderling, 0-2, 1-2, 1-3, 1-4, 1-5, 1-6 (cinco bolas de partido para el sueco), 2-6 y 2-7. Así, con esta contundencia, culminó Soderling su victoria sobre el número uno del mundo. Con el adiós a París de Nadal, que también se despide del 'Grand Slam', y el de Djokovic, a Federer se le pone de cara ganar su primer Roland Garros.
Roland Garros - París despide a su tetracampeón
![]() Robin Soderling se golpeó el pecho con fuerza, gritó a los cuatro vientos y levantó el puño al lograr algo que parecía imposible, vencer a Rafa Nadal, campeón de Roland Garros en los últimos cuatro años, número uno del mundo. París ha sido el feudo de Nadal desde que ganó el primero de sus cuatro títulos aquí en 2005 al argentino Mariano Puerta. Luego el suizo Roger Federer había sido sacrificado por el español en los tres años siguientes. Pero el español no podrá lograr el quinto consecutivo y romper el récord del sueco Bjorn Borg. Rafa Nadal, números de nº 1 Desde que perdió en los octavos de final del Abierto de Estados Unidos de 2007, Nadal nunca había cedido tan atrás en un Grand Slam. Su regularidad había sido tal que desde entonces no había bajado de las semifinales, con títulos en Roland Garros y Wimbledon en 2008 y Abierto de Australia (2009). Nadal solo había perdido un set en los dos últimos años. Llevaba 32 parciales ganados consecutivamente desde que cedió el segundo contra Federer en la final de 2007, y 31 partidos ganados en París, pero hoy Soderling le sacrificó en tres horas y 30 minutos gracias a una potentísima derecha, y a un saque bestial, que promedió a 201 kilómetros por hora, y con el que logró nueve puntos directos, uno de ellos a 222 kilómetros por hora. Después de la gran exhibición ante el australiano Lleyton Hewitt, contra el que perdió solo cinco juegos, Nadal actuó demasiado corto ante un rival al que había apabullado en la última de las tres confrontaciones anteriores, en Roma hace un mes, donde el español le barrió por 6-1 y 6-0. La crónica de una derrota inesperada La primera derrota de Nadal en sus cinco años de participación en este torneo se fraguó en tres horas y 30 minutos frente al público francés, unos 16.000 aficionados, que no dejó de animar al sueco con constantes gritos de ¡Robin, Robin!. Soderling había sido el verdugo del también español David Ferrer, que acabó destrozando su raqueta al ceder ante el jugador de Tibro en la tercera ronda, pero pocos confiaban en él, sabiendo que había perdido sus tres partidos anteriores contra el de Manacor. Nadal se entrenó esta mañana sin problemas con el júnior estadounidense Denis Kudla, sin aparentes problemas físicos, pero en la pista Philippe Chartrier apareció apático, sin chispa y, sobre todo, jugando demasiado corto ante un rival cuyos golpes de derecha le noquearon. Sus restos trastocaron el juego de Nadal, que jugó siempre muy atrás, posibilitando que el sueco dominara el partido, mientras Nadal buscaba soluciones. El español ganó el desempate del segundo set después de haber estado a solo dos puntos de perderlo en el duodécimo juego, pero fue un respiro corto para él. Parecía que la reacción se podía producir cuando Nadal igualó el encuentro, pero Soderling rompió en el séptimo juego del tercer set, curiosamente cuando Nadal sufrió un resbalón y acabó por los suelos, para ganar esa manga, ante el delirio de los aficionados franceses. Sin recursos, al español, sólo le quedaba defenderse Una ventaja de 2-0 del español en el cuarto set hizo pensar que por fin Nadal se vería agobiado a disputar por primera vez un partido a cinco mangas en París, pero Soderling mantuvo la calma, y el español no encontró la forma de confirmar esta ventaja. Su juego continuaba corto y sin recursos, y el sueco rompió en el tercero para llevar el partido a su momento más álgido. El cielo seguía nublado pero no rompía a llover, circunstancia que hubiera congelado el encuentro, y Nadal se golpeaba el pecho para buscar energías que no llegaron porque en el segundo desempate de la tarde, el sueco tomó carrerilla de una forma bestial para situarse con 6-1. Nadal salvó la primera bola de partido pero en la segunda, su volea de derecha no encontró pista. Nadal dice así adiós al Grand Slam.
EL MANACORÍ ASEGURÓ QUE LO ÚNICO QUE QUIERE ES "CELEBRAR MI CUMPLEAÑOS EN LA PISCINA DE MI CASA" Nadal: "No es la peor derrota de mi carrera"· "Perder en París no es una tragedia, porque tenía que pasar aquí algún
día" · "Es una pena que este público nunca haya tenido un detalle conmigo" ·
"Ahora, el máximo favorito es Federer" · "Me ha faltado la calma necesaria para
jugar bien"
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Avant de disputer ses matchs, l'Espagnol s'inflige 30minutes d'entraînement d'une rare intensité...
La porte grillagée du court 5 s’ouvre soudainement. Bandeau autour de
la tête, écouteurs autour du coup, Rafael Nadal est déjà dans son
match. Pardon, son échauffement. La première étape d’une journée qui
doit le conduire sur le Central dans l’après-midi, face à Leyton
Hewitt. En attendant, le Majorquin ne lâche pas un sourire. Un exercice
de trente minutes l’attend. Même en match, rares sont les joueurs qui
se dépensent autant que l'Espagnol à l'entraînement.
«J’ai des places pour le Central, mais je préfère voir Nadal
s'échauffer que regarder le match de Rezaï, assume un fan. Franchement,
c’est plus plaisant.» Pendant que l’oncle Toni distribue les balles,
Rafa cogne en cadence. En face, le sparring-partner est aussi tendu
qu’avant de jouer le match de sa vie. Le commis du jour, Tennys
Sandgren, est un espoir américain. Sa 1.522e place à l’ATP prouve qu’il
sait au moins tenir une raquette. De là à lui demander de tenir
l’échange…
Toujours vers l'avant
Juste avant l’arrivée du numéro 1 mondial, Stepanek et Soderling ont
labouré le court, sans le nettoyer. Rafa s’en charge. Le public
applaudit. Et les premiers coups partent, déjà surpuissants. «Putain,
mon appareil ne marche pas, glisse un aficionado. Je vais me faire
engueuler en rentrant.»
Le tonton lâche peu de mots. L’élève sait ce qu’il a à faire. Monter en
régime et frapper chaque balle comme s’il devait la faire exploser en
vol. Après dix minutes d’échange, le sparring est déjà écarlate. En
face, rien. Pas une goutte de sueur. Alors, la machine accélère. Au
service, en coup droit, en revers, Nadal ne frappe qu’en avançant. Son
lift se fait de plus en plus giclant.
Enfin en sudation
Puis entre deux salves, l’artilleur pose enfin ses mains sur ses
genoux. Ne pas y voir un signe de fatigue chez le Majorquin. Juste un
moment de réflexion. «Comment puis-je dégainer encore plus fort?»,
doit-il se dire intérieurement. Si si, c’est possible. L’intensité des
frappes augmente encore. En face, le martyr s’excuse de ne pas renvoyer
les balles. Le souffle d’accompagnement du Majorquin se transforme en
râle. L’Espagnol, enfin en nage, cherche maintenant les angles.
Toujours plus fort. «Il faut vraiment qu’il se calme. Il a un match
derrière, conseille un grand-père ébahi par le spectacle. J’ai jamais
vu autant d’intensité sur un terrain de tennis.» Et dire que ce n’est
qu’un échauffement...
Photos jour de l'entraînement avant son élimination
JUAN MARTIN DEL POTRO